En vrac dans mes souvenirs :
J'ai eu la chance de rencontrer la grosse Josette, qui fût une des pionnières à descendre en Irak, à la douane de Bassorah.
De mon coté, j'ai pris une pierre dans le pare brise. C'était classique sur ces parcours... Pour une bouteille de pastis, il aurait pû être changé au chantier de Creusot-Loire. Pour du backshish. Mais rien. Il a fallu remonter 2500 kilomètres, jusqu'à Istambul au LOndra Camping. Là, il fût acheté par Mr Thénot.
Depuis ce temps, j'ai les yeux qui coulent à cause des intempéries reçues au cours de cette remontée, moustiques, poussières, etc, no comment...
Bons souvenirs : Le café à Saulieu chez Mr Loiseau ; la descente de la Rochepot ; la montée sur la neige ; le sablage à la pelle en attendant les cantonniers. Celà n'a pas changé depuis.
Un endroit difficile, le Crocodile entre Stuttgart et Ulm, reçu l'appui de la croix rouge allemande : sandwich saussices, c'était les neiges de printemps, les autoroutes n'avaient que 2 voies.
Que sont devenus les auto-stoppeurs de la Porte d'Italie, via le sud? Les Beatniks de retour de Katmandou, pris en charge à la douane de Téhéran : RDV préconnisé par le guide des routards. Si l'un d'eux m'a envoyé un mot du Canada, l'autre m'a accordé un grand moment au MIN de Rungis. Pour tous les autres : silence sur toute la ligne. Au revoir, pas merci!
Je voudrais aussi faire passer un grand bonjour à Claude Sarraute qui déjeunait souvent avec nous, et bien sur, mes sincères condoléances à la famille Meynier.