| Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
On ne m'a pas rajouté de gasoil dans la nuit, qui du reste, a été froide. Et oui, il caille à Burgos la nuit, au point que vers 4h j'ai mis quelques buchettes dans la chauffage de nuit. Quand j'ai démarré à 9h, j'ai eu un message comme quoi le chauffage allait s'arrêter compte tenu du niveau extrêmement bas du gasoil, ça va, j'ai pigé. Je fais donc 200m pour m'arrêter sous les pompes balancer quelque 500l de gasoil, il faut au moins ça. La pompe est si lente qu'avec le café ça m'a pris 30 minutes. C'est avec joie que je me suis remis à l'ouvrage bien au chaud. Le soleil est vite remplacé par un bon brouillard qui finit par se dissiper à Pancorbo. Le trafic est surtout composé de camions ce matin, et dans mon sens ça roule tranquille. Il me faut surtout trouver une bonne douche ce matin, le samedi c'est compliqué parce que beaucoup sont en pause de 45h et forcement, tout le monde va à la douche le samedi matin. J'ai vu que la Valcarce juste avant l'Etchegarate en compte 4, je tente le coup.
Bien sûr, ça loupe pas, il y a un peu d'attente, je voulais m'arrêter moins de 30 minutes, c'est mort. Le rade est pas fou fou fou non plus, je l'ai pas ajouté à mes favoris. En même temps, les tours hors Catalogne je les compte sur les doigts d'une seule main pas an, donc, ce n'est pas dramatique. C'est donc en pleine forme que j'attaque la difficile descente vers le pays Basque, les conserves ça pousse bien, on oublie vite ce que ça pouvait donner avec un pauvre ralentisseur à échappement à l'époque. Les bascules ici sont ouvertes même le samedi, je serre les fesses jusqu'au dernier péage, après c'est la France, j'y suis pas souvent mais je parle mieux la langue française que le Basque.
Il y a guère de monde sur l'A64 et c'est tant mieux, il y a peu de camions, et la plupart des stations sont déjà bien remplies. Je fais déjà des calculs dans ma tête, je peux passer Toulouse certes, mais faudrait pas que je m'arrête trop tard non plus. J'ai fait un crochet par Bayrou-Land, il y a un Intermarché pas loin, histoire de survivre. Et puis j'ai reroulé un peu, mes impératifs sont simples, trouver une place avec un bout d'herbe, pas de voisin, du café et un chiotte pas loin. J'ai tenté le coup à l'Aire de Garonne avant Toulouse, parking petit et blindé forcement, mais t'y crois, t'y crois pas, côté caravanes il y avait une belle place que j'ai pris avec une légère petite marche arrière. J'ai de l'herbe à droite, un chiotte pas loin, du café et surtout, j'en ai plein les bottes ! La suite lundi tôt, demain, glandouille.