| Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
Comme j'aime bien me plaindre, j'ai pas passé la meilleure nuit de ma vie, mais c'est pas nouveau, je dors mal. Hier soir j'étais pas super bien garé et mon voisin, un Madrias voulait que je recule un peu, sauf que si je reculais je prenais le risque de me faire accrocher, sachant qu'il partait qu'à 6h30, je lui ai dit, stresse pas, je suis réveillé, si tu peux pas sortir, je reculerais, avec un peu de chance, ton voisin de gauche sera déjà parti et ça sera facile. Au matin, le voisin de gauche est parti, mais mon TRM, lui il sort droit, alors qu'il avait la place à gauche, il s'est bien fait caguer alors même que je lui faisait signe, il devait pas savoir qu'il avait le droit de rouler sur la ligne blanche d'un parking, bref, j'étais pas si mal garé que ça. Un coup de café à la TOTAL, un coup sur la tronche et je me taille à Seynod à 7h30, je prends 3 palettes d'Heineken pour la logistique à Roussillon. Toujours sous la pluie froide, au lever du jour on voit les cimes enneigées pas loin du tout, berk. Bientôt les skieurs qui vont remplacer les retraités sur les routes.
La suite est à côté de Voiron, dans le poligono qu'on voit en dessous du viaduc de l'autoroute. J'avais pas envie de faire le grand tour, j'ai tout coupé à travers par Les Abrets. Je croyais qu'on avait plus le droit, mais bon, je suis en desserte et puis je m'en fous, c'est joli par là. Une éternité que j'ai pas traversé Voiron, et dire qu'avant c'était rempli de camions ici. Je charge des caisses de 2m pour les skis rossignol dont le poids est soit d'un coté, soit l'autre, à chaque coup que je lève je me trompe de côté parce qu'on peut pas deviner quel côté est plus lourd, un peu comme la roulette russe. Là dessus, je vais vider à la logistique Duarig, et là encore je coupe tout à travers champs, Pommiers de Beaurepaire, Cours et Buis pour arriver au feu à Auberive, route de chèvres. C'est en pleine pause que j'arrive, mais il y a un fen, un transpal que demander de plus !? Je vide tout puisque la bière est devant et je remets mes caisses en place.
Pour compléter la journée, je vais à Montbrison, c'est loin un vendredi. Le trafic est en train de se charger sa race, je passe Givors et je casse une graine vite fait. Il pleut des fois oui, des fois non. Il y a pas mal de camions en attente à l'usine, dont un certain Domi des transports Pelissero, on a le temps de s'envoyer un café. Les caristes sont suréxcités, les palettes de bidons sont bien secouées, quand j'ai fini il manquait 5 minutes pour faire 30. Comme il reste encore un peu de place, j'ai une longueur de 4m à prendre en passant à Lorette. Traversée de St Etienne, chargée bien sûr, mais c'était supportable. Le cariste voulait que je débâche, mais il connaissait pas la technique du hayon pour charger une longueur, maintenant, il sait, ça va que c'était pas lourd. Ce coup-ci, retour Jarcieu city, mis à part Givors, le reste roule nickel, mais dans l'autre sens sur l'A7 c'est l'enfer, Ternay Condrieu n'est qu'un bouchon sans fin. Animation habituelle au dépôt, je prends une tournée classique pour la Catalogne, the right men at the right place. Retour au bercail tranquille, à quasi 21h quand même !