Carnet de bord de Septembre 2021 | Partager sur Facebook |
On reprend les bonnes vieilles habitudes du départ tôt le lundi. Enfin, légèrement moins tôt que d'autres bien sûr. Je démarre à 3h, pour être à l'ouverture du client à 7h30 à Perpignan je suis large. C'est pas la forme olympique non plus, j'attaque le grand nettoyage du jardin pour l'automne. Pendant que je fais ça, je pense à rien d'autre et ça repose la cervelle. La grande nouveauté au village, c'est que la nuit les rues ne sont plus éclairées, ici ça fait scandale. Mais ici, ils savent pas ou ils ont mal. Le trafic est vraiment calme sur l'A7 débarassée du plus gros flot de vacanciers, on va dire que c'est zen. Mais ça ne restera pas zen bien longtemps.
Je passe Nîmes EST quand les choses basculent : J'entends comme un bruit de pneu qui éclate, et je vois une voiture arriver droit vers ma semi côté gauche, ça ne loupe pas, il tape dedans et avec le rebond fini en glissade le long du mur sur la 3e voie, ça doit pas être méchant. Chargé en ADR je fais pas le con, je stoppe 800m plus loin au premier refuge avec une borne SOS. "On arrive de suite, restez bien ou vous êtes"... Je prépare les papiers et évalue les dégâts, à priori, il y a pas grand chose, les minutes passent lentement. J'hésite quand même à remonter l'A9 à pinces, mais on m'a dit de pas bouger. 30 minutes plus tard, je vois passer une ambulance, et je m'inquiète. A la borne on me dit de surtout pas bouger. Les gendarmes finissent par arriver 1h plus tard, alcotest, permis de conduire, et ma déclaration. J'apprends qu'en fait il n'y a pas de blessé, juste des examens à l'hôpital. Ouf. Et surtout que je suis disculpé d'office, vu qu'en fait c'est une voiture qui a poussé celle qui est venu me taper, ça s'est fait si vite que j'ai rien vu. Le bruit que j'ai entendu c'était pas un pneu qui éclatait mais le choc de celui qui a poussé. D'après les gendarmes il devait rouler très, très vite.
Du coup, 1h30 de perdues pratiquement, mais soulagé que ce ne soit pas pire finalement. Du coup je me radine à 8h30 chez le client, je fais un 1/4h le temps de vider et boire un café bien mérité. La suite est à Montornès et bien sûr ça fera trop court pour y arriver en 4h30 avec le crochet à Perpignan. Je passe le péage de La Jonquera sans m'arrêter, je pense que la gratuité de l'autoroute, c'est un très mauvais signal pour la circulation à venir. Finalement il est midi quand je me pointe chez Henkel à Montornès, mon enregistrement a duré presque 1h. C'est fou. Et c'est presque soulagé que je vais vider mes 22t au transpal à main, c'est très bon pour évacuer les nerfs. Le rechargement est un très tranquille Castellar Del Vallès, je me suis annoncé et c'est prêt. J'ai le temps de charger, mais si je veux caser une 11, je peux pas aller au moins jusqu'à Vic, alors je vais me planquer à Sallent juste après Manresa, au calme.