Voyage à Nevers...

 

Comme vous le savez tous, il y avait un repas organisé pour les adhérents du site " fierdetreroutier . com", à Nevers. Qui a dit " je ne savais pas" ?

   Ayant loupé celui de l'année dernière, car il était trop tard pour moi de prendre des vacances, je m'y suis pris à temps cette année.

   Dès que la date officielle a été fixée au 6 mai, j'ai profité pour poser ma journée du vendredi. Ma femme quant à elle, ne pouvant faire autrement, a travaillée cette journée du vendredi. Elle a un salon de coiffure. Ne pouvant pas lâcher son mari d'une semelle, elle s'est sentie obligée de venir aussi à Nevers. Non, je suis un peu méchant. En fait comme elle ne sort pas souvent de la région, ce fût l'occasion pour elle de se changer les idées.

   Donc ayant fini son travail vendredi vers 19 heures, et ayant pris un rapide repas, nous partons avec la voiture de notre fils ( une Seat Léon), direction Nevers, à 20h.

   Le changement de voiture étant prévu depuis longtemps, notre fils avait pris notre Seat Ibiza, et nous donc, la sienne. Ce qui me permettait de l'essayer, et surtout d'essayer ses nouvelles jantes larges à bâtons, à la con. Oui à la con, car dès les premiers mètres, j'ai calé. Chose qui va se reproduire plusieurs fois dans le week-end, car la dimension des pneus n'est plus standard et il faut jouer de l'embrayage pour que la charêtte décolle.

   Nous partons donc de chez nous, près de Vannes (en Bretagne), direction Tours, qui sera notre base pour le soir. En effet, grâce à Internet, nous avons réservés une chambre d'hôtel au  "Star hôtel", de Tours sud. Bon je vous fais grâce du voyage, qui n'a rien de bien folichon, si ce n'est un arrêt café à la sortie d'Angers.

   Le plus intéressant est notre arrivée à Tours. Ayant repéré sur Internet le plan de l'hôtel, nous sommes arrivés dans le quartier, de nuit évidemment, vers minuit. Il y avait plein d'hôtels, que ce soit Novotel, Formule 1, Campanile etc. A chaque rond point il y avait, ce qui est classique des petites pancartes directionnelles, dont celle de notre hôtel. Nous avons donc tournés pendant une demie-heure et nous n'avons rien trouvé. Déjà fatigué et énervé de ce fait, je vais dans un restaurant demander mon chemin. En fait l'hôtel était juste derrière mais non éclairé. Dans le noir complet. On n'était pas près de le trouver. Bon alors, je tape le code de la porte et miracle elle s'ouvre. D'habitude j'ai moins de chance que ça. Puis nous nous retrouvons dans une chambre, vieillotte digne des vieux 1 étoile. Le problème c'est que là, c'était un 2 étoiles. Le petit dèj étant prévu à 8h le lendemain matin, et nous décollant à 7h, nous avons donc économisés deux fois 7 €. Enfin, économisés est un bien grand mot puisque nous l'avons pris dans un village plus loin.

   Samedi 6 mai, ça me dit quelque chose. Ha oui!! nous avons un rencard à Nevers. Donc cap à l'est. J'ai donc pris la fameuse RN 76 direction Bourges. Histoire de me rappeler de bons et aussi mauvais souvenirs, du temps où je faisais de l'Italie, ou du Lyon, il y a  une bonne vingtaine d'années. Mais en fait cette route est pratiquement déviée tout le long, on ne passe plus dans les villages. Grosse déception, et les détours que nous faisons, histoire de reprendre les vieilles habitudes, nous mettent en retard sur le planning. Donc un peu avant Vierzon, c'est Autoroute jusqu'à Bourges.

    A Bourges nous allons confirmer notre arrivée à l'hôtel, qui était déjà réservé. Cette fois, pour le même prix que celui de la veille, nous avons droit à des prestations nettement plus intéressantes. Ensuit direction Nevers.

   En arrivant dans la zone où se trouve le fameux restaurant, nous avons une bonne demie-heure d'avance. Voulant quand même repérer le coin, on ne sait jamais, il faut tout prévoir dans la vie, nous voyons dans un hôtel à coté toute une escouade de CRS avec les voitures et les cars. Là on s'est posés la question: " Serais-ce pour les gens du site?" En fait non, et je n'ai pas voulu savoir pourquoi ils étaient là.

   Enfin l'heure fatidique approche. Sur le parking du resto, nous trouvons deux couples, dont un qui s'en va. Celui qui reste faisant partie de nos amis, nous avons donc lié connaissance avec Monsieur Théo 61, et Madame. Ensuite nous retrouvons à l'intérieur, devinez où? Au bar, Jack selere, Inaccessible et son mari ainsi que Mademoiselle Papillon. Je peux vous garantir que cela fait tout drôle quand on voit de visu pour la première fois des personnes du site. On a un sentiment indescriptible. C'est un instant tellement attendu qui fait, que l'on aimerait qu'il dure longtemps, afin de le savourer.

   Dans les minutes suivantes, ce fut le tour de Pierre Marie, de Hakim,  de Drazick, Lagaffe, Fast et Nico. Je ne peux pas les citer tous, mais franchement quelle émotion!. Puis le clou du spectacle, je veux dire l'arrivée du vrai Phil, et de Bibi. Pour les autres je ne sais pas, mais pour moi, c'était fort, mon rythme cardiaque a du presque doublé. Pensez vous, cela fait presque un an que je les ais au téléphone, j'ai leurs photos, et là, ils sont devant moi en chair et en os. Dur.

   Après toutes les présentations d'usage, les photos, etc. Il y a déjà un sujet d'inquiétude, Patoche et son mari, sont en panne vers Nemours. Ève qui les a au téléphone commence à être contrariée. Puis nous passons dans la salle du resto. Moment délicat s'il en est, celui de se placer. Il y a deux rangées de tables, placées en long et qui sont reliées en bout par une table en travers accueillant trois convives. Sur ces trois places, où nous mettons notre chef préféré et son épouse, il y a eu un problème pour trouver le troisième. Cet honneur reviendra donc à patrice 69.

   Personnellement je me trouve à coté de Théo 61 et de Julien. Chose bizarre en fait les Bretons présents sont ensemble et c'est le hasard.

   Mais vient l'heure de l'apéro, nous avons droit finalement au kir classique. Les discussions avancent bon train, les gens se déplacent, pour faire des photos, les blagues fusent. Beaucoup de participants se connaissaient déjà, ce qui n'était pas notre cas. Après une période d'observation, je me suis permis de converser avec quelques uns, entre les plats. Pendant l'apéro, notre ami Nico sort sa tête de moine. Non ce n'est pas une cochonnerie, c'est un fromage suisse. D'ailleurs on le voit bien sur les photos en train de faire sa préparation et ainsi nous avons pu en goûter. Sache, Nico qu'il est vachement bon ton fromage. Pour parler djeunes, il est bon grave.

   Pour la suite du repas, il a fallu allez se servir au buffet. Chose classique et habituelle dans un relais routier. Le soucis est que certains mets devaient être préparés ou récupérés la veille sur les tables. Manifestement on voit le manque de fraîcheur.

   S'en suit, le plat de résistance, qui est au choix, soit du lapin, soit du mouton, et rien d'autres. Pour ceux qui n'aimaient pas ça, et bien........ tant pis. A moi comme à beaucoup d'autres qui avaient pris le mouton, je peux vous assurez qu'il n'était pas des plus chaud. Dans certaines assiettes, la viande était même parsemée de nerfs. Bref ce n'était pas de ce coté là, qu'il fallait s'attendre à festoyer.

   Puis nous arrivons au fromage, toujours pas de Patoche, mais nous savons que Duduche est descendu de Paris et les prends en remorque pour venir au resto. Duduche qui dans un premier temps devait venir et qui s'était décommandé pour raisons familiales. Donc pour le fromage, il faut aller le chercher au buffet et par la même occasion, nous prenons le dessert. Ce fromage étant manifestement industriel, il n'y a pas lieu de le comparer à celui de Nico. Quand à la petite crème au chocolat que j'avais eu le bonheur de prendre, la couche superficielle qui est naturellement dure, était tellement épaisse que je pense qu'elle avait été présentée pendant au moins deux jours sur les tables.

   A la suite de tout cela, il y a encore le café. Fadasse et en plus c'était du café de cafetière et non expresso. Quand il arrive dans les tasses, il est tiède, voir froid.

   Bref pour faire court, la qualité des rencontres sont extraordinaires, mais la qualité de la bouffe, médiocre. D'ailleurs, il est même souhaitable que pour la prochaine édition nous devrions prendre un autre établissement. Quitte à réserver dans un resto non pas routier mais touristique. Sachant que le coût de ce repas était de 14 € par personne, pour un menu ouvrier dégueulasse, nous pouvons quand même mettre 10 € de plus pour bien manger dans un resto touristique ou pas. Le supplément ne paraissant pas grand chose au vu des sommes engagées dans les frais d'essence, d'hôtel et du week end.

   Donc après ce repas " gargantuesque", tout le monde ou presque circule, afin de discuter blaguer etc.. Vient enfin le moment où Duduche et Patoche arrivent. Grand moment que celui là, une BMW en remorque. Tous les projecteurs et les appareils photos sont braqués sur eux. C'est la grosse partie de rigolade. Enfin, on s'en doute une délivrance pour Eve, elle rencontre sa Patoche. Depuis le temps qu'elle attendait ça la nouvelle routière.

   Mais déjà l'heure tourne, quelques personnes pensent déjà au retour. le parking du resto se vide peu à peu. Putain que la journée à passée vite. Finalement un regret, celui de ne pas avoir parler avec tout le monde. Mais nous n'avons pas eu le temps. J'ai personnellement discuté un peu avec Jack, Pierre Marie, et quelques autres, mais pas Hakim. J'aurais eu beaucoup de chose à lui demander, et à bien d'autres aussi, je m'en excuse devant tous. Mais pour une première fois je suis déjà heureux de vous avoir vus. La prochaine fois, je ne perdrais pas autant de temps à manger et à filmer. Quand on pense qu'au départ, il s'agit d'un mec qui à ouvert un site Internet sur les camions, et que par la suite des hommes et des femmes se déplacent de toute la France, non de l'Europe ( il y avait Nico le Suisse), pour venir manger une petite bouffe afin d'être ensemble.

   Certains vont jouer la troisième mi-temps le soir, mais beaucoup regagnent leurs pénates. Quant à nous deux, mon épouse et moi, nous rejoignons Bourges, heureux quand même.

   Je continue malgré tout la suite de notre week end, mais cela va allez assez vite rassurez vous. Nous avons enfin mangés un bon repas le soir dans la ville de Bourges, cela après avoir essuyés une averse dans les rues quand nous cherchions ce fameux resto. Et en plus il y en a ici qui disent qu'il pleut toujours en Bretagne, mauvaises langues, va!!

   Dimanche matin, après une bonne nuit de sommeil. Si, si de sommeil, nous reprenons la route, direction Vierzon par la nationale. Pour ce qui connaissent, un peu plus loin, je comptais prendre un café au routier de Langon. Non seulement c'était fermé, mais il n'y avait plus de routier, et vu l'herbe qui avait envahie le parking, cela devait faire très longtemps que les camions ne s'arrêtaient plus ici.

   Puis, petite visite à mon " château personnel ", comme je l'ai dit dans un post, le château de Chambord. J'en suis fana de ce château, nous avons été le voir au moins 5 ou 6 fois, on ne s'en lasse pas. Ensuite, visite de Blois.

   Mince le téléphone, comme je conduis ma femme décroche, c'est Phil. Bon j'ai compris, autant que j'essaye de me garer car comme à son habitude il y en a pour une heure.

   Perdu il y en a eu pour 45 minutes. T'inquiètes pas Phil, tu sais bien que je t'aime bien et que je suis content quand tu appelles, même à 5h du matin.

   Le soir, nous retournons à l'hôtel à Tours, mais cette fois, " chat averti, craint l'eau froide", nous allons au Brit hôtel à coté de l'autre. Là non plus il n'y a pas photo, le second est meilleur que le premier.

   Nous voila enfin le lundi. Déjà la fin des "vacances". Nous nous arrêtons, ho, cruel destin!! , manger le midi au ........Mac do. C'est fou la vie quand même. Bon disons que ça rempli un peu l'estomac, mais je n'y reviendrais pas tous les jours. En plus ils n'ont pas voulu me donner le menu enfant pour avoir les jeux.

   Vers 18 h le lundi soir, nous voici enfin à la maison. J'appelle mon gars, pour lui dire que nous sommes rentrés. Dans les minutes qui suivent, il nous ramène notre voiture. " C'est mou, il n'y a pas de reprises, maintenant je garde la mienne". Ben tiens! la sienne c'est une diesel de 115 chevaux et la notre un essence 75 chevaux. Vu la route que l'on fait maintenant , cela suffit bien.

   En résumé, un week end fabuleux, et le mot est faible. Vous le comprendrez aisément si vous avez lu ma dernière chronique. La bouffe dégueulasse, mais ce n'est pas grave. Une chose est sûre, si vous le pouvez, venez la prochaine fois, et surtout dépêchez vous de discuter avec tout le monde, car croyez moi, une après-midi cela passe vite et le soir on se retrouve tout seul, avec toutes les questions et les sujets que l'on aurait aimés parler et que manifestement on a passé à coté. L'idéal serait un repas sur deux ou trois jours, de façon à mieux connaître les gens.

   En conclusion: merci à tous et ne repleurez pas encore, ça me gène.

Pat56

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