FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • 47 minutes de sieste méritée à Fréjus
    Calmos pour arriver sur Genova
    La grande logistique
    Loupé de peu avec Emeric
    A ce moment précis, j'en ai marre, j'ai froid, j'ai sommeil
  • Lundi 20 Avril 2020
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    Histoire de profiter pleinement de la journée du lundi, je quitte mon magnifique village non classé au patrimoine de l'unesco (comme ça on est pas envahis) à 0h. C'est le couvre feu, dehors il y a personne, comme en période normale d'ailleurs, cette nuit et pour 2 jours on a le même boulot avec Aurélien, il est tombé du lit lui aussi on se retrouve à Valence Sud. Il pleuvasse cette nuit, un temps idéal pour dormir, mais aujourd'hui pas question de glander. La Rhône Valley est bien calme et je me dis que bientôt, cette parenthèse de tranquilité va se refermer. On staoppe au grand parking après Fréjus vu qu'Aurélien à 30 minutes de plus que moi au compteur.

    47 minutes de repos amplement méritées, et parce qu'on est des gens sérieux on passe pile à 5h après Nice vu que c'est interdit ADR de 21h à 5h. Dans les montées, je lui fait pas gagner du temps, le V8-560 crapahute un peu plus que le 500 et j'y peut rien. Après Nice nord, le brouillard devient si épais que j'y vois vraiment plus que dalle, j'ai vu le péage de la Turbie genre 50m avant, heureusement ça dure pas car le trafic des camions se charge un peu, et doubler dans la quartier c'est pas toujours facile.

    Passé la frontière ritalienne ça va un peu mieux, la moyenne reprends quelques couleurs vertes blanches rouges je sais pas, même dans les courbes après Savona ça passe encore bien, sauf que c'est archi gras par terre et que ça a vite fait de glisser, après une pénible montée du Turchino en travaux de partout on échoue à l'Autogrill de Stura pour un café bien mérité. La tengenziale de Milan passe comme qui rigole, il est 10h quand on débarque à Zelo, tout ce détour parce qu'on a pas le droit au tunnel avec ce produit classé B au tunnels.

    On vide chacun son tour, et j'attends un peu plus loin, parce que le dépôt à Zelo est vraiment trop rikiki, Emeric débarque quand on a fini. Retour sur la tengenziale, toujours accompagné de la pluvasse et d'Aurélien, on recharge à Cislano, de la pièce auto. En tout on est 3 français pour Chaponnay dont un benneux du 05, je laisse passer Aurélien parce que son amplitude commence à cramer bientôt, mon chargement dure comme un jour sans pain, et du coup c'est moi qui l'ait dans le baba, mais je sors du quai 15 secondes par 15 secondes, pas le choix !!! Je vais tâter direct de la couchette, je suis cuit.