Carnet de bord de Mai 2024 | Partager sur Facebook |
Ce matin, faut pas que je fasse la grasse mat, je me suis rendu compte que certains des boulons qui tiennent les garde boue sont un peu trop longs et arrivent à frotter sur les pneus, ça fait de jolis dessins mais c'est pas prévu pour. C'est même un peu pour ça que je suis descendu direct cette nuit, histoire d'avoir le temps. Après j'ai plus qu'à glander entre deux cafés, vider la semi, un bon bain, bref je m'occupe et je peux même refaire une petite siestoune en attendant l'heure.
Après avoir échappé à un Bren Lyon en surgelé, un Andrezieux Carros, je me retrouve finalement à devoir aller charger pour Peniscola à Montbrison, mais ne revons pas, c'est pas pour moi la livraison. Sur le forez, c'est encore bien tourmenté, de la flotte à gogo, et du soleil, c'est pas de bol pour les motards de la gendarmerie qui sont suréxcités, il doit y avoir une opération Ninja par là, il y en a dans tous les sens. Ils ont pas peur d'arrêter des papys mamys, des petites jeunes filles qui doivent rouler n'importe comment encore. A Montbrison, c'est pas prêt, j'attends sagement à l'abri. Sur St Etienne, c'est la guerre, c'est de toutes façons pas le moment de traverser.
Le remorque est pleine à 17h, go Jarcieu direct, ça fait passer la capitale mondiale de Casino et Manufrance en fin d'heure de pointe, on vide tout à quai bien sûr. La suite est comme parfois, surprenante. Je dois descendre à vide à Martigues, récuperer un ring de box. Je cherche pas à comprendre. Dès que les compteurs sont remis à 0 je me sauve en essayant de voir par ou il faut passer pour descendre dans la zone portuaire de Martigues, ça m'a bien occupé une demi heure avant de trouver. Par chance pour moi avec les travaux de nuit : l'A7 est coupée juste au niveau de l'A54 et la route de Port de Bouc dans l'autre sens, coup de bol. Je me gare le long de la route à 1km du client, y a pas grand chose dans la quartier pour garer au calme. 23h15, dodo.