LE GPS Takara GP54

par Power600

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"Tournez à droite!"
"Au rond point prenez la deuxième sortie!"
"Recalcul de l'itinéraire"
Tiens, le GPS s'est encore vautré. Il était temps qu'il réagisse d'ailleurs, encore 500 mètres et je tombais dans l'océan Atlantique. D'habitude il se contente de vouloir m'envoyer dans des impasses. Ou bien il trouve une route qui n'existe pas. Il y a peu il a tenté de me faire prendre un rond point dans le mauvais sens. Il est fou dans sa tête lui.
Il est très courant qu'il fasse un itinéraire par des petites routes parce qu'il croit qu'on y roule toujours à 90 km/h. Cet appareil a un certain sens de l'humour.
Il contient une série de cartes qui n'est pas du tout à jour bien que récente, datant de 2008. Des routes qui seront ouvertes dans un avenir plus ou moins long y sont indiquées et le GPS les met dans ses itinéraires.
D'autres routes y sont dans l'état où elles étaient il y a 20 ans ou plus. Ainsi une route à Tanis (50) qui a été coupée par la nationale 175 est donc une impasse depuis des années mais la carte montre une route passant sous la nationale. Sur ce GPS ce n'est qu'une erreur parmi des milliers. Il est à noter que celle ci est reproduite par la grande majorité des GPS et aussi par le site Mappy.com.

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Le GPS: C'est un Takara GP54. Le français Takara est un importateur des GPS fabriqués par le chinois YF International. Takara offre une gamme d'une dizaine de modèles.

 

Ce modèle est livré avec un stylet qui se range dans le corps de l'appareil. La batterie est amovible, chose peu courante sur les GPS

Il dispose d'une prise pour câble USB (câble non fourni), d'un logement pour une carte microSD et d'une prise d'alimentation pour câble d'allume-cigare (celui-là est quand même fourni).

La carte microSD prend peu de place mais elle est plus chère qu'une carte SD classique.

Ce GPS peut lire des videos et des images chargées sur la carte microSD.

 

Ses caractéristiques sont assez banales pour un GPS de cette génération. Une puce SiRFAtlasIV censée être supérieure à l'actuelle SiRFstar III, un processeur central ARM11 à 500 MHz moins puissant que son concurrent de chez Samsung qui tourne à 450 MHz, une mémoire vive limitée à 64 Mo et une mémoire de masse (en quelque sorte son disque dur) qui sortait tout de même de l'ordinaire au moment de sa sortie avec une capacité 2 Go.

L'aspect terni de l'écran sur la première image vient du plastique de protection resté sur l'écran. Je l'ai laissé en constatant que ça fonctionnait avec, ça protègera la surface de l'écran tant que ça tiendra. L'affichage est net et ne souffre pas de critique particulière, en dehors du fait que plus rien n'est visible si le soleil donne sur l'écran et ce n'est pas dû au plastique resté dessus. Ce GPS était pourtant présenté comme n'y étant pas sensible, on se rend vite compte que c'est faux.
La ventouse fournie ne souffre aucune critique. Elle ne se décolle pas et maintient parfaitement le GPS.
L'écran tactile a une diagonale de 4.3", nettement plus pratique que les petits zigouigouis de 2.5" qui font plus penser à un grand timbre poste qu'autre chose.

Les GPS sont des micro-ordinateurs et ont un système d'exploitation. Certains fonctionnent sous Linux comme ceux de Tomtom et d'autres ont une version spéciale de Windows comme le GP54. Windows CE, conçu pour les petits appareils de faible puissance.

 

Le Windows CE version 6.00 est allégé au maximum.

<= Il est pratiquement inutilisable en tant que tel mais ce n'est en rien un problème car ce n'est pas le but premier du GPS.Son rôle consiste à assurer le démarrage du GPS puis à lancer le logiciel de navigation, et à gérer quelques fonctionnalités comme la connexion à un ordinateur via un câble USB par exemple.

Faire cette image a demandé un petit bidouillage pour accéder à Windows, en utilisation normale le système d'exploitation reste totalement invisible comme sur tous les GPS. Le logiciel de navigation du GP54 est iGO8 de l'éditeur israëlo-hongrois Nav'n'Go.

 

Ce logiciel demande au départ un petit temps de prise en main car il est doté de nombreuses possibilités de réglage. C'est du au fait qu'il est conçu pour être installé sur de nombreux types d'appareils, aussi bien tous types de GPS que des "PDA", certains étant dotés de puces GPS.
Le GPS contient 22 cartes de pays et territoires d'Europe fournies par TeleAtlas. Elles datent toutes de 2008, aussi il est inévitable que maintenant en 2010 il y ait quelques erreurs. Il est pratiquement impossible d'avoir une carte 100% exacte.

 

Ici par exemple, je suis à quai dans la réserve d'un hypermarché qui vient de se déplacer dans des locaux neufs.

Le rond point neuf placé devant le site du magasin est logiquement inconnu du GPS. On ne peut évidemment pas incrimer le GPS ou le fournisseur de la carte pour ce type d'erreur sur une carte de plus d'un an =>

En revanche, il n'est pas admissible de trouver celle ci. L'erreur de Tanis. Cette route en blanc qui traverse la nationale 175 sur la carte, ne le fait pas sur le terrain. Elle s'est transformée en deux impasses qui finissent près de la nationale de chaque côté. Si le GPS est amené à trouver un itinéraire à cet endroit il choisira de passer par là bien que ça ne soit pas possible. Or cette route a été coupée pour la nationale il y a des années, il est anormal qu'une carte fournie en 2008 ne le reproduise pas.

Voici ce que devrait afficher la carte. Les GPS de Garmin et de Navigon pour ne citer que ceux-là, reproduisent bien la réalité du terrain, au moins à cet endroit. Peut-être ont-ils des erreurs ailleurs là où les cartes de TelaAtlas sont justes.
Tous les GPS utilisant les cartes de TeleAtlas comme Tomtom ont cette erreur.
Problème, les cartes comportent de nombreuses erreurs de ce genre et il n'est pas rare que le GPS calcule un itinéraire erroné.

 

Le GPS vient de me dire de prendre la troisième sortie au rond point. Or il n'y a pas de troisième sortie, il n'y a même pas de rond point du tout. Peut-être est-il prévu la construction d'un rond point à cet endroit mais même si c'est le cas, le GPS le prend en compte à tort et calcule là aussi un itinéraire erroné. Dans ce cas précis ça ne pose pas un gros problème mais il est arrivé qu'il trouve un itinéraire inutilisable parce qu'un échangeur à emprunter n'est tout simplement pas là.

 

<= Le GPS ne sait plus où il est. Je suis sur la nationale 165 et il a subitement décidé qu'il était sur la petite route qui la longe. En cause, une mauvaise position de la nationale sur la carte. Le logiciel iGO8 a un algorithme d'alignement de la position à la route pour annuler les erreurs dues à l'imprécision des données qu'il reçoit de la puce et des imprécisions de la carte. Ici la route est si mal positionnée sur la carte que le GPS croit être sur une autre route. Cela est relativement courant et au vu du prix élevé de ces cartes on est en droit d'attendre du cartographe qu'il fournisse un meilleur travail. Les routes sont en général sérieuses et ne s'amusent pas à se déplacer pour rigoler,et TelaAtlas pourrait tout de même les mettre directement au bon endroit sur ses cartes.
Avec un GPS Tomtom équipé aussi de cartes de TelaAtlas, j'ai eu la surprise de constater à Vitré (35) qu'il voulait me faire entrer dans une maison pour atteindre la rue derrière. Quand un GPS veut aller au plus court, il ne lésine pas....
La carte ne manque pas d'autres erreurs pour le moins douteuses.

 

Le GPS indique qu'il y a une route à prendre à droite. Même en regardant sous l'église je n'ai trouvé aucune route à cet endroit.

 

 

L'affichage peut être basculé en mode 3D ou en mode 2D en touchant le bouton translucide en haut à droite.

 

 

En mode 3D. Ce logiciel peut afficher les monuments en trois dimensions sur la carte, mais cette fonctionnalité n'apporte pas grand chose. Après essai il s'avère que ça n'apporte même rien du tout. Et puis il n'y a pas beaucoup de tours Eiffel en province.

 

<= Les données envoyées par la puce SiRFAtlasIV au logiciel de navigation. Le GPS peut utiliser les données qu'il reçoit de plusieurs satellites, c'est censé en augmenter la précision. Il doit en trouver au moins 4 pour pouvoir déterminer sa position. Ici il capte 11 satellites en même temps et le 12e représenté est mal capté. Les satellites non captés mais dont la position est connue du GPS sont représentés en rouge. Le graphique montre la qualité de la réception de chaque satellite. Le satellite 24 est ici le moins bien capté.



Le système GPS pour "Global Positionning System" (Système Mondial de Géolocalisation) possède actuellement une trentaine de satellites actifs. Il y a eu deux génération des satellites. Ceux de la toute première ont maintenant disparu. En 2010 d'autres satellites doivent être lancés. De nouveaux satellites de troisième génération dits "BLOC III" sont à l'étude, ils auront pour mission d'assurer le fonctionnement du système au moins jusqu'en 2030.
Le système GPS est américain et est sous le contrôle du Air Force Space Command, la composante "spatiale" de l'armée de l'air des Etats Unis. Le GPS est, à l'instar de l'internet, un dispositif créé au départ pour les besoin militaires des Etats puis devenu plus tard accessible aux civils, avec cependant une dégradation de la précision des données. Cette "précision publique" est de l'ordre d'une quinzaine de mètres, ce qui suffit aux récepteurs GPS grand public pour donner des indication relativement fiables.

Il faut savoir que le système GPS n'est pas le seul du genre.
Les russes ont le système GLONASS. Les troubles politiques qui ont causé la fin de l'URSS ont mis le système en péril mais les russes semblent décidés à le restaurer. Il ne semble pas que le grand public bénéficie pour l'instant des données de ce système. Un tentative de commercialisation de récepteurs a eu lieu fin 2007 mais ça a été un échec, à cause d'appareils mal conçus et d'incessantes interruptions du service avec seulement 16 satellites en état de marche.

Le tout premier système de positionnement par satellites a été lancé avant 1970, encore par les Etats Unis. Il avait une précision de l'ordre du kilomètre et a servi surtout pour la navigation hauturière.

La Chine possède le système "BEIDOU" (du nom chinois de la Grande Ourse, appelée chez eux "la Casserole" ou "le chariot"). Lancés à partir de 2000 les satellite seront tous en orbite courant 2010. Sa particularité est de pouvoir offrir une bonne précision avec seulement deux satellites. Ce système sera composés de 5 satellites en orbites géostationnaire (à environ 36 000 km d'altitude, une hauteur où les satellites peuvent être maintenus à une endroit précis) et d'une trentaine de satellites en mouvement. Il offrirait une fois totalement opérationnel une "précision publique" inférieure à 10 mètres.
BEIDOU serait compatible avec le système GPS, GLONASS et le futur GALILEO de l'Europe.

GALILEO est le projet européen. Comme le russe GLONASS et le chinois BEIDOU, le but est de s'affranchir du GPS des américains. Ce système offrira plusieurs niveaux de service. Entre autres un service de base gratuit avec une précision de l'ordre de 5 mètres et un service commercial, semblable au service de base mais avec une meilleure précision et un contrôle permanent de la fiabilité des données. Il devrait commencer à être utilisable à parti de fin 2010 et être totalement opérationnel en 2014.
Le Takara GP54 avec sa puce SiRFAtlasVI est censé pouvoir tirer parti de GALILEO. Il semble que ce ne soit pas le cas avec les nombreux GPS dotés de la puce SiRFStar III, la version encore la plus répandue de cette puce.

 

Le logiciel possède une fonction "ordinateur de bord" qui parait précise, à l'exception des altitudes indiquées qui sont parfois grotesques. Indiquer que l'altitude mini a été de -877 mètres ne l'a même pas effrayé. Le GP54 se prend peut-être pour un GPS étanche.

Cette aberration s'explique par le fait que comme il l'indique lui-même le logiciel est tributaire de la précision de la puce du GPS. Et si la SirtAtlasVI offre en temps normal une précision horizontale correcte, il n'en est rien pour l'altitude. Le point culminant de la ville de ST-Brieuc est à 99 mètres et il n'est pas rare que la GPS indique une altitude supérieure à 220 mètres et parfois inférieure à 70 mètres au même endroit. Il arrive même qu'elle soit en train de varier alors que le GPS est immobile et que la position donnée est juste et précise.

 

Le logiciel iGO8 possède nombre de possibilités de réglage, dont une partie sont inaccessibles sur le GP54. Ce GPS d'entrée de gamme ne dipose pas par exemple du TMC. J'ai eu le loisir de tester cette fonction sur un Tomtom et elle ne m'a pas du tout convaincu. Le GPS voulait me faire faire des détours pour un oui ou pour un non.
Sans surprise il n'y a non plus de bluetooth ou autres fonctions de haut de gamme sur le GP54.

 

L'utilisation du GP54 peut au premier abord sembler rédhibitoire mais il s'avère assez facile à prendre en main.
Le bouton d'allumage se trouve en haut à gauche au-dessus du sigle "Takara".
Si le GPS est branché à l'ordinateur ou à la prise allume cigare, le voyant à gauche de l'écran s'allume. Il est rouge si la batterie se recharge, vert si elle est chargée.
Le démarrage est un peu long. Il passe par un premier écran puis par un deuxième. Curieusement lors du premier démarrage il ne peut pas lancer le logiciel de navigation, il faut lui indiquer le chemin. Rien de très compliqué mais on regrettera l'absence de cette information dans le manuel. Ensuite lorsque le logiciel a démarré le bouton "Itinéraire"donne accès au clavier.

 

Tiens, il est encore repassé en QWERTY.
Dans un premier temps en choisit le pays si on veut aller dans un autre. Restons en France. Je tape un nom. On voit que le logiciel désactive un certain nombre de touches et ne garde actives que celles qui permettront d'écrire un nom existant. Il est impossible d'écrire " Zzzzzah" ou "Vladivostock", ces nom n'existent pas en France et le logiciel ne les acceptera pas.

Le petit chiffre près de la flèche en haut à droite indique le nombre de possibilités restantes. Ici on voit par exemple qu'il y a 23 communes et villes en France dont le nom commence par "Pera".

 

J'ai ajouté un y, et le nombre de possibilités restantes est passé de 23 à 7. Ce petit nombre conduit le GPS à les afficher directement, il suffit de choisir celle qu'on veut. Prenons la deuxième. J'avais aussi la possibilité d'entrer le code postal. Le 07130 aurait immédiatement conduit à l'affichage de Saint-Peray. Une fois le nom de la ville ou commune connu, retour du clavier, pour le choix d'une rue, place ou lieu dit. Dans le cas d'un nom composé il est possible de trouver la rue en tapant n'importe quel mot du monde. Avec une "Avenue du clos des druides" la rue sera localisée si on tape seulement "druides" ou "clos".


Au hasard j'ai tapé "ju" et je vois que Saint-Péray possède 5 rues commençant par "Ju". Il n'y a possibilité de poursuivre qu'avec 2 touches, La suite ne peut être que "Jul" ou bien "Jui".

 

Allons-y avec "Jui".

Le logiciel réagit en montrant la seule possibilité, une rue du Maréchal Juin.

 

Le choix de la rue permet enfin de choisir toujours selon le même principe un numéro ou bien comme je l'ai fait ici, de choisir le "point central" de la rue.

Affichage de l'endroit sur la carte et possibilité de calculer l'itinéraire.
Le bouton "Définir comme destination" lance le calcul dans le mode de calcul préalablement défini.
Le bouton "Option supplémentaires" lance le calcul selon les 4 modes possibles.

 

Après la fin du calcul il n'y a plus qu'à choisir une des 4 propositions.

 

L'itinéraire choisi. La carte est pour le moins approximative mais elle devient plus précise si on zoome.

 

Petit problème dû à la faible quantité de mémoire vive: si on fait le calcul d'un très long itinéraire....

 

...le calcul ne se finit pas faute de mémoire. Le simple calcul du seul mode d'itinéraire par défaut reste possible. Il manque à ce GPS 32 Mo de mémoire pour ne plus se trouver à court de mémoire vive.

 

L'utilisateur en camion de ce GPS est possible mais comme pour tous les GPS de cette catégorie il n'y a bien sûr aucune indication de hauteur de ponts, de limitations de vitesse et autre particularités propres aux poids lourds.

Il peut choisir des routes inaccessibles ou interdites, qui obligent alors à trouver un autre chemin.


A cela s'ajoutent les nombreuses imperfections de la carte et occasionnellement une perte de précision de la puce SiRFAtlasIV. cette dernière est particulièrement sensible au "canyonning urbain", terme définissant la réflexion des ondes sur les murs de bâtiments qui forment en canyons en ville. Si le GPS capte des ondes qui ont ricoché, le temps qu'elles ont mis à lui parvenir a été allongé et la précision des calculs en est affectée. La puce SiRFAtlasIV plus sensible sur le papier est censée être mieux armée contre ce problème de réception. Dans les faits il n'en est rien et le GPS est parfois vite perdu en ville. Le californien SiRF (Silicon Radio Frequency) qui équipe 80% des GPS a fait des promesses qui ne sont pas tenues par cette puce.
Pour les itinéraires le GP54 dispose d'un bien inutile mode Bus à côté des modes Voiture, Cyclo et Piéton. Ce mode Bus est sans doute un mode Autocar à proprement parler mais il n'y a aucune possibilité de renseigner les dimensions ou le poids du véhicule.

Ce GPS de bas de gamme vendu pas cher se montre finalement aussi efficace que d'autres qui sont vendus trois fois plus cher, malgré quelques défauts. Mémoire vive un peu juste et puissance de cacul moyenne, puce dernier cri mais qui ne tient pas toutes ses promesses, logiciel de navigation faisant parfois de mauvais calculs d'itinéraire en choisissant des routes qui ne sont pas judicieuses, carte comportant trop d'imprécisions. des défauts dont certains se retrouvent aussi sur les modèles plus chers de la concurrence. Les cartes imprécises de TeleAtlas (récemment racheté par Tomtom) et Navteq qui les équipent sont les mêmes que celle du GP54 et les autres GPS d'entrée de gamme.
Quelques promesses ne sont pas tenues. Outre celles concernant la sensibilité de la puce SiRFAtlasIV, l'écran n'est pas lisible au soleil. Sur ce point Takara a menti. Certains réglages imposent de "mettre les mains dans le cambouis" pour modifier un fichier de configuration. Le manuel fourni est léger même pour un appareil de bas de gamme.
Le site de Takara ne propose aucune mise à jour de cartes ou du logiciel, seule est possible la mise à jour de la base de données de radars. Pour les cartes il faut passer par le SAV de Takara, par mail. Le SAV de Takara serait cependant très réactif.
Il lui faut des cartes mémoire MicroSD moins encombrantes encore que les cartes SD mais plus chères et comme les autres il ne s'en sert pas pour compenser le manque de mémoire vive. La puissance de calcul est relativement faible même s'il n'y a rien de dramatique pour l'utilisation courante.

Le GP54 est toutefois loin de manquer de qualités.
Le logiciel de navigation iGO8 sans être exceptionnel pour ses calculs se montre très complet. Il est ergonomique et la prise en main est aisée. En matière d'ergonomie Tomtom est le roi incontesté, ses GPS sont d'une grande facilité d'emploi mais le GP54 n'a pas à rougir, loin s'en faut. L'opération de saisie est facilité par la désactivation de touches pour ne pouvoir entrer que des nom existants.
La qualité de fabrication est tout à fait correcte, l'écran fournit un affichage précis et clair et il passe automatiquement en mode "affiche de jour" ou "affichage de nuit selon la luminosité.
La batterie amovible est un plus. Je ne sais pas si ce modèle de batterie est facile à trouver dans le commerce mais on peut penser qu'une batterie morte n'implique pas de changer de GPS.
En définitive ce GPS est d'un rapport qualité/prix imbattable à l'heure actuelle et parvient à rendre service même en camion malgré quelques imperfections. Il ne faut pas lui faire confiance aveuglément mais cela est vrai aussi avec les GPS de la concurrence même de haut de gamme, qui en navigation ne font même pas mieux.