Julio Juan est un artisan transporteur spécialisé dans la traction de remorques tiroirs porte verre. Fidèle à la marque Renault depuis des années, il livre à travers une bonne partie de l’Europe et de l’Espagne.
Quand en octobre 2018 son client lui propose un voyage vers Istanbul, il n’hésite pas une seule seconde. Pour ce voyage, il est accompagné de Angel Fernando Calvo qui lui aussi tire pour le même client, faire une route inconnue à deux, c’est quand même nettement mieux.
Après avoir chargé à Aviles, ils mettent en douane au port de Santander. Le trajet se déroule ensuite de manière très classique par la côte d’azur pour rejoindre le port d’Ancona.
La traversée vers Igoumenista, tout confort, se passe en un peu moins de 24h. Puis ils rejoignent Thessalonique où les routes sont plutôt bonnes et truffées de Scania V8 rutilants qui roulent à des vitesses folles. Petite particularité sur cet axe, il n’y a pas de parking, il faut sortir de l’autoroute pour trouver de quoi se garer, c’est un peu le même principe que les autovia espagnoles.
L’entrée en Turquie se fait par Ipsala, pour entrer dans ce pays il ne faut pas avoir plus de 600 litres gasoil et 250 à la sortie. A ce propos en ressortant Julio Juan a du payer 58€ d’amendes car il en avait 300 alors qu’il en faut 250 maxi.
Sur place la vitesse maximale est de 80km/h mais la police reste encore assez corruptible. Si les routiers turcs ont une conduite « à l’européenne », il n’en va pas de même avec les automobilistes qui sont vraiment fous. Les gens sont d’une gentillesse infinie et ça reste un véritable plaisir que de rouler dans ce pays. Les turcs sont très aimables et toujours disposés à rendre service.
Ils ont dédouané à Catalca à l’entrée d’Istanbul. Sur place, on y trouve des douches et un menu entre 5 et 6€ avec un excellent café turc. Puis ils sont allés livrer à Pendik, une petite vingtaine de kilomètres à mettre les roues en Asie puisqu’ils ont passé le pont du Bosphore.
Le retour se fait à vide jusqu’à Aviles par le même itinéraire. Julio Juan ne desespère pas d’y retourner un jour, car il a vraiment beaucoup aimé ce voyage.
Cela faisait je pense pas loin de 2 ans que l’on avait pas fait de « tour de dingue ». Aprés avoir chargé en Bretagne pour l’Ukraine (ce qui nous a deja fait un bien fou car enfin on allait ressortir les passeports) le chef nous dit « vous rechargez en Autriche pour la Turquie! Moi perso j’éclate de joie, Edy lui est un peu plus sur la reserve « on ne sait jamais, on pourra sauter comme des gogols quand on aura les bêtes dans le camion et les papiers dans les mains » et il a raison car ça arrive si souvent les annulations de chargement. Mais pour moi c’était trop tard, interieurement je bouillonnais de joie…
On est revenu, Ukraine, Hongrie, toujours pas de coup de fil d’annulation, Hongrie, Autriche toujours rien, et nous voila donc en Autriche pour charger pour la TURQUIE!!!!! Enfin je pouvais sauter et crier dans tous les sens. Et quelle destination!!! Erzurum à l’autre bout de la Turquie, à 140km de l’Arménie!!! On a eu à traverser quasiment toute la Turquie.
Au premier guichet de douane turque, le mec a été plus que surpris de me voir au volant et encore plus de voir Edy les doigts de pieds en eventails , mais trés souriant. Dans la douane, nous etions 3 nanas à nous balader et à avoir notre premier contact avec les turcs, de vraies princesses! Ils nous posaient des questions, c’était rigolo de voir la curiosité qu’on leur inspirait, et ca a été comme ça pendant tout le tour. Même à l’arrivée, donc en campagne à 10km de la ville, quand ils ont vu que je mettais le camion en place, ils étaient tous sur le cul! J’ai ressenti une certaine fierté de la part de ces gens, je ne pense pas qu’ils laisseraient leur fille faire le meme metier, mais aucune animosité envers moi bien au contraire.
Vous ne verrez pas de photos de piste ou de nids de poules d’enfer ou de mini route, car les routes principales sont belles, un peu en travaux par ci par là mais elles sont magnifiques. Un turque nous a dit que depuis 3 ans le gouvernement avait débloqué plein de fonds pour refaire les routes, et quelles routes !!! Vraiment top!
Je pensais les turcs trés sévères et « anti liberté » avec tout ce que l’on entend, et bien pas du tout, les femmes ne sont pas toutes voilées du tout, elles portent des couleurs vives, se maquillent en ville … vivent normalement comme nous en fait, mais en campagne on ressent un peu plus le décalage.
Petite photos en vitesse dans la douane
Nos couleurs en Turquie !
Dans le terminal de douane tout est prevu pour s’occuper des bêtes
Pause photo obligatoire même si on est un peu sale la photo est symbolique
Direction autoroute Istanbul ça fait rever
Ils ont tout plein de porteurs de marque qu’on n’a pas l’habitude de voir
Istanbul qui fait beaucoup moins rêver là
un veritable entonnoir pour passer le fameux détroit
Et nous voila au petit matin avec de magnifiques paysages!
Encore un camion bizarre
Petit tronçon de 10km pas joli joli
Mais après splendide
ça ne donne pas pareil en photo mais en vrai c’était des trés belles couleurs
les premieres petites neiges
Trop beau!
Encore une marque que je ne connais pas
Bizarre mais pas moche
Un hôpital…du moins je pense
Ah le degel, pas cool
Voilà le village ou hameau ou l’on a été vider
Les voilà toutes belles et arrivées
Pareil pas facile de savoir la marque mais ça roule
La gare de Erzurum
Une belle mosquée
Le camion la montagne la mosquée, tout y est!
Il y a plein de stations de ski
La destination au retour
Et voila la ferme ou l’on a vidé la nuit d’avant toute refaite
Et nous revoila à Istanbul dans l’autre sens pour rentrer
Le détroit de jour
Sacré contraste quand meme!
Attention parapluie obligatoire… Non c’est pas ça?
Camion Ford étonnant
Le stop est international
Et voila le soleil se couche sur ce merveilleux tour…
Donc en conclusion, je dirais que c’est notre plus beau tour, on a deja été un peu plus loin en Russie, mais là c’etait vraiment de l’inconnu complet . On a beaucoup de chance de pouvoir encore faire tous ces beaux voyages, et on ne s’en lasse pas, on est pas blasé au contraire, des vrais gamins. Encore tout a l’heure, Edy m’a dit « La Turquie!!!! C’est dingue quand même », peut-etre que ce sera notre seul tour de Turquie mais au moins on en a profité a 100%. On se faisait une toute autre idée de ce pays mais on a été sacrément surpris de la gentillesse, propreté et de l’accueil des gens.
Cette fois, nous sommes partis direction l’Azerbaidjan. Allez hop, on sort la carte du monde, histoire de bien visualiser, où est-ce que ça se trouve? Et c’est parti ! Ce qui est moins sympa c’est qu’avec les animaux on n’a pas le droit de transiter ni par la Russie ni par la Turquie, du coup on a fait Pologne, Ukraine, là, on a pris le bateau pour 3 jours normalement qui se sont transformés en 4 jours car il n’y avait pas de place au port. Ensuite, on a débarqué en Géorgie qu’on a traversé pour aller en Azerbaïdjan. On a vidé à Gandja c’est à 170kms de la frontière.
C’est toujours difficile de se faire une idée sur un pays en y étant allé qu’une seule fois, mais là, franchement, mauvaise premiere impression. Les policiers d’abord evidemment, beaucoup de corruption, un de nos collègue a payé trés cher une veilleuse grillée, on a payé 5 dollars car le goudron était neuf (c’est la raison qu’il nous ont trouvé)… et ça pendant 170 km. Aprés, arrivés à la ferme, les gens n’etaient pas plus heureux que ça de nous voir arriver (un soir ils ont même appelé les flics car ils trouvaient qu’on faisait trop de bruit), pour la douche on a du la prendre dans la remorque en faisant chauffer l’eau de nos cuves (-3 dehors)… Bref comme si on avait vidé en Italie.
Mais par contre la Géorgie on a adoré, trés bonne première impression, on s’est fait arréter par des policiers mais simplement par curiosité de voir une femme française transporter des animaux, on a essayé de se comprendre (pas simple) ça a duré 5 minutes c’etait rigolo ! Faut juste faire attention aux vaches, chevaux et mouton et meme les dindes qui trainent sur les bords de routes. Sur le bateau, on a eu le droit à tout, neige, grele et pluie, c’etait sympa pour donner à manger aux betes…
Le retour s’est fait par la Turquie où l’on a trouvé une vraie douche, toujours un vrai plaisir de traverser ce pays avec ses belles routes et ces gens si gentils. Pour exemple, le jour où l’on a pris la douche, on était nombreux donc on attendait dehors et le serveur arrive avec 3 thés, on lui dit que ce n’est pas pour nous mais pour les gens a coté, et ces gens là nous ont tout de suite proposé de nous en offrir un aussi. C’est sur que ce n’etait qu’un thé mais en France ca ne se verrait pas ça, et moi la premiere, je n’offrirais pas un café à quelqu’un que je ne connais pas.
Pour conclure, c’etait encore un super beau voyage, une destination qui fait rêver, on a adoré encore et toujours et on a vraiment beaucoup de chance de pouvoir faire encore de belles balades.
Paillage avant de partir :
Frontière Pologne/Ukraine :
Un parking Tir en Ukraine, ça ne plaisante pas
Sur la route en Ukraine :
Odessa – Batoumi :
L’entrée du port à Odessa
Bateau à Odessa, ils mettent carrément des wagons dedans
Bateau à Odessa, ils mettent carrément des wagons dedans
Bateau à Odessa, ils mettent carrément des wagons dedans
Bateau à Odessa, ils mettent carrément des wagons dedans
La Mer Noire
Batoumi by night
En Georgie :
Comme en France de la neige, donc stockage
Comme en France de la neige, donc stockage
Pas toujours tous jeunes les camions
Mais ils roulent toujours
Même en Géorgie, il y a ça sur les feux, à quand la même chose chez nous?
A la sortie de son service militaire en août 1989, Thierry Pelaez intègre les transports IOCHUM à Marignane. Bien que ce soit le début de la fin des longs trajets internationaux, il y passe néanmoins quelques années, avec au milieu un passage éclair chez QLC.
Il est le plus jeune de l’équipe, et souvent lors des contrôles douaniers, on lui demande d’aller chercher son père tant il parait jeune, bien trop jeune pour conduire un si gros camion ! Il cotoie les grands routiers de l’époque, une bonne école de la vie. Après quelques années passées entre l’Europe et la Turquie, Thierry arrête la route pour s’installer à Nice ou il integre un service d’affretement et quitte definitivement le monde du transport en 2003.
Heureusement, il reste de superbes photos de cette époque regrettée….
Un passage éclair chez QLC avec les magnifiques et modernes DAF95 à l’époque !
Serrés comme des sardines
Cabine de bateau 0 étoile, buanderie, cuisine, fumoir intégrée
Période Iochum F-13 Marignane
Le Pont du Bosphore, de l’autre côté, c’est l’Asie
le repas du soir sur la route façon à l’ancienne
Marchand de fruits au bord de la route
Pas de GPS, plus écriture en cyrillique des panneaux, ça occupe !
rechargement avec un colomb muret (en ville) pour la redoute à lille 59
Londra Kamping
livraison de rechauffeur de petrole (pour le fluidifier) sur un petrolier français au pirée le port d’athènes
La calandre de la légende
arrivée à patras en grèce après deux escales de nuit
bonjour aux copains en yougo sur l’auto route…normal !!!
sur le port de patras le blanc c’etait le mien le 16 de la steff un chauffeur génial bernard dit(nanar)
dechargement en douane d’un voyage de laine brute en turquie chargé dans le dept 81
rencontre avec un anglais on a rouler deux jours ensemble et limite écrasé un flic turc en pleine nuit le con etait au milieu de la route dans le noir ils nous fesait signe et on l’a pas vu …il a du plonger ….et nous on a donné tous les livres de cul que nous avions
retour par la yougoslavie
mon 12… vers istambul c’etait noel !!!
le bac à entirio si mes souvenirs sont bons
dimanche à gorizia frontière italie /yougo
chez la mamie à patras
frontière gréco turque ( IPSALA ) minimum 4 h si YOC PROBLEM ….si probleme beaucoup plus et ….bakchich
vers la frontière turque la ville c’est cavala dans le nord -est
Vers l’âge de 15 ans, pendant les vacances scolaires, j’accompagnais ma mère sur les routes d’Europe à bord de son F89 Volvo attelé d’une semi-remorque frigo Chéreau. Un très bel ensemble ! Au début je ne pensais pas faire le métier. Il me paraissait très dur, ma mère dormait très peu et je ne pensais pas être capable de tenir de telles cadences.
Voilà ma mère, y’a qu’un pas qu’elle a franchi allègrement et sans permis au début
Le premier camion de mon père. Un Hotchkiss.
Ma mère au volant de l’Unic
L’Izoard dans la cour de la ferme familiale
Ma mère mon petit frère et le Stradair
Mon père conduisait occasionnellement et dirigeait l’entreprise
Le Volvo F89 de ma mère, sa fierté et son grand amour
Ma mère me l’a cédé lorsqu’elle a arreté de rouler
En septembre 73, la rentrée scolaire me sembla plus difficile que les autres, je me sentais enfermée et frustrée. Le voyage me manquait ! En septembre une agence AFT s’ouvrait à Valenciennes c’est là que mon histoire avec la route a commencé.
Cinq semaines de formation et au bout le permis de conduire poids lourd avant le permis voiture que je n’ai pas obtenu à l’époque. L’inspecteur trouvait que je prenais trop de place quand je changeais de direction dans les carrefours !
Très vite les conditions d’obtention des permis de conduire changèrent et le fait de posséder un permis lourd dispensait de l’obligation de passer le permis VL. J’ai donc fait mes premiers pas dans le métier dans l’entreprise familiale et sur les traces de ma mère.
D’octobre 1974 à début 1976 : Transport Bruyère Angleterre, Italie, Allemagne, Belgique, Hollande, Espagne et même un voyage mémorable en Yougoslavie avec un Daf camion remorque frigo, chargé d’oranges et extrêmement capricieux.
Remorque frigorifique. Quelques chevaux pour sillonner l’Europe
Carte de visite de l’entreprise
Un des DAF, probablement en Italie
La grande lessive !
Article paru dans la presse anglaise
En avril 1976 j’accompagnais Jean Claude pour mon 1er voyage à Téhéran pour les transports Gruau de Rosny sous Bois.
En juin ou juillet 1976 chez Pétricic à Reims : Iracq, Syrie, Iran.
Un accident à la sortie de Tabriz au nord de l’Iran et 2 mois et demi d’attente pour un jugement qui n’a pas eu lieu, avaient un peu freiné mes ardeurs. De retour en France en décembre 1976, alors que Daniel Pétricic me proposait de reprendre mon camion réparé, je préférais quitter cette ligne.
1er voyage à Téhéran 1976
Jean Claude
15 jours d’attente en douane de Téhéran
L’attente en douane, ça crée des liens!
Douane de Téhéran 1976
En cuisine!
En douane de Téhéran
Chauffeurs belges
Attente à la douane de Bazargan entre la Turquie et l’Iran
Aujourd’hui peut-être!
Bourbier turc
Au secours nos amis turques! Une soupape est descendue!
C’est grave docteur?
Est-ce que ça va remarcher?
Ankara 1976
Le ministre
Camion duplex. Le magirus de Jojo que nous ramenions de Téhéran
Camion tpts Gruau, voyage Iran 1976
Salle de bain en Turquie
Roumanie
Damas 1976, mes 20 ans
Damas, Jean-Claude et moi, la petite Marie
Damas 1976 mes 20 ans, à ma droite Jean-Claude et à ma gauche Serge Chemin
Ils se reconnaitront peut-être…
Chez les français de Tabriz qui m’ont hébergée à ma sortie de prison
Istanbul
Istanbul, pont du Bosphore
Istanbul
Le Tahir
Ils ont la bosse du commerce les petits!
Ah le transport!
En 1977 aux transports Franco-Suisse à Gex c’est au volant d’un 6×4 Man porteur benne que je m’essayais aux travaux publics (construction de l’autoroute entre Chambéry et Annecy). Je préférais la route et de loin !
De 1978 à 1980 Transports Gullmann à Chambéry transports sur l’Europe affrétés par Bourgey Montreuil. Une équipe de chauffeurs et des patrons très sympathiques dont je garde beaucoup de très bons souvenirs !
Le fidèle JM cher au coeur de Jean Gullmann, tous mes hommages…
Le PS30 de chez Gullmann
Réparation chez Jean Gullmann, un inconditionnel de Saviem et fou de V8!
Transports Gullmann à Chambéry
De 1980 à 1983 : création de la SARL GBTI Gaugenot Bruyère Transports Internationaux.
Jean Claude et moi avions créé cette société avec l’aide précieuse de Mr Ségissement dirigeant de Sertranex. J’avais passé l’attestation de capacité et étais gérante et chauffeur. Transports Moyen Orient, pays de l’Est et pour mon plus grand bonheur la Grèce.
Mr Ségissement disait : « petite, il ne faut pas confondre financier et philanthrope, moi je suis un financier » Le temps m’a prouvé qu’il était les deux !
Jean-Claude, Marie et puisse-t-il se reconnaitre…
Petite fête à la frontière Italienne avant d’entrer en Yougoslavie.
Même soirée et toujours heureux de se rencontrer
Mon Mercedes au cours d’un voyage en Grèce, affrété par Sertranex
La grande maison Sertranex!
Camions Sertranex au Londra Camping à Istanbul
Jean Claude Gaugenot
Lino
Momo
Mon Mercedes avec sa nouvelle cabine après un accident en Turquie
Bab el Hawa frontière Turco-Syrienne
Victor de Souza
Jean Claude et Jojo
Maurice de chez Gruau
Nord de l’Iran
Turquie
Turquie
Kapicule
Parking du port de Volos avant l’embarquement pour la Syrie
Parking du Londra Camping à Istanbul
Papane,Tony de Souza et… j’ai oublié le nom!
Ensuite la rencontre avec mon « futur ex mari » et néanmoins Ami a donné naissance à trois merveilleux enfants : un fils et des jumelles qui ont aujourd’hui 24 et 22 ans.
Ce fut la fin des voyages au long cours et le début d’une nouvelle histoire très riche elle aussi.
Transports Moriceau, le 1er Ken et mon fils
Mon fils et une de mes filles aux transports Wauthier, superbe W900!
Moriceau père et fils en vadrouille.
De 1991 à 1994 : Transport de linge avec un petit porteur pour une société de blanchisserie industrielle. J’étais chauffeur livreur ! J’en garde également beaucoup de très bons souvenirs.
Notamment les livraisons sur les ferries anglais de la P&O au Havre.
Depuis 1996 : Education Nationale, professeur en lycée professionnel. Je forme des jeunes sortant de 3 ème au métier de conducteur routier.
De 1995 à 1996 : Formatrice chez Promotrans. Photo: Classe de conducteurs routiers du Havre en voyage.
Le W900 de Momo. Ma mère et Robert, un grand routier. Tous mes hommages!
C’est avec émotion que je vous envoie ces photos. Celles du Moyen Orient ont été, en grande partie, faites par Jean Claude au cours de notre 1 er voyage à Téhéran. C’est ma façon de rendre hommage à un grand fou plein de vie et de rêves qui est parti pour son dernier voyage en 1996 je crois. Ma mère aussi a tiré sa révérence en 1999. Elle avait conduit pendant plus de 20 ans et était animée d’une grande passion pour la route et les voyages. A la suite de cet accident à Tabriz j’ai été emprisonnée pendant 12 jours, mon patron ayant versée la caution, je fus donc libérée. Devinez qui m’attendait à ma sortie de prison ? Ma mère et oui elle était là quant il fallait ! Pendant 2 mois et demi j’ai été hébergée par des français vivant à Tabriz certains pour leur travail d’autres coopérants militaires.
Je tiens également à rendre hommage à tous ces copains de route avec lesquels nous avons passé des moments forts, sympathiques et inoubliables. Même si la mémoire commence à faire défaut j’ai reconnu, avec beaucoup de plaisir, beaucoup d’entre eux sur les photos mises sur le site. L’Amitié, la camaraderie, l’entraide étaient des maîtres mots.
Merci à tous ceux qui font partager leurs photos et renaître tous ces souvenirs.
Une pub bien marrante pour le marché Turc et destinée à vanter les bienfaits du FORD Cargo ! Une pub très… Bollywwod, je vous laisse juger par vous-même !!
C’est par l’intermédiaire de notre bien aimé Wim, que nous avons pu récupérer ces chouettes photos de chauffeurs belges sur les routes du Moyen orient. Ces photos proviennent de la collection personnelle d’Eric, qui n’a hélas pas d’infos supplémentaires sur les chauffeurs en photos.
Je suis Pascal BERGER, j’habite Morzine (74). J’ai commencé la route en 85 chez Carry à Gennevilliers (6mois) puis Roll Trans( 2 mois) et pour finir Riand chez qui j’ai passé de trés belles années. J’ai fait également quelques depannages chez CMA. Quand le Moyen-Orient s’est arrêté et bien moi aussi… Aprés plusieurs voyages et 4 années au Chili, je suis revenu en France et depuis je suis dans le loisir.
A toutes les personnes que j’ai connu, je vous salue bien et je vous donne mon mail pour contact
Il reste encore des destinations d’aventuriers! La preuve avec ces images recueillies par notre ami Seco qui vit en Turquie. On est bien loin des routes que l’on connait par ici!
C’est un groupe de chauffeurs, sans doute un peu plus fous que les autres qui font cette « ligne » : BAHATTİN ALEMDAR, ZAFER ŞAHİN, HASAN CANER, SEYFİ KURNAZ et YAŞAR KURNAZ. Ils effectuent des rotations entre Istambul et Kaboul soit environ 8000km aller et retour. Il leur faut un mois quand tout va bien pour faire ce tour, ils transportent la bas des materiaux prefabriqués, dans ce pays ou tout est detruit, ou presque. Les chauffeurs de ces sociétés vont aussi en Iran et sur le Turkmenistan, respect messieurs!
Attention, séquence grand frisson, rangez vos spoilers et autres carénages, ça passe pas !
C’est grace à la participation d’anciens chauffeurs de la Stouff, des routiers nostalgiques de la trop courte aventure de cette entreprise que ce dossier a pu voir le jour.
La plupart des anciens de la Stouff, sont aujourd’hui retraités, plus de 30 ans ont passé et les souvenirs sont restés intacts. Aussi, nous esperons que cette page suscitera l’envie chez d’autres anciens, de partager leurs photos, textes ou autres documents. Nous souhaitons ainsi compléter cette rubrique au fil du temps.
C’est en 1972, que Philippe Stouff, alors co-fondateur de la SAVAM, rachète la société Trans’Mib, spécialisée dans le transport de meubles.
Cette société est très rapidement rebaptisée STOUFF INTERNATIONAL.
A cette époque, le Moyen orient est un eldorado qui attire bon nombre de transporteurs. Les ports étant saturés, la demande de transport routier est très forte, la STOUFF se lance dans l’aventure du Moyen orient en novembre 72.
Le parc est alors principalement constitué de camions remorque bachés, grands volumes, essentiellement des BERLIET GR280 mais aussi des SAVIEM SM300 un peu moins appréciés de par la fragilité de leurs boites à vitesse.
L’extension du parc est telle que la STOUFF recrute à tour de bras, afin d’assurer les transports. Elle recrute malheureusement bon nombres de chauffeurs inexpérimentés, qui abandonnent leurs attelages parfois même dès l’Italie ou se le font…. « Voler ». Certains ensembles finissent dans le ravin, dépouillés ensuite par les autochtones.
A cette époque florissante, la STOUFF loue même une villa à Teheran pour ses chauffeurs bloqués sur place. Pas mal d’entre aux, utilisent alors les camions de la société pour effectuer des transports intérieurs et compte tenu du prix du litre de gazoil (2 centimes), arrondissent largement leurs salaires.
Les Stouff ont connu des moments de gloire, notamment en assurant la livraison de préfabriqués aux sinistrés d’un tremblement de terre, à la lisière du Kurdistan. Prioritaires aux douanes, ils alignent alors les 3500kms du tour en une dizaine de jours. Evidemment, vous l’aurez compris, il y avait peu d’heures de sommeil en cours de route!
Mais, en 1976, c’est une banale modification administrative qui sera la cause du dépot de bilan de l’entreprise.
En effet, cette nouvelle mesure, sensée eviter des fraudes aux taxes en cas d’abandon du véhicule, exigeait du transporteur, une somme de 15000FF par camion. Sachant qu’à cette époque la STOUFF compte 440 ensembles, la somme est colossale.
Les carnets de commandes sont pourtant pleins et malgré la pression des principaux clients, l’appui et les promesses des banques, malgré la mobilisation et la manifestation des routiers, bloquant l’accès au tunnel du Mont Blanc, tout ça n’y changera rien, la STOUFF sera condamnée à la fermeture.
Certains chauffeurs apprendront la nouvelle alors qu’ils sont encore loin et une poignée d’entre eux abandonneront alors leurs vehicules sur place.
Ainsi s’achèvent quatre années d’un essor formidable, enlisé à jamais dans les sables de l’administration.
Voilà les photos de Raymond dit le « fusillé » (suite à un voyage en Turquie dans le Tahir). Il habitait à l’époque Annemasse et est maintenant dans les Deux-Sèvres (79). Il y a travaillé environ 18 mois juste avant la fermeture. Vous pourrez decouvrir quelques photos des derniers jours de vie de la Stouff. Photos du bloquage du Fayet ou les chauffeurs se sont pris des pierres par leurs colleges devant l’autoport du Mont Blanc et du siege social à Annemasse.
Les magnifiques photos d’Henri Cardone….
Christian Piochaud a travaillé aux Transports STOUFF à partir de 1973 sur l’Italie en régulier, il avait un camion remorque Berliet 280 ch.
En Mars 1975, à la suite du premier choc pétrolier, il a pris la route vers l’IRAN qu’il a fait jusqu’en AOUT 1975. Ensuite, il a continué sur les routes du Moyen Orient mais dans une autre entreprise.
1973 en France
en route pour l’Iran 1975
Le chameau y pue de la gueule
les routes de Turquie en sable et boue
pas des routes des chemins
1982
1983
1981
1982
1984
souvenir de la police Iranienne
sur la route de l’Iran 1975
Tahir 1975
Sur le pont du Bosphore
Les fameuses routes en Turquie
vers l’Iran 1975
toujours le fameux Tahir
2007
vers l’Iran 1975
village en Iran 1975
Voilà les photos de Patrick Stouff, fils de Mr Philippe STOUFF, qui a travaillé lui même quelques temps dans la société et qui a eu l’amabilité de nous faire parvenir ses clichés. Mr Stouff père coule aujourd’hui une retraite paisible et aura 80 ans en septembre.
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
DAF 70m3
Au Moyen Orient
Magirus
Magirus 120m3
Magirus Deutz
Magirus Deutz
Stouff MIB
Daf dans les années 60
Magirus Deutz
Sur les routes du Moyen orient
L’album de JP de brevannes
Pierre, surnommé Pierrot le savoyard, a roulé pour la maison de 1970 a 1975 en inter. Europe seulement…..des regrets !!! bien sur, il aurait aimer faire au moins une fois le Moyen-Orient… Mais parfois, on a des choix a faire…la famille OU la route !!!
1971 camion remorque Magirus
1ère semi dans cette grande maison
Attelage Stouff
1972 chargement pour l’Angleterre
1972 Mont Blanc
1973 Reportage publicitaire pour le SM 340
1973 devant mon QRA
1974 Angleterre
1974 Barcelone
1974 Barcelone
1975 Porto
1975 Porto
1974 frontière d’Irun
direction Porto
Amen…
Fier moi?…. Non Heureux!
Poulailler de luxe, la triste fin d’une belle aventure
Pause, parfois cela nous arrivait
Dechargement très « hard », je prends des photos au cas ou…
Dechargement de balles de papier à Lucca en Italie
Triste fin pour cette remorque
la première carte de » visite » .. une relique !!
la première carte de » visite » .. une relique !!
L’album de Jean François LLos
J’ai fait environ 3 ans à la Stouff, le camion en photo n’est pas le mien, sur le mien il y avait devant coté chauffeur 2 pieds + une inscription » la moelle ».
J’ai fait les 3/4 de mon activité au Portugal où j’ai été en location chez un transporteur inter portugais » LASEN ».
J’avais pas mal de potes de la Stouff à Montgeron 94, moi j’habitais à Vincennes.
Un de mes meilleurs amis était Maurice Auguy dit »l’auvergnat », en quittant la Stouff il a été à son compte chez le transporteur »Giraud », malheureusement il est décédé. Je venais de temps en temps sur Annemasse passer de bons moments. J’étais souvent au restaurant à Coulonges sous Salève.
L’album de Jean-Louis
Voici des photos de la Stouff, sur les transports pour le tremblement de terre de LICE en 1975. On parle beaucoup de la Stouff comme quand j’y étais, mais personne ne la voit jamais, c’est toujours « on m’a dit » ou « on a vu », alors j’espère que ces photos feront la joie de tous ceux qui regardent ce site, ce sont mes plus belles années de routier.
frontiere bulgare ou les gens poussent les voitures pour economiser l’essence
le mont ARARAT en Armenie ou s’est echouée l’arche de NOE après le deluge selon la bible
le cireur de sabots
Mon camion
Sur la route entre Ankara et Adana
Le cul un peu de travers
On s’y met à deux
Les stigmates du tremblement
Impossible de sortir tout seul
Toujours de la gadoue
L’auvergnat toujours grand prince
Des remorques qui se couchent
Moi, avec 32 ans de moins
Chacun se reconnaitra
L’auvergnat
Ensemble nous sommes passés au tribunal en yug. NIS pour une sombre histoire de bagarre, moi 2 jours, lui 1 mois de prison et retour sans barbe
Quand meme du bon temps…
BAZAGRAN la frontiere entre la turquie et l’IRAN, c’est un entonnoir, tout le monde se retrouve là, c’est la tour de BABEL. Apres avoir traversé DOUGOBAYAZIT, dernier village TURC, tu as sur ta gauche, le mont ARARAT et l’ARMENIE devant toi un immense plateau et l’Iran. La file de camions! Tu attends ton tour, bien sur pas de toilettes, rien pour te laver et tu es bien content d’avoir des provisions. Les turc eux, passent en contrebas de la route et bataillent dans la boue. Un petit gars avec une carte de visite du transitaire ramasse les papiers « TRANSMONDIAL », tu fais confiance. La nuit, si la file avance, personne te reveille et tu te retrouves derriere. Pour passer la frontiere, un porche en haut d’une cote, c’est vraiment une frontiere naturelle, ça frotte sec avec les turcs. Passé la frontiere, tu redescends et il faut trouver une place pour se garer.
Une fois les formalites terminées, tu prends la route et ce qui fait le plus drole, plus un trou, des bandes blanches, tu comprends qu’ici ils ont de la monnaie et c’est plus tranquille.
la sortie d’iran
des files de camions
un arc en ciel sur cet immense plateau
les gosses
chez BERNIS apres la stouff, mon pote CHRISTIAN avec le margnat village, ça aide
la pub saviem
A la douane
Sur la route, un peu de tout !!
Les photos de Christian Turcutto
Bonjour, voici les photos prises entre 1973 et 1976. Je roulais surtout sur les routes du moyen orient (Iran, Turquie, Syrie, Irak) sans oublier l’Italie et le Portugal et une partie de l’Europe (Angleterre, Allemagne, Autriche, Belgique…)
Sur les photos, on peut y voir des collègues comme Jean (avec sa barbe), Patrick Merle… et bien d »autres.
C’était le bon temps!
Quelques coupures de presse de Christian Turcutto :