FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2025 Partager sur Facebook
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  • Un beau FIAT
    L'Arbresle
    La Loire sait accueuillir les Lyonnais
    C'est l'été
    T'es pas rentré mon gars
  • Mardi 1 Juillet 2025
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    Juillet commence comme juin a fini, c'est à dire, chaudement ! Couché assez tôt cette nuit, j'ai pas trainé, à 10h c'était réglé, bien reveillé. J'attends sagement que la coupure se termine, à 12h30 le telex tombe sur mon téléphone, j'ai une ramasse à Petaouchnok, c'est pas loin de Montbrison. D'ici, je sais pas trop par ou passer, ce dont je suis sûr c'est que j'ai pas envie de prendre ni l'A46, ni l'A47. Je me gratte donc la tête comme ça, 5 minutes, et je me dis  que ça fait longtemps que je suis pas passé par l'Arbresle, je l'aime bien cette route quelque peu oubliée. Tant mieux, j'ai été peinard tout du long ou presque, c'est en plus un coin magnifique.

    Changement de décor à Montbrison, il y a pas moins de 4 camions à charger avant moi, il y a des promos sur les peintures en ce moment ou bien ? 17h sont largement passées quand je repars avec 3 destinations exotiques, deux autour d' Albacete et un pour Leon completement à l'opposé. Vu l'heure le bouchon du soir à St Etienne a déjà bien baissé, mais il faut quand même être sur ses gardes, je sais pas si c'est la chaleur ou quoi, mais j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de petits accrochages un peu partout. La vallée du Rhône est au vert, c'est rare et provisoire surtout. Passé ambrussum, je me gare sur le côté à Nabrigas histoire de dévorer une magnifique salade pates poulet au son du chant des cigales qui sont bien énervées.

    Au départ, je visais Padrosa, et puis ça roulait tellement bien, que je me suis mis en tête de viser ma destination finale, les transports Vilardell à Sentmenat. Là bas aussi, il y a une douche et c'est secure. Mis à part quelques courtes zones de travaux, ça roule. J'ai même l'impression que beaucoup profitent de la fraicheur relative de la nuit pour avancer. En arrivant dans un nuage de poussière, j'ai du reveiller les Grecs qui dormaient, c'est pas de ma faute ! Comme il y a rien qui presse, je viderai au jour demain, je vais me prendre une bonne douchita avant d'aller au pieu !

     

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  • Faut que je m'occupe
    Dépucelage du cabotage
    vas y, transpire un peu
    Catalunya Logistica
    C'est la fête de la pastèque
  • Mercredi 2 Juillet 2025
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    C'est de bonne guerre, à 8h les grecs se reveillent, j'entends le bruit rauque du v8 garé à côté, et ça discute au pied de la cabine, bref, chacun son tour d'être reveillé. Du coup, avant qu'il fasse vite trop chaud, je mets mon blouson et je vais vider trier, degerber mon voyage. En 1h c'est fait, les grecs sont allé voir ailleurs. Je me laisse payer le café au bureau, et c'est vite la fin de la coupure.

    A la base, je devais aller charger un lot à Sant Felui, et puis ça a été annulé, je me suis retrouvé chomeur. Pas longtemps, Marti a un plateau chargé en carrelage à livrer pas loin, à Polynia chez Anrutrans. Allez, on fait ça. Pour mon premier cabotage de ma vie de chauffeur, je me retrouve à tracter une remorque espagnole, je me sens un peu Bulgare ou Roumain, et chez Anrutrans, je suis pas dépaysé pour le coup ! Le soleil cogne fort, j'ai bien cru que je tournais de l'oeil en enroulant les kilomètres de sangles. Ensuite je devais recharger le plateau pas loin pour vider foulée à Vic, mais c'est reporté à demain.

    Pas grave, je ramène le plateau à Sentmenat et reprend ma petite remorque qui bronzait sagement. Là dessus une petite sieste pour récuperer un peu, une bonne douche et j'attends la fin de l'heure de pointe, sachant que la plupart des Catalans depuis hier ne bossent pas l'après-midi. Mais c'est sans compter divers accrochages un peu de partout, bilan, j'ai mis 1h30 pour arriver au Mercabarna, de mieux en mieux ! Je retrouve Nathan qui cuit ici aussi, on va casser les pattes d'un poulet à l'ail !

     

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  • Le quai de la mort qui tue
    Oh la la, magnifique !
    Echange de palettes avec Max
    Lyon, 4h30 je suis pas en avance
    Faut demonter toutes les palettes, du haut bien sûr
  • Jeudi 3 Juillet 2025
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    Après une nuit mortelle, chaude, humide, c'est guère mieux sur le matin, il y a la clim, mais il faut régulièrement démarrer évidement, carreaux ouverts, il faisait encore 28 à 4h du matin. Mais j'ai fini par réussir à dormir d'un trait de 6 à 10h, bravo, bel exploit ! Les programmes tardent à arriver, comme toujours. Malgré tout, il me semble que le marché est un peu moins animé depuis quelque temps et c'est un peu logique.

    On était en train de casser la croute quand ça a fini par tomber, j'ai deux ramasses au marché, faut courrir maintenant, un grand classique. C'est prêt, c'est prêt, oui mais y a pas de place à quai, et quand je viens ici, je suis malade rien qu'à l'idée de reculer, en face une bordure de 20 cm, et le quai juste bon à détruire l'arrière des remorques. D'entrée de jeu, je perds quasi 1h d'amplitude. Au deuxième chez notre client, c'est la catastrophe, tout le monde est énervé, ils ont détruit des colis de tomates, la chaleur monte à la tête de tout le monde j'ai l'impression. Au milieu, y a Aurélien avec sa nouvelle remorque très discrète lol, et franchement réussie je trouve.

    Je pars bon dernier, il est 17h45 avec un programme encore pas vraiment définitif. Pour le moment, je vise la ramasse de melons à Lansargues. Le temps tourne au boudin, du vent, et même quelques grosses gouttes de pluie, mais heureusement ça a pas fait d'accrochages. J'ai perdu un bon quart d'heure quand même, et malgré tous les efforts, c'est mort pour arriver à Lansargues en moins de 4h30, malgré tout je vais au maximum le plus loin, garé à 12 minutes du client, la loi ! 2 palettes à prendre, une bonne douche pour se calmer et c'est reparti. J'ai du Pusignan à livrer, mais pas le temps d'y aller, on se cadre avec Maxime qui va lui aussi à Pusignan au départ de Tain. On se rejoint à la coop, je luis file mes palettes rapidos.

    Pour ne rien arrenger, cette nuit l'A7 est fermée de Tain à Chanas. Il y a une chiée de camions, et j'ai pas envie de trainer à 50 derrière un Ouzbek. D'ici je coupe à travers par Chantemerle et je rejoins St Vallier après le merdier. Il est déjà 4h quand j'arrive au marché à Corbas, 2 clients à poser et faire une 45. Reste ensuite le dernier client à Mions le long de la voie ferrée, un truc paumé. Le gars bien sympa arrive au bout de 30 minutes, sauf qu'il faut dépoter toutes les palettes parce qu'elles rentrent pas dans le frigo, j'ai ai marre. Bien sûr pas de place pour dormir ici, alors je me casse me planquer à la Sogaris. 7h, c'est plié, il fait frais, vite je dors !!!

     

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  • La fraicheur a été de courte durée
    Parigot laveur
    C'est toujours sympa les accueil en cage
    Y a de la place au large
  • Vendredi 4 Juillet 2025
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    Le miracle a bien eu lieu ce vendredi, reveillé à 12h30, un exploit ! La température a remonté un peu, sans qui j'y serais encore. Aujourd'hui ce sont les premiers départs, je regarde map et je suis pas forcement trop pressé d'aller me jeter dans la mélée. J'ai encore glandé un peu, et puis à 16h, la coupure était bonne.

    Pas de ramasses mais 2 palettes à prendre à Jarcieu, je suis pas fou, j'ai coupé à travers champs au moins c'était peinard. 2 palettes pour l'Hospitalet, c'est là, et vite chargé forcement. Malgré tout, j'ai pas trop le temps, juste celui de faire mon gasoil. Il y a comme toujours ici, la bonne humeur du vendredi. J'ai pas eu le temps de laver non plus, ils annoncent des orages dimanche, c'est pas la peine. Le complément en fait, il est à St Rambert chez ID Logistic, je savais même pas qu'on avait ça par ici. Bon, c'est des pénibles. Encore pire parce que j'avais pas les bons numéros, et que l'affreteur espagnol avait pas coché la bonne case du RDV. Le tout a été long comme un téléfilm danois. J'avais bien RDV à 19h au final, pas d'erreur.

    A 20h30 tout est terminé, je me sauve direction maison. Au chapitre des trucs incroyables, tous les feux verts à Tain ! il est temps de se reposer un peu ! On bois frais et repos !! Bisous !!

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  • Parti depuis 20km, la merde s'annonce déjà
    Et il pleuvasse à Savasse
    Pouzihlac et son nouveau goudron
  • Dimanche 6 Juillet 2025
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    19h, c'est le top départ du jour pour cette dernière semaine scolaire pour moi. Sur le papier ça s'annonce plutôt tranquille, mais on est jamais à l'abri de rien. En 24h on perdu quasi 15 degrés, aujourd'hui, à St Peray on respire un peu. A peine parti, les prévisions trafic s'affolent. Il y a un méchant bouchon après Montélimar Nord. Bon, j'avoue, je me sens pas d'attaque. Je ressors bien sagement à Montélimar nord, prendre notre belle nationale 7, incroyable, il pleuvasse vers Savasse. Coup de bol, le vacancier aime les bouchons, on est pas nombreux. 

    Du coup, sorti pour sorti, je reste sur la 7, retraverse le Rhône pour rejoindre la 86 et Bagnols Sur Cèze, je reprends l'A9 à Remoulins, impeccable. Ensuite, c'est peinard, mais j'ai pas gagné de temps, j'arrive avec presque 30 minutes de plus à mon parking du dimanche au chateau de Salses. 45 minutes pour faire un graillon mérité.

    Passé côté Espagnol, il pleut aussi, et malgré l'heure avancée, il y a encore pas mal de monde, vaut mieux avoir les yeux bien ouverts. Ce matin, c'est un peu coup de poker, suivant les vigiles la nuit à la ZAL ils refusent l'accès au camions qui viennent dormir sur place. Du moins avant 5h, il est à peine 3h quand je prends le ticket, j'entends pas de hurlement, la barrière s'ouvre. J'ai toutes les peines du monde à trouver une place au plus près du client, mais au prix d'une folle manoeuvre, je suis à peu près garé. 3h fin des opérations, un suppo au lit !

     

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  • C'est des rapides et efficaces
    Moment de reflexion à Fitou
    La nuit s'annonce très longue
    On le voit pas bien, mais c'est Pam, quand on s'est croisé, il en était à 5h de bouchon, moi 4
    La ramasse au lever du jour
  • Lundi 7 Juillet 2025
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    Comme je le craignais, je suis mal garé. Du moins pour les moins bon en manoeuvre. J'ai bien réussi à ravancer de 10m, c'était déjà mieux, mais j'ai passé la matinée à surveiller et guider les moins bons. Presque 4h à faire le con, heureusement ici ils sont pas trop stressés, en France ça aurait été un scandale, la machine à café est pas loin, ouf. A midi, je peux enfin bouger, j'avais jamais livré ce client, mais c'est rare en Espagne, ils sont super organisés et efficaces. Une demi heure pour vider, ranger et contrôler 19 palettes, chapeau.

    Il me reste encore 2 palettes à livrer à l'Hospitalet, derrière l'Hopital. Le client est compliqué à trouver, mais j'arrive quand même juste avant la pause. Problème, le type voit absolument pas de quoi il s'agit, des caillebotis en bois pour une entreprise de nettoyage, c'est bizarre aussi. Sauf qu'à deux batiment d'intervalle, il y a 2 boites avec le même nom, un qui fini par SL, l'autre par Europe. J'étais pas au bon. Le temps de comprendre et d'aller à l'autre, c'est fermé, 13h37, ça fermé à 13h30 jusqu'à 15h30. Je sonne, je pleure, et le type a pitié, on vide en 2 minutes.

    Radwane m'a dit, ramène ton cul, c'est prêt. Incroyable mais vrai, c'était pas du mytho, je pars à 15h avec un complet Pusignan, et 2 palettes à prendre à Lansargues quand même. Aucun bouchon pour sortir de Barcelone, à peine 50 minutes en passant la Roca, c'est beau. Pour le coup, j'ai grave le temps je me paye une bonne pause nettoyage café chez Pere Padrosa, au top. Quand je repars, mon GPS buggue, bizarre, il m'annonce quasi 900km pour aller à Lansargues, il a craqué l'autre. Et puis je comprends vite qu'il y a une merde. J'ai eu le temps parce que bien que ce soit la guerre du feu avant Narbonne, il y a quand même méga contrôle au Boulou et méga bouchon. La situation est catastrophique avec le feu, et aussi sur l'A9, je me dis que le mieux c'est sortir à Perpignan Nord et faire le point.

    Téléphone d'un côté, Atlas 2023 Michelin de l'autre, je pèse le pour le contre. J'hésite à retourner sur Rivesaltes et Limoux Carcassonne, ou me jeter sur les routes des Corbières. Il y a du rouge certes, mais aussi du vert ou pas d'info. J'attends une grosse heure misant sur la fin de la journée et je me décide, je peux de toutes façons pas perdre 1h30 de volant. Sigean-Lézignan, 40km ça va, c'est pas la mer à boire. Sauf que là, tout le monde s'y est engouffré dans les 2 sens, y compris ceux qui allaient ou venaient de Toulouse. J'ai vite compris que j'étais dans la merde. La traversée de chaque bled est un enfer, en rase campagne, on roule 2 ou 3 minutes et on bouge pas pendant 5, 10, 20 minutes, j'en voyais pas le bout. J'ai croisé Pam dans le bouchon, à mi parcours il avait mis 5h depuis Lézignan.  Pas vu ni un flic pour faire la circulation dans les bleds, ni venir en aide aux gens dans les bagnoles et ils étaient nombreux, sans compter ceux qui se sont enfilés dans des routes de montagnes, des chemins improbables. Dans la file, il y en a qui dormaient carrement en attendant que ça bouge, les retros et le reste passent juste juste. Quand j'arrive à Lézignan, j'ai mis 8h pour faire 40km.

    Paradoxalement, les heures de conduite proprement dites n'ont pas bougé, je peux rouler à l'aise jusqu'à la ramasse à Lansargues. Juste avant Fabrègues, je vois des morceaux par terre, au loin devant, il y a un camion qui a éclaté à l'arrièer de tracteur, il y a des débris partout, je sais pas comment j'ai évité ça. Au lever du jour je suis à Lansargues, à la base j'avais décidé de charger et dormir sur place, mais fait exprès, il y avait déjà 2 camions, pas de place donc. Au point au j'en suis de toutes façons... Je me sauve, à 6h20 je me gare à Ambrussum, ras le bol, 8h49 depuis Barcelone, soit 4h de plus de volant.

     

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  • Le ticket le plus long de ma vie
    Encore des itinéraires bis aujourd'hui
    Livré avec 17h de retard, je me suis appliqué pour ranger les palettes pour une fois
    Je pense que le chassis du tracteur est mort
    N83
  • Mardi 8 Juillet 2025
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    La chaleur m'a reveillé à midi et demi, ici, ça sent tellement la pisse que tu peux pas dormir carreaux ouverts, je deteste dormir sur l'autoroute, je deteste Ambrussum. Alors j'attends sagement qu'il soit l'heure, j'ai même pas été chercher un café, il y a bien trop de monde la bas. A 15h30, je ripe. J'avais annoncé à Pusignan, que je serai là vers 19h. L'A9 est réouverte à Narbonne, et par curiosité morbide j'avais regardé l'état du trafic sur la D611 dans les Corbières, c'est resté en paquet de merde une grosse partie de la matinée encore.

    A peine parti, je vois mon heure d'arrivée qui est retardée, j'y crois pas, y a encore une caguade. De ce que j'ai compris, un camion avec une grue a emmené un gros panneau, un PMV, il devait être vachement haut le bazar quand même, j'ai toujours pas compris. Quoi qu'il en soit, je reflechis pas longtemps et je sors à Roquemaure, plus haut c'est risqué. Donc, 2e fois de la semaine que je traverse Bagnols sur Cèze. Bientôt je vais faire plus de kilomètres sur la nationale que sur l'autoroute. Une fois de retour sur la N7, je sais que pour reprendre l'autoroute à Montélimar Sud, c'est la guerre, je m'échappe vite par Viviers et Chateauneuf du Rhône, j'ai repris à Montélimar nord, ouf. Ensuite, fini les emmerdes, enfin, à part dans la montée de Roussillon, un frigo couché dans la montée (?) le tracteur est resté droit, mais le chassis du tracteur ressemble à un chewing gum, figure de style : 10.

    Il est 19h45 quand je me pointe à Pusignan, 4h15 depuis Ambrussum, et encore je m'en tire bien, j'ai évité 2h de bouchon. Mine de rien, j'ai livré avec 17h de retard, pas mal ! J'ai plus qu'à vider, tout seul comme à 3h du matin finalement. 45 minutes et un café plus tard, je ferme la boutique et je me taille direct à Jarcieu. Bien sûr à 22h, il y a plus personne. J'ai un voyage assez original, moitié primeur, moitié ADR. Devant 10 palettes pour le Nurburgring et derrière, 10 palettes d'abricots pour Etalans. Ruben de chez Vilardell était là, lui aussi a bien galéré entre hier et aujourd'hui. 

    Le temps de prendre un bain, il est presque minuit quand je repars, faut que je m'avance un peu. Passé Lyon, c'est enfin tranquille, limite je suis tout seul par moments sur l'A39. Sorti à Poligny, la N83 est encore plus deserte que  l'autoroute, c'est pour dire. Les parkings degueulent de camions par contre. J'avais repéré un parking au Super U de Saone, à 15km du client. Le frigo tourne, je peux pas me caler n'importe ou vu que je livre dans le centre du village. Coup de bol, il y a de la place, tranquille ! 3h30 fini les conneries, au lit.

     

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  • Les abricots chez les particuliers à Etalans
    Merci les francs comtois
    Ha ben hein
    Gerard le spotter de la 57
    Bienvenue en Allemagne
  • Mercredi 9 Juillet 2025
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    Il était un peu plus de 9h quand mon téléphone s'est mis à sonner, au bout de 2 appels, je me suis dit que je devrais décrocher. Je dormais vraiment bien, au calme, au frais. En fait c'est la cliente qui se demande ce que je fous. Je sais pas qui lui a dit que je serais là ce matin. Quand je lui ai dit que j'étais au super U à La Saône, elle a pas compris que je pouvais pas venir immédiatement. On se met d'accord quand même pour 13h. Bien réveillé, j'ai plus qu'à aller au bar du Super U.

    Comme prévu, je débarque à Etalans à 13h. Chaque année ici, ils achètent des abricots Bergeron, là ils ont pris 10 palettes, 10 tonnes d'abricots. J'ai 2 maisons à livrer, hayon, transpalette, ça va que les palettes sont super bien faite et costaud. De la palette Dromoise, jamais de la vie tu fais la même chose avec les palettes du Mercabarna. On vide donc dans la bonne humeur, j'ai même eu en cadeau un bout de mon fromage préféré : Le Comté, de la fruitière du Village. Trop gentil.

    Pour aujourd'hui, j'ai plus qu'à rouler vers la Nurburgring. C'est cool parce que c'est pas un itinéraire forcement très fréquent. Dans un premier temps il faut couper à travers pour rejoindre Baume Les Dames, et traverser le Doubs profond, on est loin de l'A36, villages paumés mais pimpants et typiques. J'aime bien ce coin, l'hiver ça doit être moins marrant évidement. Passé Baume Les Dames, c'est un peu plus plat et roulant jusqu'à Lure ou je rejoins la route d'Epinal, et puis j'ai guetté si des fois je voyais pas Gerard, un très prolifique spotter qui envoie pas mal de photos pour la galerie du site, bingo, il est en plein boulot mon retraité ! Du coup je me suis arrété bien sûr, 20 minutes à parler, c'était très sympa. J'arrive en pleine heure de pointe à Nancy, mais ça passe pas si mal, je savais vraiment pas ou me poser pour faire 30 minutes et remettre les compteurs à 0, et puis je me suis souvenu de la ZI à Atton.

    L'heure a bien avancé, et c'est tout passé au vert. Metz sans freiner, Thionville pareil et même Luxembourg, ou j'ai juste clairé les stops (oui j'ai passé la matinée en Franche Comté). J'arrive rapidos en Allemagne, là aussi c'était très light niveau trafic, les parkings sont pleins, tout le monde est garé. Une fois sorti à Ulmen, il faut serpenter à travers des bleds bien étroits, le route principale est toujours fermée depuis déjà au moins 2 ans. 21h45 je suis garé au circuit, comme toujours ici, c'est blindé et je sais pas ou je dois me caler. Pas grave, la douche est pas loin, c'est le principal !

     

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  • Nurburgring
    Hé Ho ! moi aussi, Stefen Faas me signe un autographe à chaque fois que le livre
    Saarbrucken
    La Lorraine des champs
    Les cigognes de la Lorraine
  • Jeudi 10 Juillet 2025
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    A 9h j'ai toujours pas de nouvelles du placeur, du coup, tant pis je reste ou je suis et je commence à livrer, j'ai du pain sur la planche. Quoi qu'il en soit, que je sois au début ou à la fin du paddock à un moment donné, ça fera loin. La bonne nouvelle, c'est surtout qu'il fait un temps parfait pour bouger des fûts, il fait beau, ni trop chaud, ni trop froid, le pied !!! C'est la grande fiesta du camion ici, et ça bouge dans tous les sens et surtout dans la bonne ambiance. Mine de rien, 4h pour tout livrer, j'étais mort. Le transpal il a bien fait ses 20km ce matin...

    Après ça, j'avais plus qu'à faire un peu de ménage, un peu de tourisme et un peu de douche en attendant de recuperer quelques fûts vides. Les camions electriques sont desormais très présents, mais ils font pas autant le buzz que ceux de svempas, dans un cas comme dans l'autre : BOF. A 17h, tout est plié, je me sauve, je complète à Besançon demain. Il y a comme une odeur de vacances dans la cabine. J'ai des envies de tourisme, et depuis que je viens en Allemagne, je me suis toujours demandé comment ça passait Sarrebruck sans faire le grand tour. Un rapide calcul me dit que ça m'y fait passer vers 19h, allez, je suis d'humeur joueuse, je tente.

    J'ai assez souvent passé l'extrémité nord de l'A1 à Puttgarden, jamais la sud. On arrive en plein centre de Sarrebruck, par les quartiers populaires, sinon, ça serait verboten aux camions. En tous cas, y a interêt à pas se planter, c'est bien serré et rempli d'échangeurs tordus. Mais c'est sympa et ça fait gagner des kilomètres, je tenterai pas l'experience aux heures de pointe. De là, je rejoins Sarreguemines et je coupe à travers champs pour rejoindre Nancy, pas un con, avec 300kg dans la remorque, ça pédale. Pour être tranquille, j'ai coupé juste avant Nancy. Comme c'est l'été, y a des travaux partout, la 57 n'est pas en reste. Sans parler de Vesoul, mais dans mon sens, ça va presque, mis à part un crochet le long de l'hopital, et peu partout on voit des camions égarés, faut avoir la foi. A minuit et demi, je me radine à Besançon, le parking à la base Casino est fermé, je me gare vers chez Perrenot, ce soir faut que je valide une 11 après mon début de semaine de cascadeur.

     

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  • Y a du café !
    L'tram dbzançon
    J'te connais toi !
    Samu mon poto !
    Pfuuuh, il est temps que je rentre
  • Vendredi 11 Juillet 2025
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    Garé juste à côté de chez Perrenot, j'avais envie d'un café et de éventuelement pisser. Je suis allé voir, on sait jamais, j'ai vu personne, mais la porte de la salle de pause était grande ouverte, j'ai pas resisté. A 11h30, la coupure est bonne, je vais charger dans la zone juste en face, à vol d'oiseau c'est pas loin, à vol de camion c'est plus chiant. Ici c'est toujours pareil pour charger les déchets, faut se débrouiller. Avec le transpal electrique, c'est quand même plus facile. En 1/2h c'est chargé, après une série de 200 signatures, je me casse, le chef a dit "roule sur Lyon".

    Du coup, je me suis pas pris la tête, j'ai repris la 83, c'est ma semaine light niveau péages. Il y a chaille de monde, des travaux partout, autant dire que ça avance pas. De toutes façons je suis plaqué ADR, ça sert à rien de speeder. Par le plus grand des hasards Samu qui revient d'Italie est dans le coin, on se retrouve à manger un sandwich cornichon rosette à la boulangerie du coin. C'est moins sexy qu'un bar italien ou espagnol, mais le principal c'est de se retrouver. Avec l'après-midi qui avance, le trafic lui aussi augmente, et vu que j'ai rien de mieux à charger, je coupe à travers à partir d'Amberieu. Bouchons à gogo, on avance pas. Au milieu toujours un tordu pour doubler à fond de cale pour se retrouver 2 crans plus loin, ils sont pas tous à l'asile.

    J'ai juste à vider mes palettes au dépôt, faire un méga lavage surtout du frigo dedans, et c'est parti pour la maison et un méga week-end de 24 jours ! J'ai une liste de trucs à faire si longue, que je crois que je vais commencer par le bas de la liste ! Soyez forts, patients et à bientôt !!