Carnet de bord de Septembre 2019 | Partager sur Facebook |
Enfin quand même, on a eu un peu de pluie ce dimanche, les grenouilles étaient comme des folles, mais bien sûr il faudrait qu'il pleuve au moins 15 jours non stop. Quand je décolle ce matin, ça s'est arrété. A 7h15, je sors in extremis avant les bouchons, un petit 15 minutes pour choper l'A7, Impecc. Pas de stress ce matin, je commence par livrer le materiel que Péli avait chargé à Paris 15e jeudi. Les types sont spécialisés dans le désamiantage, ils ne manquent visiblement pas de boulot ni decourage. Le temps de vider et de me faire offrir la café, ça prend pas loin d'une heure quand même. Je devais recharger des déchets pour Salaise à Bellegarde, mais finalement, ce sera le premier changement de la semaine, j'ai 5 palettes de cartons pour les pommes à prendre à Chateaurenard, la suite est à prendre avec 2 destinations pour la Catalogne chez Gondrand à Valence.
Pas d'affolement là encore, ça ne reprend qu'à 14h, j'ai largement le temps de becter. A 15h c'est plié, je monte vider mes cartons à Bougé Chambalud, c'est la première fois de l'année que je vais chez le client, avant on leur montait des semis de pêches de la Crau, mais ils ont tout arrété, sauf les pommes. Pour completer, j'ai 5 palettes à prendre pour Vacarisses à St Quentin/Isère, mais le transporteur qui a affrété s'est rendu compte qu'il ne les avait encore pas sur son quai, du coup, j'ai pour instruction de descendre direct en Espagne, lundi 16h30 prêt à descendre, c'est juste incroyable.
Pas de bol, au moment ou je m'engage sur l'A7, je reçois un "STOP" qui signifie qu'il y a une couille dans le potage, mon chef vient de réaliser que pour la première fois depuis un siècle j'ai une tautiner au cul, or demain je dois recharger du cochon. Pas le choix que de descendre jusqu'à Tain, faire demi tour et revenir à Jarcieu, putain, c'est la loose. Heureusement au dépôt y a Philippe Blagues en Stock pour m'aider à transvaser, et du coup, je repars à une heure plus ordinaire, 19h. 2h de paumées, c'est le jeu de la vie. Moi qui visait Narbonne ce soir, c'est cuit. En descendant je suis tombé sur un tas de specimen de la route de 2019, ça a commencé au Boeuf avec un mec d'une boite du Pouzin qui descendait à... 68, ça se voit bien sur le compteur du Premium, et ensuite, j'ai assisté à l'impossible depassement d'un Bulgare de chez Dupessey, et d'un TER du 84, la blague a duré de la petite vache, jusqu'à Valance Nord. Un truc de fou, ça rend vraiment con ce boulot !!! C'était tellement pathétique que j'étais mort de rire. Je me suis finalement posé à l'écart de ce petit monde d'amitié et de solidarité qu'est notre corporation, planqué à Bollène.