Carnet de bord de Juin 2022 | Partager sur Facebook |
Ce n'est qu'à 8h15 que le téléphone des matières premières finit par decrocher. Perso je ne suis pas pressé, mais je dois avoir livré avant d'avoir chargé, c'est bête. Je vais me mettre en place tranquillement, sauf que le gars est un peu paumé, et dé-bor-dé, et oui. Je prends 4 palettes, et comme ça ne suffit pas, encore 2 autres à un autre quai ou ils sont aussi dé-bor-dés. Mine de rien, il est déjà 9h30 quand je me taille, frigo réglé sur +4. J'ai un complément à prendre à Bren chez Christophe, je l'ai averti histoire de pas arriver comme un cheveu sur la soupe, il a tout préparé quand j'arrive, il me charge entre deux camions, et zou je me sauve direction Jarcieu city.
Là, il faut tout vider, pour récuperer les IBC de Tulette. Il y a des bras pour faire ça, en 20 minutes c'est réglé, quand tu dis, je suis pressé, ici tout le monde comprend, on te dis pas, on dé-bor-dé en soupirant. Je peux même prendre le temps de prendre la douche, c'est ça ou je travaille pas. J'aurai pû aussi la prendre à Margès, mais elle est dans un tel état que non merci. Pile poil dans les clous, pas de bouchon nulle part, je vois le clocher de St Alban les eaux il est 13h30, royal, fallait livrer avant 14h. Ici aussi, j'ai 2 quais à faire et je dois récuperer une palette pour ramener à Margès.
Après ça, il ne me reste plus qu'à poser 4 palettes à l'arsenal à Roanne. C'est la guerre quelque part, il y a l'air d'y avoir pas mal d'activité. Bien sûr ici, photos interdites, d'un autre côté je vois ce qu'il y a à photographier. Enfin ça rigole beaucoup, et le chauffeur reste bien en cage pendant que ça vide, bande de bitos ! 90/02 en force !!! Je sors de là à 15h, j'ai les crocs, il est largement temps que je casse la dalle. Remise des compteurs à 0, je pensais completer un bout pour redescendre, mais ça fait tard, il y a rien, alors piano piano avec ma palette de 50kg. Un peu de bouchon à St Etienne, mais surtout à Givors, je suis les traes d'un gros orage, tout est bloqué à l'ouest de Givors, mais en passant par la zone commerciale ça le fait, du vent, des orages jusqu'à ce que j'arrive à Margès, les mecs des matières premières qui sont dé-bord-dés, sont plus là, je me gare à la même place et la même heure qu'hier,et je valide la 2e 11, magique !