FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • N43
    Fin de game
    A Rocroi ça bosse pendant midi
    Dans les Ardennes du sud
    La nationale de ma jeunesse
  • Vendredi 26 Avril 2019
  •  

    Ce qui me motive le plus ce matin, c'est de tout faire pour passer Lille avant le merdier. Donc, je demarre à 5h30, en croisant les doigts pour tomber sur des gens de bonne volonté au Super U de Nieppe. Le temps est frisquet ce matin, Michel Galabru dirait que c'est le NORD, mais c'est pas non plus la lapponie. A 6h15 j'appuie febrilement sur la sonnette, je repensait hier au coup de fil, "pas avant 7h30..." J'annonce que je viens livrer un roll, mais je dis pas de quoi et je le descends vite fait au hayon. Quand le receptionaire arrive, il me dit, ah merde c'est des fleurs, mais finalement, un responsable qui s'ennuyait par là, me signe mes papiers, ouf !!! Je remballe vite fait le roll vide, et je fonce vers Lille, je passe juste juste juste avant le bordel, du moins ça roulait, sans encore bouchonner.

    Du coup, ça a si bien marché que je me suis arrété à la Sentinelle ou il y a du café, des croissants, des chiottes et des douches. Du coup, quand je repars, je suis un homme refait et tout neuf, prêt à emprunter les terribles routes du grand nord, enfin Maubeuge, sa traversée cahotique, puis la N2 et enfin cap à l'est avec la riante N43. Autant dire que dans le coin, y a un paquet de bleds, de hameaux en lambeau, c'est dommage. La route est vraiment pourave, on se croirait sur le reseau IDF. En Ardèche, il y a des routes sinueuses, pas larges, mais pas vraiment de trous comme ça, ici c'est tout droit, y aurait moyen de faire quelque chose, mais non. Finalement il est 10h30 quand je débarque à Cliron, 2 rolls à poser, ça bricole pas, et je termine enfin ma tournée à l'est de Charleville à Vivier au Cours. Le receptionaire m'attendait hier, je sais pas faire de miracles.

    Le temps de finir d'empiller les derniers rolls, j'ai un complement pour Avignon à prendre à Rocroi, bien sûr j'arrive juste après midi là bas, mais chez Durbecq ça bosse dur, et les chauffeurs c'est pas des feneants, du moins ceux sur lesquels je suis tombé, du coup, j'ai pû remettre mon voyage dans l'ordre. Grand soleil pour descendre dans le sud, je passe par l'autoroute de ma jeunesse, Suippes et j'échoue dans un bout d'impasse de zone industrielle à Chaumont, y en a bien assez pour aujourd'hui !!!