Carnet de bord de Mars 2025 | Partager sur Facebook |
C'est plutôt calme dans les allées du marché ce matin, j'ai réussi à rester au lit jusqu'à 10h ce qui relève du miracle. Que ce soit calme n'est pas forcement bon signe, avec le mauvais temps au sud de l'Espagne il y a pas énormement de marchandises qui arrivent à sortir des champs. Heureusement, chez Sancle, il reste un bout de merguez, j'en demandait pas tant. Le programme tombe à 14h, ça serait de fastoche ce soir.
Heureusement du reste car la météo est horrible, du vent de la pluie, on se croirait en automne, bientôt les vacances de Noel. La semi est moins pleine que d'habitude, des palettes sont arrivées en retard, dehors c'est le cahos, j'attends 17h15 pour démarrer fort de mes 21h de coupure. Easy ce soir. Pas besoin de courrir de trop, je me cale à 88, ça devrait suffire. La pluie se calme un peu à Perpignan, et la montée est plutôt tranquille, pas beaucoup de camions, et très peu de frigos, y a un malaise, c'est sûr. Ce soir, je fais ma 45 à Loupian.
Je continue à mon rythme peinardos, et sans forcer j'attaque à livrer à Pusignan, jusque là, tout va bien. L'entrée dans la nuit est pas facile et d'habitude c'est éclairé. J'ouvre le portail et je vois deux gros boutons, j'appuie des fois que ça éclaire, sauf que c'est pas le bon bouton, c'est celui qui ouvre le portail des chiens qui montent la garde et ils sont pas commodes. J'ai juste le temps de refermer et de me dire que je suis pas dans la merde. Le vendredi les 1ers arrivent pas avant 5h ici. J'ai appelé tout ce que j'avais comme numéro dans mon répertoire et c'est Nico, le chauffeur que je vois tous les lundis qui a réussi à joindre Mario, un gars qui habite pas loin. Il a rentré les chiens, et s'est barré se recoucher, le pauvre.
Du coup, j'ai paumé 45 minutes, comme quoi, on sait jamais ce qui va arriver. Je vide au plus vite, je fonce à St Priest vider 2 autres palettes et je finis pile pour 5h comme prévu à Vénissieux, ouf. J'ai plus qu'à ensuite monter me mettre en coupure à St Etienne, 6h05 c'est fini, whaow.