Voici une autre aventure très récente, et pour cause de notre ami Job. En effet, vous n'êtes pas sans savoir, que Job a un fils qui avait eu un très grave accident de la route, il y a quelques années. La fin de la procédure judiciaire entre les assurances a eue lieu il y a quelques mois. Elle c'est soldée par le versement d'un capital assez conséquent pour Seb, le fils de Job. Conséquent, certes, mais ce n'est pas le gros lot du loto, rassurez vous.
Bref comme tout jeune qui se respecte, comment va t'il dépenser son argent? Monter une boite de nuit, un magasin de tunning, bref que des idées, qui paraissaient un peu vouées à l'échec, par ses parents. jusqu'au jour où, il proposa à son père de créer une société de transports. Là, on vit aussitôt une paupière de Job remuer un peu. L'idée est bonne, car franchement Job ne s'éclate pas beaucoup avec son frigo, en tant que salarié. Comme Seb n'a pas d'attestation de capacité, son père doit donc se rendre responsable de la future boite.
Après discussion, et plusieurs recherches, ils ont établis une liste de boulots et contrats possibles. A savoir, soit faire de la traction en container, en frigo, en bâché, ou aussi des vitres pour St Gobain. Le prix moyen de transport étant sensiblement le même, cela tournait autour des 1€ du kilomètre. Après renseignements, la proposition de St Gobain, a été écartée, car cela concernait des voyages sur l'Europe entière et les Pays de l'Est, Job ne voyant pas son fils en plein hiver à Moscou. Un reportage dans le dernier magazine " les routiers", a un sujet sur ce transport justement. Mais se dit Job, "quand j'ai roulé à la Stouff, j'avais aussi 22 ans, alors...". Non finalement, on écarte ça.
Job ayant commencé son activité de transporteur en 84, il était alors salarié des transports Le Roy de Rennes. A l'époque il avait pu louer son tracteur, se servir des cartes de gas-oil et d'autoroutes, et en fin de mois, un décompte avait lieu entre les bénéfices et les dépenses. Ce qui permettait de pouvoir démarrer en avançant un minimum de fonds de roulement. L'idée était bonne et demandait à être creusée.
Le fils de Job roule alors pour la STAT de Rennes, il fait de la viande pendue en frigo toutes les nuits sur Lyon et le Nord de la France, au départ de notre chère Bretagne. Il profita d'une journée de son repos journalier pour rendre visite à cette noble institution couronnée. Ayant vu le Directeur de l'agence, qui avait déjà des tractionnaires, il lui proposa ses services. Le fait que papa ait été dans la boite a joué dans le verdict qui était positif. Nous sommes alors vers la fin du mois de juin de cette année.
Donc Job va à son tour emmerder le Directeur, afin d'avoir confirmation de ce qui avait été dit. Depuis vingt ans, les têtes et l'organisation de l'entreprise ont évidemment changées. Mis à part les bâtiments, il ne restait plus que Mr Gendrau le chef d'atelier, que Job connaissait. Et encore pas pour longtemps, car il doit partir en retraite vers la fin de l'année. Quand à l'organisation, il suffit de voir la vidéo sur leur site, http://www.leroylogistique.com/?contenu=download# ça n'a rien de comparable avec l'entreprise de 50 camions que Job avait connu avant. Enfin le principal étant acquis, à savoir, Le contrat pour un prix raisonnable, et toujours ce prêt de cartes. Après un rapide calcul, l'affaire se présente pas trop mal. L'aventure peut donc continuer, nous sommes au début du mois de juillet.
Reste donc le plus dur à faire, le parcours du combattant, à savoir trouver un tracteur blanc sans pub ni inscription, et avoir une licence.
Le fait que Job roule toute la semaine, mais que de temps en temps, il peut avoir quelques heures de libres en journée, comparé à son fils qui lui part le dimanche soir, et ne rentre que le week-end, font que c'est au vieux de faire le travail de construction de la boite.
Dans l'hypothèse où la société pourrait démarrer, il était donc prévu que c'est Seb qui ferait de la traction en premier. En fin d'année on établirait un bilan, et si celui-ci était positif, soit Job mets un deuxième camion en traction et lui dedans, soit il prends un porteur pour faire des petits lots en affrètement normal. Chose qu'il faisait déjà avec un Daily avant d'arrêter pour devenir salarié ( voir la fin du livre "la légende"). Cette deuxième solution étant préférable, car il ne se voit plus commander par des branleurs de 20 ans qui sortent des grandes écoles, sans jamais avoir conduit un poids lourd.
Bon, c'est donc le moment de s'affoler, car le début d'activité chez Le Roy est prévue pour le 04 septembre. C'est donc au tour de Job de chercher, faire les démarches pour monter une SARL. les démarches en question peuvent être faites par un particulier, ce n'est pas interdit, mais laborieux. Donc partons à la recherche d'un comptable capable de le faire. Après un arrangement sur le montant de l'opération ( environ 1000 €), l'expert nous présente un projet de statut qui nous convient. Il faut alors que ce comptable vienne spécialement pour nous un samedi, afin que nous soyons tous les trois présents pour remplir les documents. Il nous faut alors apporter des documents relativement simple à avoir: copie du livret de famille, pièces d'identités etc.
Ensuite il faut un rendez-vous avec le directeur de la banque pour ouvrir un compte afin de bloquer le capital de 15 000 €. Seulement le banquier veut les statuts. Cela reporte l'opération de quelques jours. A la lectures des statuts, le banquier oppose un veto formel. En effet n'oubliez pas que Job avait eu de gros soucis avec le fisc, il y a quelques années, et il est encore en rouge à la Banque de France jusqu'en juillet 2007. Donc les statuts nommant Job et son fils co-gérant ne sont pas les bienvenus. Tout est à refaire. Et on reporte d'une autre semaine. il suffit donc de nommer Job salarié attestataire, et Seb unique gérant. Donc après cet incident, notre cher banquier accepte le contrat et aussi les sous ( tu m'étonnes!!).
Ayant un lundi de libre, Seb fait un tour au centre de formalités des entreprises de Vannes, afin d'avoir la liste des documents à fournir. Hormis les statuts, les domiciliations et tout un tas de papiers introuvables, il faut une attestations de la DRE comme quoi la société est inscrite sur le registre des transporteurs. Ce qui est quand même comique, puisque Job ayant appelé Madame A à la DRE, il lui faut aussi pratiquement les mêmes documents, et l'inscription à la chambre de commerce. Déja il y a là un début d'imbroglio. Mais le fait de réunir tous les documents et renseignements nous emmènes à la fin du mois de juillet et les vacances se profilent à l'horizon. Ayant un doute, Job appelle la DRE et Mme A, lui confirme son départ en vacances, mais elle a une collègue pour la remplacer.
Bien me diriez vous mais les camions? Exact qu'en est il? En fait, il était hors de question d'en acheter un, voir même d'en prendre en leasing. Job ayant une certaine expérience dans le domaine, il valait mieux en louer un plus cher, mais dans les cas où le travail ne marcherait pas, on ne prendrait pas de risques, on rendrait le camion, point à la ligne.
Donc parallèlement aux démarches pour les papiers, il y eu les démarches pour le tracteur. Visites chez Aubrée à Rennes, concessionnaire Scania, dont nous attendons encore, à ce jour les tarifs. Il est évident que pour eux la location d'un véhicule ne les intéresse pas. Nous en achèterions 50 ou 100 d'un coup on serait à nos pieds. Bref c'est un garage à déconseiller. Visite chez Clovis à Nantes, puis le garage Mercedes à Vannes, RVI à Vannes, Daf à Vannes et enfin Fraikin à Vannes toujours. Pour Mercedes, il y a évidemment des neufs, mais délai de livraison fin octobre, quand à la location Chaterway il y a un dossier à remplir., Daf lui nous loue des tracteurs d'occasion de leur garage, pour un prix approchant celui d'un neuf. RVI, chez qui Job a été, disposait d'un Magnum neuf blanc qu'ils étaient prêt à louer, Ils ont donc demandés les coordonnées de la société, de Job etc. Puis quelques jours plus tard, la réponse fut nette, c'est non. En effet ils ont interrogés la Banque de France sur le nom de Job et non celui de son fils. L'affaire se présentait mal. Mais il restait Fraikin, qui leur proposa un tracteur disponible, un Stralis blanc de 430 ch, pour un prix raisonnable étant donné les prestations incluses dans le contrat. L'affaire est conclue et le camion réservé. Voila au moins une chose de faite.

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Viens ensuite les assurances, c'est encore à Job de faire le tour des boites pour avoir les meilleurs contrat. Là nous trouvons de tout. Même la réception d'un fax de 1m50 de long venant de la Macif transports de Paris. En fin de compte nous optons pour notre assureur voiture qui faisant office de courtier nous dégotes un contrat que Job trouve un peu cher, mais complet et sérieux. Ce qui est le principal, ne plus prendre de risques.
Étant déjà au 9 août, Job qui durant cette semaine a des horaires de travail du genre 3h30 du matin à 14h30 de l'après midi, prends sa Twingo, après son boulot et se tape les 250 km pour faire un aller retour à la DRE de Rennes. Évidemment Mme A n'est pas là, ce qui était prévu, mais Mme B, sa remplaçante non plus. Donc Job dépose son dossier, qui évidemment est incomplet voire même mal rempli. Bon il n'y a plus qu'à attendre le bon vouloir de Mme B. Cette gentille dame, ne comprends pas qu'étant attestataire de la nouvelle entreprise, il continue à travailler dans son actuel emploi.. Donc elle veut un contrat de travail signé par le fils de Job comme quoi son père est bien employé pour 10 heures par mois, pour faire les papiers etc... Ensuite c'est un coup de tampon du comptable qu'il faut mettre dans la case appropriée et qui certifie les comptes de la société. Bien, alors que la Sté n'a même pas de comptabilité encore puisqu'elle n'a pas encore commencée son activité. Enfin tampon il faut, tampon il y a.
Nous arrivons au 25 août et cela traîne encore. Seb pique sa colère et informe Job qu'il arrête son emploi pour pouvoir s'occuper de cette inscription. Job le lui déconseille, car de la manière que c'est parti, ce n'est pas sûr que la société va pouvoir naître. Tant pis il prends le risque et le mardi 29 août, au petit matin, en revenant de son tour de Lyon, notre ami Seb prends ses affaires et laisse non sans regret son Volvo sur le parking de la STAT.
Toujours ce mardi, il va voir madame A, la fonctionnaire de la DRE, qui est revenue de ses vacances. Il apprends entre autres choses, qu'il faut que Job produise une attestation bancaire comme quoi il a une procuration sur le compte de la société. Petite visite à la banque où le banquier refuse la procuration pour les raisons invoquées plus haut, à savoir son inscription en rouge. Là Job et son fils font triste mine, le projet tombe à l'eau si près du but. Il y a aussi le fait que Job doit quitter sa place actuelle, afin d'être à 100 % dans la société, car il y a eu beaucoup de problèmes avec des attestataires qui louaient leurs diplômes à des pseudos transporteurs, qui cassaient le marché et s'en allait; Maintenant c'est fini, l'attestataire doit travailler au sein de son entreprise.
Que faire? Ce serait vraiment con de tout lâcher maintenant, la femme de Job qui était contre le projet, jubile. Job, fait un peu la gueule, il devra rester avec son frigo et ses foies et carcasses, Seb est non seulement déçu mais il n'a plus de boulot.
Poussée d'énergie de Seb, il se décide pour aller voir à Rennes, le directeur de la DRE. Il parlemente, mets en valeurs son accident, la Cotorep qui en résulte, etc. Bref il obtient une dérogation de la procuration bancaire, jusqu'en septembre 2007. Tout repars, et on continue. L'inscription en rouge de la BdF étant jusqu'en juillet 2007, la dérogation jusqu'en septembre 2007, c'est du tout bon.
Donc Job n'a plus le choix, dès le samedi 02 septembre, il envoie sa lettre recommandée à son chef. Le dernier jour de travail est donc prévu le mercredi 13. Quand madame Job a appris ça, elle a fait des bonds, et la gueule aussi. Jusqu'à parler de divorce, mais évidemment, il n'en était rien, les petites menaces dans un couple sont courantes, et au vu des problèmes passés, c'est relativement normal qu'elle s'inquiète un peu.
Le sort de Seb étant réglé, il reste celui de Job, qui n'était pas prévu si tôt. Bref Job se lance pour un porteur et pour des transports de petits lots. Revisite chez Fraikin, qui connaissait le projet, mais qui maintenant ont deux petites semaines pour trouver un porteur, avec couchette et hayon.
Parti sur sa lancée, mardi 5 septembre, Seb va encore à la DRE dès l'ouverture avec tout le reste des documents, dont l'attestation de l'employeur de Job, qui prouve bien que Job quitte son employeur le 13. La confiance règne chez les fonctionnaires. Il a confirmation que le dossier est bon et complet.
Jeudi 7 septembre, Job va voir l'assureur pour le futur porteur. Les conditions étant moins draconiennes, le tarif des cotisations doit baisser un peu par rapport au Stralis, ce qui compensera le coût élevé du poste assurances.
Ensuite petite visite au vendeur des téléphones. Après renseignements, il existe une carte PCMCIA, que l'on enquille dans un ordinateur portable afin d'avoir Internet sur la route, et ainsi pouvoir se connecter sur les bourses de fret. A priori, le coût de l'abonnement communication et celui des bourses de fret reviennent moins cher que celui du minitel dans le temps. Cet équipement est prévu pour le camion de Job.
Vendredi 8 septembre, au courrier Seb reçoit l'attestation d'inscription au registre des transporteurs. Il va aussitôt à la chambre de commerce, qui avait déjà reçu une partie des papiers depuis longtemps. La fille qui s'occupe du dossier lui promets de faire au plus vite.
Lundi 11 septembre 14h30, Job a un coup de fil de son gars: " C'a y est j'ai les K bis, je te rejoins où?". " Je t'attends au magasin de téléphones". Maintenant qu'il y a les K bis, et donc le numéro SIRET, le fameux duo peut signer un contrat pour avoir deux téléphones portables pour les camions, ainsi que la carte pcmcia pour avoir internet dans le camion de Job. Un peu plus tard dans la journée, Job prépare le contrat pour les bourses d'affrêtements. Puis comme il est trop tard pour les mettre à la poste, ce sera fait le lendemain mardi. Mais il est inquiet, car dans le meilleur des cas, les lettres arriveront mercredi chez leurs destinataires, et il avait prévu que tout soit en ordre pour le week end.
Mardi 12 septembre. Dans la matinée, Job poste ses contrats. on lui propose de les mettre en colissimo pour être sûr que les lettres seront arrivées demain. mais à 15 € la lettre, Job renonce, il mettra un timbre normal. Ensuite, il va voir l'imprimeur qu'il lui avait fait ses lettres de voiture, il y a ....6 ans déja. La chance veut, qu'ils ont encore la matrice des liasses, mais elles sont au nom de son ancienne entreprise, il faudra le changer. Donc théoriquement pour vendredi soir, il doit avoir les liasses ainsi que le tampon de la société.
Dans l'après-midi, Seb a rendez-vous avec le gars de chez Fraikin. Il signe son contrat de location pour le tracteur, disponible pour vendredi. Par contre le porteur pour Job, c'est plus compliqué, ça ne court pas les rues, et ceux qu'ils ont sont déja sous contrat, mais ça devrait le faire pour vendredi aussi. Maintenant, est ce que ce sera un 19 t avec hayon et couchette, ce sera moins sûr. Dans un premier temps, Job a l'impréssion qu'il va récuperer un 12t sans couchette, enfin, il verra.
Depuis le début de la matinée Seb essaye d'appeler la DRE de Rennes, mais personne ne répond au téléphone. Soit il ne fait pas le bon numéro, soit les fonctionnaires sont encore en vacances ou en RTT, bizarre. Normalement demain mercredi, il doit passer là-bas récupérer ses licences, puis aller voir son futur affréteur.
Mercredi 13 septembre. Le fils de Job est à la première heure à la DRE de Rennes. Il dépose la totalité de son dossier. Après contrôle, il est bon. Seulement les licences ne seront prêtes que vendredi matin. Pas de chances, il comptait les ramener avec lui à la maison. Il passe voir son futur affréteur, et conviennent d'un rendez-vous pour le vendredi après-midi, afin de mettre au point le premier voyage, lundi prochain.
Job de son coté a appelé le loueur de camions, pour confirmer que les deux véhicules seront pris en fin de journée de vendredi. Sur ce coup Job apprends qu'il va sans doute avoir un 19T Mercedes, mais pas un bâché, ce sera un fourgon dans un premier temps. Il voulait prifiter de sa journée pour vider son garage, afin de récupérer des palettes Eur, et son transpalette, mais depuis le matin, il pleut. Oui pour une fois, il pleut en Bretagne, il y en a qui vont être content de critiquer.
Les relations de Job avec son épouse sont bizarre. Elle a l'air de s'être calmée, mais on sent bien qu'elle n'est pas tranquille du tout. De temps en temps il y a quelques pics de lançés, dans le genre: " ha! tu ranges tes affaires, tu vas déménager?". Pas méchant, mais ça devient lourd par moment. Les nuits sont courtes, car elle fait des insomnies, en plus, donc ce n'est pas pour arranger les choses. Il est temps que la semaine se termine. Job est sûr qu'il n'est pas passé loin du clash, mais il y a quelques années, c'était pire que ça et il n'y a pas eu de problèmes. Sans doute que madame redoute que ça recommence. Pourtant Job n'est pas assez con pour refaire les mêmes conneries, quand même.
Jeudi 14 septembre
Pas grand choses à faire aujourd'hui. Job téléphone chez Téléroute, pas de chance, ils n'ont soi-disant pas encore eu le courrier pour valider le contrat. Il lui faut rappeler lundi. De plus toujours pas de nouvelles de la carte pcmcia pour l'ordinateur portable.
Vendredi 15 septembre
Le grand jour, Seb est dès l'ouverture dans les bureaux de la DRE, et en ressort victorieux, il a ses licences. ENFIN. Puis il va chez Le Roy pour préparer son premier voyage. il téléphonera samedi pour savoir où il ira.
Pendant ce temps, Job vide son garage pour ressortir un lot de palettes europe, pour son porteur. Puis vers 15h30, il va à l'imprimerie. son tampon est fait, mais les feuilles de route ne seront prêtes que mardi midi. Décidemment. Mais comme il n'a toujours pas la carte, ni l'abonnement téléroute, il n'est plus à deux jours près.
Ensuite Job va à Vannes chercher un minitel de bureau. Un vulgaire minitel, qui lui permetera de chercher un peu de fret en attendant la fameuse carte pour l'ordinateur. Vers 17h30 il rejoint son fils chez Fraikin. Le tracteur pour Seb est prêt, le porteur pour Job aussi. Mais c'est un camion provisoire en attendant un mieux qui devrait arriver dans deux ou trois semaines. Job récupère un actros qui a 600 000 km. Ca peut aller, mais c'est le hayon à l'arrière qui n'est pas terrible. Il avait pourtant insisté pour ne pas avoir un truc comme ça, mais un repliable. Enfin, si ce n'est que pour trois semaines, il fera avec.
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En ce qui concerne la vie de famille de Job, cela va mieux. Le plus dur est passé, et il n'est pour l'instant plus question d'être mis à la porte. Seulement il n'a plus le choix, cette fois-çi, il doit jouer gagnant sur tous les fronts, et honnêtement.
Et voila la société SLBS est née, il n'y a plus qu'à la faire vivre maintenant. L'accouchement a été long, difficile et laborieux. Quand on pense qu'en 1996, Job a créé sa société au Luxembourg en .............2 heures, oui, deux heures, c'est dingue. Un notaire était venu au bureau à Luxembourg ville, pour faire les papiers, puis rdv avec le Directeur de la Banque Générale du Luxembourg, dépôt des fonds, ouverture des comptes. Retour au bureau, avec le notaire qui entre temps avait eu les numéros CEE, et toutes les autorisations nécessaires. Au bout de deux heures, Job avait tous les documents pour commencer à travailler.
Il faut vraiment en vouloir pour rester en France. Si nous n'étions pas si loin du Luxembourg, nous y serions repartis, mais là bas, il n'y a pas .................la mer.
Pat56
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