FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Achern côté cour
    Achern côté douche
    J'ai remonté au moins 6km comme ça, j'ai honte
    Faut avoir confiance
    Klášterec nad Ohří
  • Mercredi 27 Aout 2025
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    Tellement que j'ai dormi fort j'ai eu toutes les peines du monde à lever mon corps ingrat de la couchette à 10h. Mais voilà, j'ai un métier et accessoirement une bonne partie de la teutonie à traverser. Accompagné de mon sac Auchan Guilherand-Granges du plus bel effet, je vais petit déjeuner, payer le parking et prendre un bain dans une douche tellement propre qu'elle vaudrait 250 euros à l'Aerea au Mercabarna. J'avoue j'ai trainé sous la flotte et j'ai entendu comme une déflagration. En sortant, j'ai compris, il y a un bel orage humide et sonore. Il tombe des seaux d'eau et une fois parti, ça s'arrête net quelques kilomètres plus loin. L'A5 roule incroyablement bien ce matin, du moins jusqu'à la bifurcation pour attraper l'A6, il y a des travaux. Après Heilbronn j'ai hésité à monter par Bamberg et puis merde, j'ai continué l'A6. Même calé à 80 j'arrive à rattraper des types qui roulent encore moins vite, j'arrive pas à rester derrière vu que c'est interdit tout le long de doubler, je double quand même. A la clé toujours un regard méchant, mais je m'en tape carrément, moi j'ai le smile et pas de furoncle au cul.

    Passé la coupure, il y a un méchant bouchon qui s'est formé entre temps avec des travaux. Il y a plus de 10km de colonne, mon seul reflexe ça a été de remonter la file, des kilomètres e des kilomètres, là, j'ai eu droit à des gros doigts tendus en l'air, je suppose que c'est un salut amical en Allemagne, faudra que je me renseigne. Bon j'étais pas le seul, d'autres m'ont emboité le pas, à la fin j'ai fait que les 2 derniers kilomètres de file. Parce que je suis honnête. Après ça a roulé nickel, maintenant Nuremberg  ça passe facile. Une dernière coupure pour remettre tout à zéro une fois sur la direction Berlin. Les parkings sont déjà pleins, faut serrer des coudes. Fallait que je fasse un radioguidage pour Fernando, j'espère qu'il m'a compris.

    La nuit finit par tomber quand je passe la frontière Tchèque, mais ça va qu'à force je connais la route par cœur, mieux vaut y aller molo dans le coin quand même, à chaque bled son coin de petit jeunes en train de piccoler, et ensuite ça doit bouger au village voisin, méfiance méfiance. Sans trop forcer, calé sur une chaine de variété Tchèque. Le rap, même en Tchèque, c'est chiant. J'arrive à 22h30 au circuit à Most, j'ai une place réservée juste à côté de la station Orlen, sans voisin, enfin, juste Xavier derrière moi, on va pouvoir ronfler sans gêner personne !