LE TRANSPORT

DE PISCINES

avec Pierre70

 

 

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Avec ce petit reportage sur mon boulot,j'ai voulu vous faire découvrir une activité un peu spéciale,et non pas une pub pour les piscines Waterair,qui n'ont pas besoin de moi.

 

UN PEU DE TECHNIQUE

Il existe deux grands types de chariots embarqués, le moofett et le Manitou. Ce sont les plus courants, il en existe d'autres sans siège, où l'on marche derrière, mais nous on roule parfois assez longtemps jusqu'à 2 ou 3 km!

 

le Moofett de fabrication irlandaise

 

 

le Manitou de fabrication française

 

L'EMBARQUEMENT DU CHARRIOT

Avec le Moofett, c'est assez simple: on enfile les fourches dans leurs logements, on fait grimper le chariot (en baissant les fourches, sinon on lève la remorque!) ensuite on rentre le mât, on place les chaînes et on baisse un peu le chariot pour tendre les chaînes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le Manitou, c'est un peu plus compliqué, et ce n'est pas facile a expliquer. Le chariot repose sur 2 poteaux. En théorie, les "poteaux" sont rentrés au départ, on grimpe le chariot le plus haut possible, on se glisse un peu sous le Manitou et on sort ces poteaux.

Bon moi avec les années, j'ai affiné la technique, je ne touche pas aux dits poteaux, j'allonge le mât, je "tourne" autour et je rentre le mât, ce n'est pas très orthodoxe mais bien plus rapide.

 

 

 

 

 

 

Vous aurez donc noté que le Manitou n'est pas pendu par des chaînes, mais il est bloqué entre les poteaux et le chassis de la remorque. Une sangle sécurise le blocage.

LE DECHARGEMENT

Une piscine est généralement composée:

 

d'un kit comprenant les tôles et les colis.

 

 

d'une palette de margelles

 

et d'un escalier

 

C'est un escalier haut de gamme avec la balnéo, la nage à contre courant..

<= Là je prends mes rallonges de fourches parce qu'il est hors de question de le faire tomber!

 

A propos de rallonges de fourches, il n'est pas obligatoire de s'en servir systématiquement.

J'arrive à attraper les palettes du fond, ce qui est impossible avec un Moffett.

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Un dernier argument en faveur du Manitou, j'arrive à lever le cul de la semi (bon pas avec 25t dedans), mais en faisant riper la remorque avec le traslateur, en renouvelant l'opération 2 ou3 fois, j'ai réussi à me sortir de situations délicates.


En conclusion, ce job est varié puisqu'on ne refait jamais les mêmes clients, agréable et intéressant. Comme partout il y a des inconvénients et des galères parfois. La fiabilité des engins est un peu juste. A cette saison les jardins sont détrempés, on s'enlise de temps en temps avec le chariot mais on apprend à se débrouiller seul!