Les deux jugements sont tombés le même jour.

D'un côté, le tribunal des Ardennes a condamné le chauffard qui avait fauché un gendarme à 30 ans de prison dont une peine de sureté de 20 ans considérant que le meurtre avait été délibéré….

De l'autre, le tribunal de Marseille a simplement dédouané les assassins du petit Nelson (14 ans) Les deux pandores jouaient aux cow boys avec la voiture de fonction, ignorant les limitations de vitesse et les passages protégés, ils n'étaient même pas en mission au moment des faits.

Deux poids deux mesures…

La mort d'un enfant pèse moins lourd que celle d'un gendarme

On n'a pas le droit de tuer avec sa voiture, et un assassin routier doit être condamné. Je passe ma vie sur les routes et, de la tôle froissée et de la viande broyée, j'en ai vu plus que ma dose et je ne m'habitue pas à ce spectacle.

Mais, que les serviteurs de la loi aient le droit de s'affranchir de cette loi qu'ils sont censé faire respecter, je ne supporte pas.

Quand je vois les gendarmes de mon patelin (Corbas à côté de Lyon) s'autoriser de rouler comme des cons en oubliant allègrement les clignotants et les limitations de vitesse, je ne trouve pas ça normal.

Si les tribunaux confortent nos pandores à violer les lois en toute impunité, c'est à désespérer de ces mêmes lois censées nous protéger.

Comment le Flic qui vient me racketter pour un dépassement d'une minute peut il avoir le courage de me parler de sécurité routière alors qu'il n'est pas concerné par cette sécurité ?

Comment peut-il me faire un sermon sur un dépassement de vitesse 20 m avant le panneau de fin d'agglomération alors qu'il peut traverser cette même agglomération à plus de 70 kms/h en ne risquant qu'un maximum d'un an avec sursis s'il fauche un gamin à la sortie de l'école ?

Ce même Gendarme qui refusera de se déplacer si je suis agressé en plaine nuit, ils n'interviennent qu'aux heures d'ouverture des bureaux et, la priorité des priorités, c'est de ramasser un maximum de fric avec les radars, la lutte contre la délinquance (qui est en constante augmentation) passe en second plan.

Que la justice aux ordres autorise toutes les dérives de nos Rambo d'opérette, ça amène une haine de la force publique inutile et contre productive. Donc nos chers policiers sont à l'affut de la moindre incartade routière, sanctionnant sévèrement le moindre dépassement de vitesse en rase campagne ont le droite de foncer à tombeau ouvert en centre ville et de rouler sur nos enfants, et on s'étonne d'entendre des commentaires haineux. Le malheureux gendarme qui a été fauché par une voiture du côté d'Auxerre à suscité des phrases du genre :

« Ben ça en fera un de moins pour nous racketter des points »

J'ai entendu ce commentaire dans un restaurant router et ça fait froid dans le dos une telle haine.

Mais, le respect se mérite et, si les garants des institutions, ceux qui sont les protecteurs du droit, ne sont pas concernés par ces lois, on se retrouve au temps de la justice du Roy, de la lettre de cachet et de la France des Aristocrate et de gueux.

Des prébendes reçues en héritage et de la sureté du roy aux pouvoir discrétionnaires

Le juge d'Outreau, qui a poussé un des innocents condamnés sans jugement au suicide, continue d'exercer mais, il a reçu un blâme.

Ben oui quoi, un peut de retenue que diantre!...

 

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