| Carnet de bord de Aout 2025 | Partager sur Facebook |
Le peu de pluie qu'il y a eu sur le matin n'a pas eu d'impact sur les températures ce matin, par contre il fait une atmosphère bien étouffante et poisseuse, beurk. Le café, la douche ne seront pas superflues ce matin en attendant les programmes. Tout ce que je sais, c'est qu'on est 3 ce lundi, comme tous les lundis en fait. Sans trop de surprise je suis calé sur le Pusignan Express du lundi, c'est mon destin. Radwane me supplie de venir à quai quand j'ai 10h30 de coupure, c'est ballot, mais il a fini par attendre 30 minutes de plus, et ça a retardé aussi un peu Mister Déboite qui fait chef à la place du chef cette semaine. Car, il faut que je charge d'abord pour savoir quoi rentrer dans Stéphane.
Mine de rien il a fallu 1h30 pour charger, les palettes sont optimisées à mort, si on avait des frigos de 3m d'intérieur, les palettes feraient 3m, là, c'est 2m60. C'est tout un art pour que tout rentre, il me faut garder la place de 6 palettes à prendre en route. Avant de décoller je checke map et c'est pas si pire au Perthus, alors venga ! Une fois Barcelone passé, je respire un peu, du moins jusqu'au Boulou, ça bouche mais bien moins que les semaines précédentes, j'ai perdu 5 ou 6 minutes guère plus. Je peux même caresser l'espoir d'arriver en moins de 4h30 à la ramasse, cce qui ne s'est produit qu'une seule fois depuis qu'on fait la ramasse de melons. Bingo, 4h29 au portail, le temps de manœuvrer, 4h31, allez c'est bon on a rien vu. J'ai une palette à gagner quand même, c'est des figues c'est pas lourd, ce qui passe pas en hauteur je le mets en vrac à la fin, la semi est bien pleine, ça m'a pris une bonne demi heure, je peux quand même prendre 20 minutes pour manger, on est pas des sauvages.
Il y a des fois ou c'est bon de pas se prendre la tête, heureusement, il y a pas la ramasse de Tain ni St Rambert, ça fait gagner grave du temps si bien que j'arrive même en avance à Pusignan, à 2h30 pile en même temps que Nico. Café tranquille et on vide. C'est tout mélangé dans la remorque, je dois faire du tri et du tetris. Reste ensuite plus que 6 palettes pour le marché à Corbas, fastoche. Comparé à Fernando et Stéphane, j'ai vraiment eu de la moule cette nuit, ce sentiment d'avoir été un gros chouchou ! Je termine mes heures direction Jarcieu, et coup de bol je tombe sur Erwann qui sait plus s'il finit ou commence ses journées en ce moment ! A 5h30 le camion est en place pour demain, je saute vite au lit pendant qu'il fait encore un peu frais.