Carnet de bord de Janvier 2024 | Partager sur Facebook |
Midi, j'émmerge. La plupart des palettes livrées cette nuit sont déjà bien entammées pour les marchés de ce week-end, j'ai pas cavalé pour rien. Vu l'exploit, j'ai eu droit à mon plateau de fraises. C'est con, mais ça fait plaisir quand on est reconnaissant sur le travail effectué. Mine de rien on a quand même parfois de grosses responsabilités sur les épaules, tu livres pas un complet LIDL au pire, c'est pas grave, mais une PME qui attend après toi, c'est pas pareil.
Quand la coupure est bonne, je me taille à Vaulx en Velin au Carrefour du Carré de Soie charger un complet de bière. La rue est pas large, fait exprès il y a un camion en place et un devant moi. Les trous du culs qui passent dans cette rue en klaxonnant, c'est incroyable. On charge au hayon, j'ai laissé le moteur tourner, soulever 26 fois 1000kg, c'est pas bon pour les batteries. Mon nouveau hayon fait 20cm de plus et ça fait une sacrée différence pour travailler. Mine de rien ça a pris 45 minutes. Il est 16h quand je me tire, en même temps que les sorties de bureaux. Je rentre par Cours et Buis.
On vide tout pour Sulivan le picard, je reprends de la Catalogne pour livrer lundi, si on peut évidement. Mine de rien, j'ai quand même eu le temps de mettre un coup de rouleaux. Encore un check sur map, le pont de Tain est fermé, je rentre par Hauterives et le barrage de la Roche de Glun. 1h30 pour rentrer, chargé archi lourd, conso en berne, je regarde même plus. J'ai la tête farcie en arrivant à 21h à mon parking. C'est vrai, je comprends les agris, je me dis qu'on ferait aussi bien de se garer tous... Quelle époque quand même, on se chie dessus quand on double au grand boeuf, quand on a fait 0h20 de volant de plus pour rentrer chez soi, mais tout le monde trouve normal que des tracteurs bloquent les autoroutes, on est bien des merdes.