Une journée en convoi exceptionnel

Aujourd’hui j’ai testé les convois exceptionnels en première catégorie pour le transport de postes de transfo électriques d’Orange au port autonome de Marseille.

Et donc je me suis dit que c’était peut-être l’occasion de faire un mini reportage pour FDR en presque direct live.

Donc voila le récit de ma journée:

Aujourd’hui 15/12/06 à 3h00, je me lève pour une journée de nouveautés personnelles, mon premier convoi exceptionnel entre Orange et Marseille. Le but, partir d’Alès à 4h00 pour récupérer la remorque à col de cygne chargée d’un poste de transformation électrique chez le client à Orange et vider à Marseille à 7H30 au port autonome.
Le voyage se fait sans encombre, hormis lors de l’arrivée au port et de l’accueil pourri des gars chargés de la sécurité pour le plan vigipirate.

Ensuite un poste de 30t ne se décharge donc pas à la main, il faut attendre le grutier qui doit être là en même temps que nous…
Bon il n’arrive qu’à 9h. On vide notre poste, je vais essayer de faire bref car l’arrimage et le déchargement d’un poste pourrait êre long à raconter et en endormir certains. Une chose amusante à noter, un batiment de 30t pendu au bout d’une grue peut être manipulé d’un seul bras par un gars frêle comme un briquet. La mise en place avec les mesures sur l’espace réservé se fait aussi à la main et le mètre dans l’autre pour mesurer.

Une fois le poste déchargé, retour chez le client à Orange pour le chargement d’un deuxième poste à décharger près du terminal d’embarquement pour l’Afrique sur le port toujours.
Au chargement, nous y sommes aux alentours de 11H30 tout va bien… le bitume qui sert d’étanchéité à la partie du poste à enterrer, est encore tout frais (merci pour mes gants neufs mdr), ainsi que le crépi sur la partie « haute » du batiment. D’après le gars qui nous charge, le poste a été fini en hâte et à l’arrache totale comme on dit (manque de joints de plafonds, mauvais perçages, etc…).

On redescend sur Marseille, en arrivant au port, on apprend qu’un des postes déchargé durant notre absence a fait une chute de 5cm car une élingue aurait glissé à cause d’un mauvais arrimage, m’enfin 5 cm pour une cabane de béton de 30t faîte dans des coffrages, ça a fait quelques dégâts, notamment des fissures et déplacement du toit du batiment.( le client final devait être content du travail de ces messieurs les pros du levage).

Ensuite on décharge, j’en profite une fois de plus pour mitrailler avec mon appareil photo et on range notre matos pour rentrer à la maison. C’est fini, plus de plaques convoi et autres gyrophares, ça faisait bien joli. (Guillaume30)