MAN TGX 480

boite (pas) automatique et cabine XXL

par JEANMI

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Conditions de l'essai

J'ai eu ce nouveau MAN juste pour la journée. Il avait 12000 km. Je tractais une tautliner Kögel fosse à bobine. Journée prévue:

Départ de Bastogne (sud Belgique) pour aller vider une bobine de 20 tonnes à Rotterdam à l'autoport (Hollande), liaison à vide vers Genk (Limbourg belge) et retour à Bastogne avec 23 tonnes de tôles usinées bien à plat sur toute la longueur de la semi (chargement idéal pour la tenue de route). L'aller par l'E411 Bruxelles, E19 Anvers, A16 en Hollande vers Rotterdam. Liaison à vide en revenant sur Anvers puis récupérer l'E313 vers Genk et enfin retour vers Bastogne via Liège et l'E25. Mon véhicule habituel est un Daf XF et il m'arrive régulièrement de prendre un Volvo FH. Tous deux en 480 CV. Et j'ai roulé en MAN pendant cinq ans mais c'était un petit L2000, camion de dépannage 12t. Ce sont pour ainsi dire mes seuls points de comparaisons.

 

 

Premières impressions 

 

Franchement, il est beau…. A mes yeux, MAN a toujours fait de bons camions, anciennement surtout réputés bons camions de chantier, ils avaient quand même réussis le look du TGA et là, modernisé, même si la face avant fait penser à l'Actros, il garde sa personnalité. Les ajouts de chromes sont réussis et la calandre « pleine » et peinte en noir brillant lui donne une petite touche de prestige.

L'emmarchement est très agréable, les marches sont larges, la portière parait large aussi et les mains courantes montent bien droit. L'impression d'espace commence alors qu'on n'est pas encore dans la cabine. Une fois assis, je démarre la bête… Et là, le silence, l'immense pare-brise et le plancher plat me donnent l'impression d'être au volant d'un autocar. Le siège chauffant est allumé en position 2 sur 6. Je n'ai jamais trop apprécié de me faire chauffer de cette manière, mais je peux vous dire que c'est efficace et vu comme ça chauffe sur 2, je me demande si MAN offre l'option « minuteur » quand vous le réglez sur 6 pour vous avertir si vous êtes à point ou saignant. L'éclairage des instruments est rouge, c'est agréable et chaleureux. Le garnissage des sièges, de la couchette et même des rideaux noirs compense l'impression de froid qu'on pourrait attendre d'une telle surface vitrée et du plancher plat. On a donc de l'espace tout en se sentant chez soi. Je reviendrai sur l'intérieur plus tard.

 

Sur la route...

J'enclenche donc la position D du sélecteur rotatif situé à côté du frein à main un peu bas pour mes petits bras, je mets les gaz et c'est parti. Un coup d'œil au tableau de bord m'indique que je démarre en troisième sur les douze vitesses. Ça grimpe assez fort et le moteur n'est pas encore chaud, je suis étonné de voir qu'il tire les vitesses très haut. Et je me demande vraiment si je n'ai pas fait une fausse manœuvre… Mais non, ça grimpe, je relâche un peu la pédale et en haut de la côte, les vitesse passent normalement. Quelques KM plus loin, je prend l'autoroute. La bretelle est droite et en légère descente, je ne sens pas les vitesses passer. Je trouve facilement la commande du régulateur et me cale à 89. Il faut dire que je dois chercher pas mal de commandes car je n'ai pas le manuel d'utilisation du camion. Je suis assez surpris car je ne trouve pas de réglage pour bloquer le retarder sur 90 ou 91 mais juste une commande pour régler un limiteur à maximum 89…. Et encore, soit on règle le limiteur, soit le régulateur de vitesse. Les deux commandes en même temps paraissent incompatibles. Ce qui me vaut quelques excès de vitesses dans les descentes.

 

 

 

 

Une fois à mon aise sur l'autoroute, j'en profite pour installer mon GPS (je sais, c'est pas bien, il faut s'arrêter, comme pour téléphoner, manger son sandwich et sans doute bientôt pour éternuer.) Et je suis encore surpris par un détail, mais il n'y a qu'une prise 24 volts et c'est celle qui se trouve dans le cendrier pour l'allume cigare. Pas question donc de faire charger le téléphone en même temps que le GPS et l'ordinateur en se faisant un café. Je commence à découvrir en détail mon environnement.

Sur le volant, côté droit, j'ai les commandes de régulateur, de limiteur et de l'ordinateur de bord. Sur la gauche, la radio et les tout ce qui concerne la téléphonie Bluetooth que je n'ai pas essayée par manque de culture dans ce domaine mais je sais que ça coupe le volume de la radio quand le téléphone sonne. Sous le volant, à gauche, le comodo habituel des clignotants, feux de routes essuie-glaces et klaxon. A droite, la commande unique pour la boite de vitesse en position manuelle et le retarder. Sans pédale d'embrayage et avec 480 CV, je n'ai pas eu la nécessité de commander manuellement la boite, j'ai juste essayé pour le plaisir. Après quelques secondes d'utilisation en manuelle sans rien toucher, elle repasse en automatique. Pour monter les vitesses, on pousse vers l'avant et pour descendre, vers l'arrière. Pour le retarder, pour l'enclencher position par position, on tire vers le haut et pour le couper on pousse vers le bas. Si vous avez enclenché 6 fois vers le haut, vous devrez pousser 6 fois vers le bas pour le couper ou simplement appuyer sur l'accélérateur pour couper tout d'un coup. Si vous appuyer sur l'interrupteur au bout du comodo, vous passez directement en position 6. Et c'est très efficace, assez rapide et progressif. Bref, tout en douceur.

 

 

L'ordinateur me parait assez radin en informations. J'ai la conso instantanée ou moyenne, deux compteurs journaliers et…. Je n'ai rien trouvé d'autre. De plus, dès que l'on va voir une info ou que l'on utilise les commandes de la radio, ça ouvre une fenêtre grise sur l'indicateur du régulateur/limiteur et sur l'indication des rapports de boite et de position de retarder. Quelques cm² de plus au tableau de bord aurait suffit à avoir tout sous les yeux en même temps. Je ne sais pas vous, mais mon rapport de boite me parait plus important que le volume de la radio qui de toute façon est rappelé sur la radio elle-même. Mais sans le manuel d'utilisation, j'ai peut-être manqué les infos recherchées.

 

 

Les 4 rétros de droite sont très discrets même l'euro5

Concernant le confort général, c'est vraiment du « tout bon ». J'ai surtout apprécié la cabine sur 4 coussins d'air qui balance beaucoup moins que celle du Volvo. On ne sent pas les trous de nos chères autoroutes belges et on culpabilise à peine en pensant aux chocs sur le châssis et les trains roulants. Les deux accoudoirs du sièges chauffeur sont indispensables en version boite auto. Les 4 rétros de droite sont très discrets même l'euro5. Une commande dans la portière permet de régler les trois principaux et un petit truc pas mal, c'est de pouvoir écarter de quelques cm vers l'extérieur le rétro principal quand l'ensemble est cassé lors de manœuvres. C'est le genre d'option dont on se passe toute sa vie jusqu'au jour ou on l'utilise. Ces mêmes rétros sont chauffants bien sûr mais contrairement au Volvo, tant qu'on a pas coupé l'interrupteur, ils continuent à chauffer (je suis toujours surpris par des rétro humides sur le Volvo quand j'ai besoin de bien y voir parce que je n'ai pas penser les refaire chauffer 10 minutes avant une manœuvre). L'éclairage est vraiment au point, pas besoin d'ajouter de longues portées, les phares d'origine suffisent amplement.

 

La boite (pas) automatique :

Je m'explique sur le « (pas) automatique ». En fait, la boite du MAN est une boite robotisée, c'est-à-dire que c'est une boite traditionnelle commandée par l'informatique du véhicule. Et c'est là que le bas blesse. J'ai vraiment été déçu dès que je suis arrivé dans le trafic à Rotterdam et surtout, je me suis fait quelques belles frayeurs dans la journée. Le problème de la commande de boite est surtout du au fait que tant qu'on ne met pas de gaz, elle reste au point mort. Je vous raconte mes petites frayeurs, vous comprendrez mieux.

•  Pour monter le viaduc vers l'autoport de Rotterdam, ça bouchonnait. Lors de chaque démarrage en côte, le temps que mon pied passe du frein à l'accélérateur, le camion reculait. La première fois ça surprend, la seconde fois, on essaie au frein à main, la troisième fois, j'ai laissé une bonne distance de sécurité avec celui qui était devant et j'ai tapé la pédale au plancher… Comme même en côte il se mettait en 3 ème pour démarrer, j'ai cru que j'allais faire caller le moulin… Il s'est rattrapé tout seul, mais je ne vous dis pas les vibrations.

•  Une fois chez le client, pour manœuvrer, il faut se mettre en vitesse lente. Que ce soit en drive ou en marche arrière, il y a une position lente mais qui laisse malgré tout ce point mort tant qu'on ne met pas de gaz. En marche arrière, vous tapez la pédale au planché, c'est vraiment de l'extra lent. Mais mon gros soucis fut lorsque j'ai du avancer à moins d'un mètre d'une porte automatique pour qu'elle s'ouvre. Il faut avoir le pied subtil, le cœur bien accroché et une confiance aveugle dans les freins. On ne sait pas avancer de 50 cm en douceur. J'ai eu le même soucis en rechargeant à Genk car j'ai du avancer un mètre pour m'arrêter à cinquante centimètres d'un mur. Même en vitesse lente et sur du plat, c'est quand même impressionnant de devoir taper des gaz à un mètre d'un mur. Je n'ose pas imaginer une mise à quai en côte…..

•  Lors d'un passage étroit entre le cul d'une semi mal garée à gauche et le rétro d'un autre à peine mieux garé à droite en sortant d'un parking (vous savez comment ça se passe les coupures de midi en 15 minutes à la sortie de parkings trop petits) j'ai du m'arrêter, me mettre en vitesse lente pour braquer à gauche et directement à droite pour contourner le rétro du collègue de droite. La cabine balançais car même en y allant en douceur avec le pied, rien à faire, impossible de démarrer en douceur. Obligé de mettre des gaz (et pas un peu) pour avancer de quelques centimètres.

•  Je quitte une petite route pour une voie prioritaire en ville. Une voiture vient de ma droite. Comme je suis vide, Pas de problème, je peux le couper. Si il respecte le 50, il ne devra sans doute pas ralentir. Bin, ok, mais le temps que la vitesse s'enclenche, il faut une demi seconde de trop. Donc, j'ai bien coupé la route à la voiture car j'ai démarré plus tard que prévu. Et grosse frayeur en accélérant, ça n'a pas loupé, les 480CV ont répondu à la pédale j'ai cru que j'allais me mettre en portefeuille. L'anti patinage a répondu mais comme j'ai eu le réflexe de lâcher les gaz, la cabine a encore bien secoué.

C'est vraiment décevant. Car, dans les larges allées du port ou sur les quatre voies remplies de feux rouges autour de Genk, c'est un véritable plaisir….

Je me suis un peu inquiété de ça et j'ai appelé mon ami Eddy qui roule depuis un an avec un TGL boite 9 vitesses robotisée et qui m'avait déjà parlé de ce « point mort » trop long. Il aime aussi cette boite pour le confort sur route mais se laisse encore surprendre dans les côtes lors de démarrages et même en jouant avec le frein à main, la vitesse lente et en passant en mode manuel, rien n'y fait, les démarrages rapides sont impossibles (ils sont deux sur ce camion et son collègue est d'accord). Une des plus grosse société de dépannage en Belgique voulait passer commande de plusieurs TGL en boite auto. Après les avoir testés en à Bruxelles, les chauffeurs ne les ont pas voulus car trop dangereux en ville. J'ai parlé aussi avec Daniel, un Mauffrey du Luxembourg qui m'a dit avoir eu ce type de boite sur un Mercedes. (Il me semble qu'il a bien dit Mercedes.) Il roulait en frigo et a plus d'une fois du remplacer ses silentblocs à l'arrière de sa semi à cause des chocs lors de mise à quai trop brutales. Décevante cette boite ?….. Je pense que si MAN avait conservé la pédale d'embrayage, tous ces problèmes seraient réglés. Il parait que sur la sienne, Mercedes a installé un système « anti recul » mais pas « anti avancement » en cas de marche arrière en côte. Et oui, je reste sur ma position, avec une pédale d'embrayage pour les manœuvres, je pense que ce ne serait pas loin de la perfection. Eddy et Daniel étaient d'accord avec moi.

Ne croyez pas que je suis un anti boite automatique, j'étais même plutôt ravis quand mon boss m'a dit qu'il pensait sérieusement en prendre sur ses futurs camions. Je vous raconte vraiment comme ça c'est passé…

 

La cabine

J'ai gardé le meilleur pour la fin. Même si je n'ai pas eu l'occasion de dormir dedans, j'ai quand même fait le tour en détail. Comme je vous l'ai dit plus haut, rien qu'en posant le pied sur la première marche et en poignant dans les mains courantes, on devine qu'on va avoir de la place plus haut. Une fois assis derrière le volant, la visibilité est parfaite. Le réglage du volant est pneumatique mais hélas, est commandé par un interrupteur au tableau de bord et pas par une pédale (Renault, Volvo).

 

 

Malgré l'absence de pédale d'embrayage, le pied gauche trouve sa place quelque part sans se sentir seul. Je ne sais plus ou je le posais, mais ça ne m'a pas parut gênant de le laisser au repos la journée. La position de conduite est vraiment bonne. J'apprécie le fait que le klaxon ne soit pas au milieu du volant, c'est plus pratique pour écrire dessus. Par contre, comme j'ai parfois l'habitude de m'affaler les deux coudes sur le volant, il m'est arrivé de couper involontairement le volume de la radio ou le régulateur de vitesse. La radio d'origine donne un très beau son même à faible volume. En Hollande, je me suis branché sur RTL en grandes ondes et évidement, c'est pas la FM mais la réception et le son étaient meilleurs que sur la Kenwood que j'ai installée dans mon Daf.
Vu la hauteur du pare-brise sur la version XXL, le tachygraphe (à carte évidement) et l'emplacement éventuel de la CB me paraissent bien haut pour ma petite taille mais j'aime mieux un grand pare-brise qu'un bouton pour accepter mes infractions trop près. On respecte le code de la route par paresse comme ça… MAN n'a pas oublié les rangements. Il y a un immense double cendrier sur tout la largeur de la console centrale dans lequel entre aisément téléphone portable, clefs de la maison etc.… Juste dessous se trouve un grand tiroir de la même largeur que le cendrier et de la profondeur d'une feuille A4 qui acceptera sans problème la pile grandissante des protocoles de sécurité des usines habituelles et toute cette somme de paperasse qui nous accompagne.

 

 

 

 

Au dessus de la commande de climatisation, se trouve un bac à lunette pour les gens qui ont de très grands yeux ou plusieurs paires de lunettes. Il est un peu grand pour son utilité et j'espère qu'on sait ôter le truc en plastique qui a la forme des lunettes pour pouvoir gagner un vide poche de plus. Il y a deux petites plateformes sur le tableau de bord : une petite étroite de la longueur du cendrier et de plus ou moins 10cm de large sur laquelle se trouve un porte gobelet amovible. Une plus large au milieux du tableau de bord un peu loin du volant et qui, si elle avait été plus profonde aurait pu recevoir un ordinateur portable. De plus, sans véritable raison, elle est inclinée vers le pare-brise donc pas possible d'y poser la cafetière remplie d'eau. Il faudra donc encore soit aller chez MAN acheter une plate forme plateau d'origine pour faire joli ou passer un dimanche dans le fond du garage avec la scie sauteuse pour se faire une vraie tablette.

Au dessus du pare-brise, les trois grands placards traditionnels et autour des couchettes, des filets de rangement et ajoutez à ça des petits rangements au dessus des vitres latérales. Tout au dessus, la trappe de toit ouvrant électrique avec pare soleil. A propos de pare soleil, celui du pare brise est un volet électrique unique sur toute la longueur qui hélas ne va pas jusqu'au bord du montant de gauche et celui de la vitre gauche, aussi à enrouleur est manuel et impossible à ranger si la vitre est un peu baissée car il se fait aspirer à l'extérieur.

 

 

Toutes les commandes sont accessibles sans problème. Réglages de rétros et de vitres sont dans la portière. Antibrouillard avant et arrière sur le sélecteur de feux sur la gauche, pare soleil près de la radio avec le réglage du volant. Sous la commande de clim. toutes les babioles habituelles comme les différents éclairages de la cabine, grosse lampe et lampes rouge. Ces lampes rouges qui virent plus au rose pale une fois allumées mais permettent de rouler sans problème la nuit sans se reflétées dans les vitre mais elles sont située sur le plastique autour de la trappe de pavillon donc si vous installé un rafraîchisseur d'air par la suite, il faudra les supprimer ou les bricoler pour les déplacer.
Sur la petite console du frein à main se trouve la commande programmable du chauffage de nuit et excellente idée, un rappel des commandes de vitre électrique accessibles depuis la couchette mais vous devrez dormir avec la tête côté chauffeur. Il y a un réveil matin amovible sur le panneau de custode côté chauffeur toujours avec deux emplacements, un en haut et un en bas. Les commandes d'éclairage de cabine sont aussi accessibles depuis la couchette du haut.

 

 

Sous la couchette qui une fois levée se cale par un verrou, on découvre que le coffre extérieur gauche est accessible sous un couvercle (bon pour l'isolation par rapport au Daf). Au centre, le frigo à tiroir est très pratique car une fois roulé dans son rangement, un trappe reste accessible pour le range bouteille réfrigéré. J'ai testé, on sait mettre une bouteille d'un litre et demi du style Evian, mais pas une bouteille du type eau pétillante qui sont plus haute sauf si on l'incline mais c'est pas grave, il y a de la place pour trois bouteilles debout ou une inclinée et une droite. Côté droit se trouve un emplacement en plastique moulé pour la trousse de secours, le triangle et l'extincteur. J'aurais préféré un grand bac « fourre tout ».

 

 

Les deux couchettes sont équipées de sommier à lattes… Parfait. Je me suis allongé dedans, le matelas est un peu fin, mais j'aime bien une couche plutôt ferme et ça m'a paru pas mal du tout.

 

 

Comme je le disais, l'habillage noir est très agréable. Lors de son essaie du TGA, Caroto06 regrettait le manque d'opacité des rideaux. Et bien, ils t'ont entendu Caroto, je n'étais pas en plein soleil, mais ça m'a parut correct.

En résumé

 

 

Je crois que certaines choses ont été améliorées par rapport au TGA. J'avais lu l'essai de Caroto avant de partir et j'ai donc essayé de vous décrire les différences. Excepté cette fichue boite, c'est vraiment un camion génial, il faut que je me renseigne un peu quant aux commandes de limiteur/régulateur. D'après l'ordinateur de bord, j'ai consommé pile poil 33 litres aux cent mais je ne l'ai mis à zéro qu'après environ 20 Km d'autoroute. Ce qui m'a marqué quand j'ai repris mon Daf le soir, c'est la taille du pare brise et la taille de l'énorme console centrale que je trouve très pratique et qui m'a manqué dans le MAN pour écrire en roulant ou pour poser toutes ces petites choses qui accompagnent le chauffeur.
J'espère avoir relaté cet essai en toute objectivité Je me suis surtout permis de comparer avec ce que je connais au niveau cabine. Je ne vous parle pas du moteur, il est souple et les 480 CV répondent bien et sur autoroute, la boite auto permet de gagner pas mal de temps dans les côtes. Je suis désolé pour la qualité des photos, je n'ai pas d'APN, juste mon téléphone mais je vous ai quand même ramené une photo amusante.

Faudrait savoir...