Cette nuit il a fait une mini tempête, et il a plu, du coup ça caille un peu, on sent bien la fraicheur des montagnes autour.  Devant la barrière du paddock, les camions de la F3 sont en train de s'empiller, je regarde le spectacle du contrôle Covid, avec la prise de température tout ça. A 9h pile, tout le monde commence à rentrer, c'est long, presque 30 minutes, dès que tout le monde est passé, je me mets en place et j'attaque à vider.

En soi, mais livraison est pas trop compliquée vu qu'il y a 10 écuries, mais il y a 3 numéros de lots, que je ne dois pas mélanger, tête en l'air comme je suis, je fais un tri dehors. J'ai pas trop speedé, je suis encore froid niveau manipulation de fûts, c'est le premier de l'année, un fût=4 pavés, donc c'est un peu lourd. J'essaie d'en manipuler le moins possible, j'ai pris mon coup de vieux, j'apréhende un peu quand la saison va vraiment commencer, j'irai tranquillement. Il y a un bon calendrier cette année, ce serait dommage de passer à côté.

A midi, l'atmosphère s'est un peu rechauffée, j'ai terminé sans trop de mal, et pas de nouvelles pour un complément. Les douches ici sont fermées pour cause de Covid19, on est donc resolus à sentir le bouc, ou le boeuf rouge, ça fait fuir le virus sans doute ? Donc, je me sauve et je vais à l'Autohof de Zeltweg, c'est nickel là bas. 

Y a rien de chez rien en cette veille de week-end Pascal, "reviens vers italie" Pour revenir j'ai coupé à travers, c'est le pied de rouler ici, t'as l'impression de rouler dans une maquette de train Faller : les usines de bois avec leurs embranchements, les clochers, les montagne et les chalets perchés, j'avoue c'est reposant pour le neuneuronne. Quand je finis par récupérer l'A2, c'est en travaux partout jusqu'à Klagenfurt, pause casse croute juste avant l'Italie.

Le soleil revient passé les montagnes et le Tagliamento, aujourd'hui en principe ce devait être interdit aux PL en Italie, mais vu la situation sanitaire, l'interdiction a été levée, autant dire que dans un an, on sera parqués. Du coup, il y a finalement assez peu de trafic sur l'A4, trés peu de camions dans mon sens, un peu plus dans l'autre. A tel point que j'ai même pas eu de bouchon de la journée, même pas dans les travaux. Une dernière 45 juste après Vérone. D'après les heures qu'il me reste, je dois pouvoir arriver au niveai de Turin, si tutti va bene bien sûr ! Milano passe nickel, j'avais encore pas vu le nouvelle tranchée couverte au niveau de Sesto San Giovanni, les habitants du quartier vont respirer niveau bruit ! Comme prévu je finis à Turin, j'avais repéré une zi bien peinarde pas loin de la tangenziale, je me pose là in extremis avec 9h50 de volant, il est minuit, c'est l'heure d'aller roupiller.

Une nuit au calme, sans vent, sans bruit, sans qu'il fasse trop froid, c'est juste le bonheur. Ce matin c'est grasse mat, mais pas besoin de reveil quand même. Je décolle avec mes 9h de coupure à 9h, comme ça c'est facile à calculer. C'est encore assez calme sur la tanganziale de Turin, de toutes façons, je sors à la première sortie, passé Avigliana, il y a plus personne, à peine quelques camions dans l'autre sens. Dans mon sens à moi, j'ai fait l'exploit de tout monter à la régule sans rattraper personne, c'est tellement rare et agréable surtout ! De retour en France, pays de mon enfance, je m'arrête à la Dyneff de St Julien, café douche rapidos.

Plus je me rapproche de Grenoble, plus ça roule bien sûr. Pas mal de monde qui doit aller aussi se panquer pour 4 semaines en montagne ou par là. Encore une fois, j'ai du bol dans mon sens, ça passe nickel. Mine de rien, il faudra que je case encore 30 minutes de coupure et j'ai les crocs, donc, parking près de l'international airport of Grenoble histoire de casser la graine.

Mon programme de fin de semaine est assez cool, je laisse ma semi au dépôt pour qu'elle passe aux mines. En échange je prends une bonne vieille taut vide, décrochée sur le parc portes ouvertes. C'est malin, il y a tellement de Mistral que ça a soulevé le toit. Je me rentre tranquillement à la maison, il y a tellement de vent que ça fait un brouillard de poussière chez mon voisin, horrible ! 16h semaine finie, ça fait tôt pour un samendredi puisqu'il y a un lundi férié, c'est ça qu'c'est bon !!

Bon week-end Pascal, et les autres aussi bien sûr ! Blague soufflée par un ami !

ça claque des dents pour partir ce matin, il fait un Mistral de dingue en plus, une horreur, de quoi mettre en rage le plus pacifique des moines tibetains. En plus je me crois lundi, alors que c'est déjà mardi. Hier, j'ai rien glandé au jardin, mais j'ai fait chauffer le scanner, et j'en ai sorti beaucoup de photos, enfin, des vieilleries bien sûr, de celles qui rappellent ma jeunesse.

La journée s'annonce malgré tout tranquille, je décolle donc à 7h10. Comme je m'en doutais un peu, le confinement V3, ne diffère pas tellement du V2, il y a du monde aux heures de pointe, et c'est même misereux pour rentrer à Romans ou je commence mes ramasses. Pile poil à 8h pour le premier avec 4 palettes pour Rosas, ça à pris 10 minutes, et je file au suivant ou j'ai 10 palettes pour Villafranca Del Penedes, quand je m'approche, c'est la guerre, un camion collé au portail, et déjà 4 ou 5 à l'interieur, vu qu'il y a pas de place dedans, et que c'est chaqun son tour, je bouge pas, j'attends, ça sert à rien. Tout au plus, je fais un message pour avertir la kommandantur. Quand le dernier camion sort, j'ai plus de 2h30 de coupure dans la rue. 

C'est très long pour s'enregistrer, et la secretaire insiste pour me payer le café. Elle a bien vu que j'attendais depuis un moment dehors "et oui, c'est pas facile, y a pas de place ici" Il faut le temps de sortir les papiers, les palettes, charger, je repars à midi, direction St Quentin/Isère. Chez Laffond, ça bosse entre midi et deux, et ça traine pas pour me charger les 7 palettes de Vacarisses, ensuite c'est retour dépôt. Maryan m'envoie la copie du mail du client ou j'ai glandé 3h ce matin, ils comprennent pas que je sois pas venu les voir, même si la cour était blindée, ils m'auraient chargé avant tout le monde. LOL, trop drôle. Je comprends mieux pourquoi la secretaire a insisté pour payer le café en fait. Une manière de dire, excuse, j'étais obligée de dire une connerie.

Enfin, c'est pas grave, mais c'est rigolo. Je pose tous mes lots à quai, je decroche la taut pour reprendre ma remorque qui a passé le test du contrôle technique annuel avec mention "très bien". Je glande pas mal à quai, et c'est mister rire et chansons qui m'amène un maginique lot bio de 33 palettes pour Lliça de Vall. Il est presque 18h quand on termine, je vais au bout de mon amplitude poussé par le Mistral et pas bien lourd, une bonne occasion d'améliorer ma conso sans tricher. Quand je débarque à Narbonne, le parking est archi full, je vais me garer un peu plus loin dans la ZI de la Coupe, ça ira bien pour aujourd'hui ! 22h, extinction des feux !

La ZI de la Coupe commence à s'animer, il est donc pas loin de l'heure de décoller. A 7h pétantes je mets en route direction la Catalogne Catalane sans stress vu mon programme de pré retraité. La bonne chose c'est que le vent à légèrement molli, ce qui me permet de ne pas mettre la radio trop fort pour entendre les informations du matin. Premier arrêt du matin au village Catala, café douche tranquille, il fait un joli soleil. Etrangement, de l'autre côté c'est pas la même limonade, il fait franchement moche et froid. 

Si chez nous en France, il y a eu un leger tour de vis pour les restrictions de deplacements, j'ai l'impression que l'étau se dessere ici. Je finis par arriver tranquille un peu après 10h30 chez le grossiste Bio, y a personne à quai, impecc. Du temps que ça vide, j'ai rien à faire, donc je suis allé faire une visite au bar du coin histoire de tâter du bocadillo chorizo, le genre de truc gastronomique qu'on ne servira jamais chez Pic par exemple. Dans le bar, la salle est ouverte, ça fait bizarre, on dirait des délinquants !!!

De retour à ma camionnette, c'est presque vide. Maryan m'envoie charger dans la Zona Franca, comme il y a 15 jours, des prospectus Carrefour. Je suis le dernier de la journée, les mecs sont chauds bouillants, ça traine pas pour charger. Pas de bouchons pour sortir de Barcelone, ça roule nickel cet après-midi, et le soleil finit par sortir un peu ce qui fait du bien. A la frontière au Boulou, les douaniers sont sur le pied de guerre, et je me dis que les imprimantes doivent tourner à fond en ce moment, l'imagination de ceux qui remplissent les dérogations aussi. 30 minutes de pause à Pia histoire de remettre les compteurs à 0. Ce soir je peux même viser la coupure de 11h, je sors me planquer à Bollène dans la zone commerciale, il est presque 20h, 9h50 de volant, le compte est bon, ouf.

Il fait un froid de chien ce matin, la météo qui se trompe tout le temps, n'a pas fait d'erreur pour une fois. A 7h j'attaque ma journée, au milieu des fous du volant qui vont travailler. Je ne sais pas si c'est moi qui me fait une idée, ou si c'est avéré, mais à chaque "confinement" ceux qui continuet à aller bosser sont encore plus fous, du style à se croire en mission indispensable et doubler n'importe ou, deboiter devant, prendre des risques de fou pour, tourner 100m plus loin  à gauche. J'aurai pas de prime, et moins de respect, j'en écraserai un, ça me soulagerait. 

A partir de Montélimar, la vallée du Rhône est plongée dans un épais brouillard dû aux bougies et autres feux allumés par les paysans pour tenter de proteger les bourgeons qui sont dans un stade déjà bien trop avancé. Certains arrosent, ça fait bizarre comme méthode. De ce que j'ai compris, il y aura beaucoup de dégâts. A 8h30 je me mets en place à Malissard, en 20 minutes les 33 palettes sont vidées, café offert, c'est parfait.

Aussitôt j'ai la première ramasse sur Valence, une moitié de remorque pour Balsareny. En principe c'est à 13h30 pour charger, mais ça arrange le cariste, car ça vide son quai et ne manque pas de me le faire remarquer, il me rend service, oui, mais moi aussi, dialogue de sourd. Ensuite je vais en face chez Gondrand, 9 palettes pour Artès, et enfin 6 palettes à Montéleger derrière chez Lubac pour Vilablareix. Il est même pas midi, la semi est pleine et j'ai plus qu'à descendre ! Elle est pas belle la vie ?

Comme j'ai le temps je reprends l'autobahn à Montélimar Nord, et toujours des mongols sur la N7, je me dis qu'il y a des gens qui n'ont pas d'ausweis, et qui doivent se dire aussi, il faut être dehors le moins longtemps possible, alors ça roule à fond. Moi si je devais prendre ma bagnole, aller loin, sans aucun motif, je roulerai bien peinard sans me faire remarquer non ? Enfin bref, chacun sa merde. Il fait beau,le Mistral s'est enfin calmé, et j'ai même croisé 2 fois le Vosgien, loupé un parigot, Emeric, Maxime, c'est un défilé de Duarig cet après-midi.

Après une pause au calme à Ledenon, je me paye une bonne douche au centre routier à Béziers ou c'est vraiment nickel on se croirait en Allemagne. Pas la peine de courrir, je pensais peut être vider Vilablareix aujourd'hui, mais ça ferme à 17h. Je finis par me garer à 18h45 dans la ZI de Vilablareix, dans le quartier ça roule à fond, je pense qu'ils ont bien laché la bride.

Dans la nuit, y a un type qui a tapé à la porte, un petit jeune qui faisait la manche. Il faisait foid, je lui ai filé 2 balles. Il voulait se payer une nuit d'hôtel, un humain normal, lui aurait proposé de dormir au chaud dans la cabine, mais comment savoir sur qui on tombe ? Et j'ai regardé, il est allé tapé à la porte des autres, à 3h du matin, je suis pas certain qu'il ait été reçu de partout avec le sourire. A 8h, au moment ou les enfant débarquent au collège, je démarre pour aller me mettre en place dans l'impasse du client, ça passe au millimètre, mais dans la bonne humeur. En repartant, je suis bloqué par Josep, un livreur qui pose des palettes chez les electriciens, j'ai attendu sans gueuler, et il m'a aidé à sortir du guépier, puis j'ai appris que c'était un copain d'enfance à José Canadas, j'ai bien fait de pas gueuler.

Premier arrêt à Aiguaviva, pendant que le gasoil coulait, le pompiste est revenu avec un café pour moi, imagine ça à l'AS24 ! J'en ai profité pour la douche aussi, gratos bien sûr, qui fonctionne et propre évidemment, on est pas en France. Le temps est en train de changer sur la Catalogne, les cimes Catalanes ont la tête dans les nuages, première livraison à Artès chez Rossignol, une éternité que j'avais pas livré la bas, ça m'a rappelé mes premières années chez Duarig. Je finis ma tournée à Balsareny, fastoche, il est midi.

La suite est à Sallent, chez un client habituel que j'avais pas fait depuis un bail aussi. Les palettes ne sont dispo que vers 15h. J'avais donc le temps de becter, puis Maryan m'a annulé la ramasse, finalement je vais chez Vilardell logistica. Histoire de faire un peu de sport, et plutôt que de faire le grand tour par Terrassa, à vide je passe par Moia, c'est tellement plus typique et joli. J'ai mis à peine une heure, rien à dire. C'est un défilé de Duarig ici, Eymen part quand j'arrive. Jordi me charge 6 palettes de pinard Valencien, un café et je me sauve. Cap plein nord, il se met même à pleuvasser un peu. 

J'ai 17 palettes de presse à prendre à Aiguaviva. Bien sûr, l'idéal serai de sortir les 6 palettes de vins, et mettre la presse devant. Le cariste est pas trop idiot, il me fait ça avec le sourire, même sans café ou boisson en échange, c'est rare. Au passage à Perpignan, ou il pleut aussi, j'ajoute 6 palettes de produits piscine. Il reste encore 1m20 de plancher, mais c'est vendredi, tout est plié. Je remonte mes heures au max, remets les compteurs à 0 à Loupian, et j'échoue comme mercredi soir sur le parking du Leclerc à Bollène, il est 23h, nickel chrome.

Quand je démarre ce matin à 8h, la zone commence à s'animer serieusement, la balayeuse est en marche, le porteur de chariots se démène avec sa machine. A 8h pile je me taille, la fièvre commerciale peut commencer sans moi ! Il fait bien moche ce samedi matin, avec un vent du sud qui fait mal à la tête, mais toujours pas de pluie. Les fous sont déjà de sortie, cette période est vraiment propice aux comportements les plus étranges, ou alors, c'est moi qui fait une fixette ? Ou je n'y faisais pas attention avant !?

Quoi qu'il en soit, je m'en fous un peu ce matin, pour la bonne et simple raison que je suis en vacances. J'ai juste à remonter au dépôt ce matin, vider la semi, et... Rentrer en solo à la maison ! C'est détendu ce matin à Jarcieu, c'est le week-end, il y a de la joie. Un peu partout dans les champs des cadavres de bougies qui n'ont sans doute pas fait grand chose face au gel, les calamités se suivent, nos petits soucis de routier ne sont pas grand chose à côté. 

Une semaine de repos qui va faire du bien, il y en a besoin, mine de rien.

On va pas se mentir, il n'y avait rien qui m'obligeait à partir ce soir, surtout pour même pas faire 200km. Mais je suis dans un tel état que je ne me voyais pas regler le reveil à 3h du matin.

La bonne nouvelle c'est qu'on pête 0 aux pavés pour cette année, que ça a bien avancé dans nos travaux, et même la préparation du jardin, car j'aime bien mon jardin aussi. A 19h, j'embrasse mon chien, je caresse ma femme etje me sauve. Si on est logique, 19h couvre feu, à priori, ça devrait être calme. Et ça l'a été. En solo j'ai coupé au plus court, sans me stresser.

Ma semi est là, mais attelée derrière le vieux FH12, il demarre c'est le principal. Le temps de decrocher raccocher, il y a Philippe qui debarque, lui c'est juste pour dormir ici, il ne se sentait pas non plus de se lever à 2h demain. Je ne suis pas le seul glandeur dans cette société finalement. Un coup de rouleaux vite fait, et je me taille à travers champs, seul au monde, ou presque, j'ai même eu le feu vert à Cours et Buis ! A 22h30 je me cale dans la ZI de St Vulbas, raide mort, y a plus qu'à roupiller !

On rentre dans le vif du sujet ce matin, un très beau matin calme d'ailleurs avec une vue imprenable sur les cheminées de la centrale nucléaire dont la vapeur d'eau s'échappe à la verticale, j'en deduis qu'il n'y a pas de vent, j'aurai pû écrire des épisodes de Columbo avec des deductions pareilles. A 7h52 c'est un peu tôt pour se pointer à poubelle city, le chef hésite à me faire reculer pour revenir dans 8 minutes. J'ai fait le benêt, et j'ai pas à beaucoup me forcer, l'avantage d'avoir un QI de 50. Je charge des IBC vides d'acide, l'odeur est assez forte, ça me file des boutons direct. 

Le temps de faire les papiers et tout, j'ai tout juste le timing pour arriver au rdv de 10h30 aux poubelles à Salaise, pile poil. Heureusement que j'ai passé Lyon, capitale de la Gaule sans bouchon. Equipe minimum ce matin, il a fallu presque 1h pour vider. De là, je pique le boulot de Christophe puisque je vais charger des rolls vides à Anjou pour emmener aux rosiers à Diemoz et faire la navette. ça promène et ça occupe. Pendant que je charge il y le gars de la ramasse italienne qui passe, le DPD italien, avec chauffeur roumain. D'après la client, il y en a qui descendent même pas du camion, et se croient sur une plate forme DPD ou Amazon... Et quand ils doivent charger (des palettes à 50kg pièce) c'est carrement le drame.

Une fois vide à Anjou, debarassé des rosiers qui piquent, retour à Jarcieu, on se croirait un vendredi tellement il y a du camion, mais c'est que lundi. Je recupère un énorme lot pour les tests F2 F3 demain à Barcelone. Il y a tellement que mon chef Arthur a prolongé la location du Fenwick pour que je puisse vider tranquillement demain. J'ai aussi 2 cartons qu'Aymen m'a ramassé, sauf qu'il les a mis à l'avant de la semi, malin le Aymen, comme ça, il faut lui vider toute sa remorque ! De toutes façons, y a rien qui presse, et je suis encore pas dans le bain, j'ai tellement bien rangé les papiers que j'ai cru qu'il me manquait des CMR... La dessus une douche et je finis ma journée en roue libre en mode cool, à Béziers au parking sécurisé. 22h30 dodo, ouf.

Il faut le savoir, tout le monde part en même temps du parkig à Béziers, c'est à dire 7h30, et moi je suis comme tout le monde. Donc ça bouchonne un peu à la sortie, mais c'est pas grave car j'ai dormi comme un nouveau né et que je ne suis pas pressé. Ce matin, j'ai juste à descendre tranquillement à Montmelo au circuit pour y passer la journée.

Il a fallu quand même que je m'arrête à la douane à la Jonquera. La Tortue est fermée, café et supermarché, la loose. Mais un des employés qui est sensé coller les vignettes de taxes sur les bouteilles se fit chier à 100.000 pesetas de l'heure, du coup il m'a fait un café : J'ai que ça à faire, qu'il m'a dit. La Jonquera tourne plus qu'au ralenti et personne ne sait quand et comment ça va reprendre.

De là, je file au circuit, il fait bien moche et la journée sera ponctuée d'averses. Je dois livrer le arburant pour les tests F2 F3, j'ai grave du boulot, tout est gerbé par 3. Arthur qui a des fois des bonnes idées avait prolongé la location du fenwick qu'ils avaient pris avec Ludo, le week end passé ici. Je mets un temps infini à vider tout seul, vu que je dois monter et sauter de la semi 22 fois, soit le nombre de palettes. Ensuite, il faut dégerber, trier et preparer les commandes.

Tout ça m'a pris une grosse partie de l'après-midi. Ce qui devait être simple s'est compliqué vu que la F2 n'arrive que jeudi et que leurs paddocks sont occupés. Certains sont OK pour stocker pour leurs collègues, d'autres pas et ça me fait double boulot, du coup j'ai pas fini le soir de tout donner, demain il fera jour et j'en ai plein le dos !

Par chance, la pluie s'est arretée sur le matin, et ça tombe plutôt pas mal. Ce matin, j'ai juste à attendre l'arrivée de la logistique F2, pour ranger les palettes qui me sont restées sur le dos hier. A presque 10h, tout est réglé, je me sauve livrer 2 pauvres colis pour une écurie de karting juste en dessous du circuit dans la zone de Grannollers, ça traine pas. Direction Castellgalli ou un magnifique complet pour Salaise n'attend que moi, j'avertis Javi qui me fait préparer le lot. Coup de bol, il y a un creux, ça charge vite fait, même pas une heure pour faire 2 batiments. Entre temps 2 autres camions sont arrivés, coup de bol !

C'est la fleur au fusil que je me taille, je passe le péage direction Manresa et là.... Le méchant contrôle de Mossos, j'arrive pile quand un mec s'en va, c'est sûr c'est pour moi, ils sont au moins une vingtaine, avec dans le tas un mec avec une casquette plus jolie que les autres, je suppose que c'est un chef. Tout y est passé, ADR, FCOS, Permis, Carte, vitesse, chargement, équipement, tout tout tout, ça a duré bien 20 minutes et je faisais pas le malin. A la fin, y en a un qui a dit : Todo limpio Philippe, j'y croyais pas, même pas un petit pv pour une connerie, rien ! C'est donc un peu tendu quand même que je paye une bonne tranche de C25, casse croute à l'arrache au calme sur mon parking préféré à Vic.

La météo est plus que pas terrible, gros brouillard au coll de Revell, et guère plus joli une fois en bas. Comme d'hab je fais mon gasoil à Aiguaviva. C'est un nouveau qui fait l'après-midi, il me file le pistolet bleu, qui est difficile à rentrer dans le trou de l'Ad Blue, tu m'étonnes, c'est du super. C'est de ma faute, j'aurai dû me méfier, en attendant, il y a pour 10 balles de super dans l'Ad Blue, que faire !?? J'appelle direct Pascal chez Volvo, qui me dit de ne surtout pas demarrer le camion et vidanger le reservoir sur place. Le pompiste m'a dit que l'adblue ça craint rien, tout est parti à l'égout. En Allemagne, un coup pareil, les pompiers seraient venus ! Du coup, j'ai refait le plein, 92L d'Adblue, sur le coup j'ai pas percuté, mais c'est bien le pompiste qui m'a induit en erreur, tant pis.

Je voulais pas couper longtemps ici, du coup c'est tout remis à 0. Etrangement, le soleil revient en force côté Français, il y a grave du camion sur la remontée, même en roulant à 85 j'arrive enore à devoir freiner pour laisser passer. On est jamais peinards sur l'A9. Je voulais couper 45 tranquille à Ledenon, c'est fermé, la suivante pareille, du coup c'est Tavel, ou là, ils ferment la station pour la nuit, il y a un pauvre chiotte dehors pour des dizaines de camions, quand je vois 107.7 qui te beurrent la raie à longueur de temps, qu'ils bien tous se faire voir ! Vraiment la France c'est un pays de merde pour rouler. Si j'étais un étranger je detesterai ce pays je crois !

Encore 2 petites heures pour finir la journée, j'avais opté pour du 85 depuis ce matin, je me gare sous les sunlights de poubelle land à Salaise avec 8h58, parfait et je peux même valider 11 !

Pas d'affolement ce matin donc, mais pas de grasse mat quand même, je voulais profiter de m'avancer un peu sur mon boulot FDR, et publier quelques bricoles dont les photos de Uwe. Maxime qui passe par là s'arrête dire bonjour, on peut même pas dire "je te paye le café" vu que les machines sont HS depuis le début du Covid il y a plus d'un an. A 9h50 je me pointe chez mon client, le cariste soupire, il allait partir en pause - Va en pause !!! - Mais non, il ira après, c'est pareil. Le cariste ici, il râle tout le temps, mais il est super speed, c'est le principal.

Une fois fini, je fonce de l'autre côté du Rhône à Chavannay pour prendre quelques palettes de boissons, c'est toujours en travaux pour reculer, bien merdique, mais une fois à quai avec les vignes en arrière plan, c'est très joli. La suite est à St Clair avec un lot pour Livorno. Comme ça fait un peu court pour charger avant midi, j'appelle avant, ils sont ok, ils sortent le lot. Du coup, pile poil, en 10 minutes c'est chargé, sauf que la douane misère un peu. Tant mieux, j'attrape mon sac Intermarché, et je fonce à la douche. Douanes et douches sont reliées je suppose, quand je sors les papiers sont prêts en même temps, c'est beau. Pour boucler la tournée de ramasses, j'attrape un roll pour Diemoz à Anjou et je ramène tout le bazar à Jarcieu.

Finalement, je ne garde que le Diemoz ou je suis sensé charger pour revenir à Anjou. Je croise mon copain Arthur qui va à Spa ou ils ont encore poussé le bouchon un peu plus loin avec les mesures sanitaires, mais toujours pas de douches. Casse croûte à Cours et Buis sud, et en mode digestion jusqu'à Diemoz après la croisette avec LE king de la ligne de Diemoz : Christophe. J'aurai dû me méfier de lui, il a tout chargé la ramasse, il reste juste un lot pour Scacentre, mais c'est un transporteur qui doit le charger en direct, je pose le roll et je me tire rapidos vu que je dois charger avant 16h à Vaulx Milieu, j'arrive à 15h48, les filles ne m'ont pas souri plus ça au bureau, c'est bizarre.

La fin de la semaine se profile, je vais rejoindre Dylan, encore un petit nouveau Duarig pour lui refiler ma remorque à Vourles chez Donatrans ou je dois charger un complet Scacentre, évidement tout n'est pas là, il manque le Diemoz, comme c'est étrange ! Bon d'un autre côté ça m'a laissé le temps de demenager mes affaire, finalement je reprends mon bon vieux frigo gris, trop content. L'adresse est assez floue, au départ on m'a dit au magasin Leclerc, puis finalement à la centrale frais. Mais surtout d'y être pour 6h demain. Je monte au taquet, au maximum que je peux en fait, entre les bouhons pour sortir de Lyon, le soleil en pleine poire sur la N7, je me gare à 21h15 à la base frais, pas de gardien pour se renseigner mais un téléphone. A l'autre bout du fil, on me dit d'aller au bazar. 1/2 tour, je redescends. Surprise, le parking est interdit la nuit, tant pis pas le choix, je me gare quand même et m'attend toute la nuit à me faire lourder ! je m'en fous, je bouge pas.

J'ai passé toute la nuit sur le qui vive à me demander à quel moment ça allait taper à la cabine pour me faire virer, j'ai élaboré toutes les stratégies possibles, pas tiré les rideaux pour faire style "chuipala", bref. A 5h45 je vais voir le gardien avec mes papiers, là, c'est le drame, il me dit que c'est à vider à Yzeure. Coup de fil à Yzeure, je tombe sur le chef, coup de bol. Je comprends aussi que j'essuie un peu les platres, et qu'avant ça se vidait bien ici. Quoi qu'il en soit je ne peux pas bouger avant 6h40, j'ai donc presque 1h de retard quand je me radine à Yzeure pour vider. 

La fille de le réception, me dit que c'est dommage, j'aurai pû vider hier soir, bien sûr bien sûr.

Maxime m'avait déjà envoyé mon retour hier soir. Direction Cournon d'Auvergne, c'est en Auvergne je crois. D'ici avec les interdictions en pagaille et les travaux, il y a guère le choix c'est Montmarault et A71. Il y a environ 2500 ans que j'ai pas pris la 79, entre ici et Montmarault, et jamais de jour ! C'est dingue quand même. Toute la section est en travaux, et au bout d'à peine 5km je rattape un Espagnol bloqué derrière une C3 qui nous a emmené tout le long à 60/65 au lieu de 70, parfois 40, 50, j'ai cru que l'Espagnol devant allait commentre l'irrépable, c'était peut être le maire de Montbeugny devant ?? Derrière nous il y a une longue file qui doit remonter jusqu'à Macon.

Une fois sur l'A71, c'est déjà plus zen, il fait un temps magnifique. J'ai tout un tas de merdes made in pas en France à Charger, et pour suivant que c'est un gros dépôt logistique ça va assez vite et les gens sont plutôt cool. A même pas midi c'est réglé, j'ai même le feu vert direct du chef pour rentrer à la maison ! C'est fou ça !!! Pas de bouchon, ni à St Etienne, ni à Givors, à 15h30 je suis à la maison, je pose le camion et je tape un sprint jusqu'à ma tondeuse à gazon, je pense avoir battu un record sur tous mes voisins qui finissent aussi plus tôt le vendredi ! Bon week end les amis !!!

La semaine 17, démarre en pleine forme à 7h30. Bien content parce que on a bien avancé au jardin, et que ça commence à ressembler à quelque chose. Le seul point négatif c'est que ce printemps sec et froid, ne sera pas très fleuri, c'est triste, mais il reste quand même le mois de mai, faut croiser les doigts. C'est la rentrée pour les petits ce matin, et ça se sent sur le trafic des bagnoles, 7h30 c'est vraiment limite limite pour sortir du pueblo... Malgré tout j'arrive en même temps que le responsable du magasin Babou, il est chaud et débordé vu qu'il a pas mal d'employés restés à lamaison pour cause de Covid. Encore une semaine et la bordel va vite recommencer ! En un peu moins d'une heure la semi est vide, il n'y avait rien de trop lourd, impecc pour un lundi matin.

La suite est à Ville sous Anjou, c'est juste au dessus de Roussillon, j'appelle avant d'y aller : "venez en vous attend". Je dois charger un complet de palox pour la région de Venlo. Il y a une éternité que j'avais pas fait ce client, ça doit remonter du temps de Lubac. Je passe par le centre de Roussillon, depuis, il y a eu quelques nouveaux retrécicement de chaussée, mais ça passe et ça évite le grand tour par Auberives. Arrivé sur place, j'apprends que les palox ne sont pas à prendre ici mais à.... Saint Fortunat dans le 07. C'est con, j'étais vide à Valence. Du coup, demi tour, direction St Fortunat, je perds bien 3h aller retour ! Heureusement, le coin est joli, l'accès au quai de chargement n'est pas engageant, un chemin de terre qui grimpe jusqu'à un joli château qui domine la vallée de l'Eyrieux.

Les palox sont un peu spéciaux, ils font la largeur du frigo. C'est vite plein avec 13 palox au sol, et surtout c'est pas lourd. Avec mes 3h de perdues je ne vais pas pouvoir monter bien loin ce soir, je finis mes 4h30 à Solaize, il fait bien moche aujourd'hui, il y a même quelques gouttes de pluie bien crade avec du sable du désert. Faute de voyager loin, on se contente de peu en 2021 ! Une pluie de sable et hop ! On a un camion de baroudeur. 

Je passe Lyon sans trop de problèmes, et le soleil refait son apparition après Beaune, c'est le monde à l'envers. Ce soir je me gare chez les bouseux de la plaine, c'est comme ça qu'on appelle les Vosgiens de Chatenois. Je savais pas, c'est un ami qui roule en Volvo bleu qui me l'a dit ! Mon lundi s'achève à 19h, je pourrais valider une 11, mais ça risque de faire tendu pour demain, alors tant pis, reveil à 3h28 !

Le reveil sonne à 3h28. C'est raide ! J'avais perdu l'habitude depuis ma semaine de vacances et ça ne me manquait pas du tout. Ma seule et unique motivation ce matin, c'est de partir suffisement tôt pour ne pas me coltiner les bouchons du matin au Luxembourg.  A 4h pile, je fais coucou à la Volvo V40 d'un ami et je me taille. C'est encore tranquille sur l'A31, mais passé Metz ça commence à bien se charger, il y a même déjà des coups de frein à l'approche de la frontière Luxembourgeoise, et il est pas 6h du matin. Ils ont la foi tout ces gens ? ou la dalle ? ou pas envie de se taper des bouchons ? Comme à chaque fois que je viens dans le quartier, je prends l'A7, c'est un chiffre qui me va bien, j'arrive péniblement à la Aral de Diekirch ou je m'écroule 30 minutes au plumard.

Au reveil, j'ai dévalisé le rayon des capsules Senseo, ça fait 600 cafés, et je suis également payé un expresso avant de partir. La fille à la caisse m'a demandé si j'aimais bien le café ? Je l'ai trouvé très perspicace cette petite. C'est bien tranquille que j'arrive aux confins du grand Duché, après c'est l'inconnu, le grand plongeon vers la Belgique. C'est bien peinard ce matin, tant et si bien que j'arrive à 10h30 à Maasbree au sud de Venlo, au milieu de serres grandes comme deux fois Monaco. Un gars est passé me signer le CMR, tout est ouvert, il y a le transpal électrique qui fonctionne et tout, en 10 minutes je me suis vidé. 

J'ai fait le crochet par la case douche au centre routier à Venlo. Le resto est fermé, mais les douches en bas sont ouvertes, pas toutes, 2/10, je m'attendais au pire vu que c'est ouvert en libre service, et puis non, c'était largement plus propre que la Shell à Montélimar. Je recharge ensuite un peu plus au nord à Horst, chez un transporteur. Joli parc, joli dépôt, joli déco dans les bureaux, c'est des pros, ils ont juste oublié le smile. J'avais pas le bon numéro de commande, le type m'a juste envoyé chier planqué derrière sa vitre qu'il ouvre d'un petit centimètre pour attraper les papiers. Finalement j'ai le bon numéro au bout d'une heure, encore presque une heure pour charger. Ici, les chauffeurs de la maison sont à l'image du reste, smile, bonjour, salut en option.

Frigo réglé sur -1° j'ai plus qu'à attaquer la descente avec mon chargement de plants de fraisiers et de framboisiers, ils seront aussi bien dans la vallée du Rhône ! Demain, c'est férié ici, et ça commence à déjà pas mal rouler, du moins jusqu'à la frontière Belge, il y a un immense panneau COVID CONTROL, mais j'ai vu personne ! Je me pose le long de l'autopista juste avant St Vith, je suis pas allé bien plus loin, il me restait 20 minutes mais avec le frigo qui tourne j'aime autant rester à l'écart des maisons. Ce soir valideage d'une belle 11 !

Comme hier, le téléphone sonne a 3h30, le temps de mettre mes yeux dans leurs orbites respectives, je démarre à 4h04. La lune ce soir est si grosse qu'il fait presque jour et bien frisquet. Tout allait bien jusqu'à ce que j'arrive à la frontière du Luxembourg, un message s'affiche : Adblue de mauvaise qualité, mode degradé dans 10h. Whow, ça calme. Le temps que je reflechisse, je me cale à 75 sur la N7, et dans un faux plat en descente, paf, le flash 79kmh, je vais encore recevoir du courrier avec un joli timbre du grand duduché. 

Pile poil à 5h je me radine pour l'ouverture au gasoil à Diekirch, je traine pas histoire de passer le Luxembourg tranquillos. Il faut que j'optimise au max les 10h que m'alouent si généreusement Volvo. Une fois passé Toul, je suis à peu près tranquille et j'attends 8h pour appeler un peu le garage à Valence. Je sais pas trop quoi faire, Volvo Chalon, Volvo Lyon ? Finalement j'ai quand même RDV à Lyon, voir s'ils peuvent reculer un peu l'heure fatidique. Arrêt douche à Langres, 4h20 depuis St Vith. La douche est pas jojo, mais j'ai pas de quoi faire un détour.

Finalement, je me suis un peu arrété pour rien à Lyon, même après un coup de fil du chef d'atelier de Valence, ici s'ils mettent la valise, ils réparent. Pas d'arrangement. Je suis venu et j'ai décroché pour que dalle, je me taille et je fonce vider à Roussillon. 45 minutes à quai, l'ordinateur me dit qu'il reste 1h pile poil pour arriver à Valence, c'est bien foutu, ça marque 0h quand je me mets en place dans le garage. Ouf. Finalement, je craignais que ce soit la cause de mon embrouille d'essence dans l'adblue la semaine passée, mais non, rien à voir, ils ont analysé mon adblue, elle est nickel, c'est juste la pompe qui a lâché, elle était d'origine, d'autres claquent avant, c'est juste le hasard, j'espère.

La réparation aura bien pris 2h, Stéphane, le producteur de framboises m'attend, on se rejoint chez TRE à Beauchastel, c'est eux qui lui degerbent ses palettes sur le tracteur. Une bonne équipe de vaillants encore, malgré qu'il pleuve aujourd'hui, il y a si longtemps que ça ne nous est pas arrivé qu'on a perdu l'habitude. Quand je repars, il me reste 22 minutes, c'est chaud pour rentrer à la maison. En traçant un peu, et avec un trafic étonnament calme, j'arrive à la maison avec 10h04, mais ma femme m'avait préparé un bon petit plat, alors bon, j'ai une excuse !

Ce matin ça redecolle tranquille après une bonne nuit à la maison, ça fait du bien, mais le corps se croit déjà en week-end, il faut se remotiver. En 1h à peine j'arrive à Anneyron pour charger la navette Belleville de 11h, bien sûr c'est prêt et même en prenant 5 minutes pour le café, à 8h30 c'est chargé. Pas de problèmes pour passer Lyon par le periph, l'heure de pointe est déjà finie ou presque, si bien que j'arrive avec presque 3/4h d'avance à Belleville, j'ai eu du bol, ils m'ont pris de suite, le jeune qui vide est motivé, en 15 minutes c'est plié.

J'ai une ramasse de Geraniums à faire à Feurs, d'ici j'ai pas trop le choix que de redescendre par Tarare. C'est vraiment cool de passer par l'A89, au fond de moi je me dis que ça va être moins cool dès lundi prochain. La ramasse est pas tout à fait prête, ça tombe bien j'ai ma feuille de conso à faire et 4h20 au compteur.

A 14h c'est bon, il y a juste 5 rolls à prendre. En principe on complète à St Just St Rambert, mais vu les quantités ça rentre tout dans une semi et c'est Péli qui s'y colle. Je vais vider direct à Anjou, gros orage en descendant et gros bouchon avant Vienne, j'avais gratté quelques minutes de bouchon en passant par Chasse. Une fois vide, j'ai le même voyage que ce matin à prendre à Anneyron, je pensais charger que demain, mais c'est dispo, il reste un cariste, impecc. 

Du coup j'ai le temps de monter. Vu que sur Lyon c'est un peu la misère je passe par les routes de chèvre qui rejoingent Cours et Buis et Vienne. Et là, en plein coup de feu je me retrouve collé derrière un car auto école. Je comprends qu'il faille apprendre à conduire, mais en pleine heure de pointe, la fille derrière est longue, ça double en prenant tous les risques, on a traversé Oytier à 20kmh, pas une fois le moniteur n'a eu l'idée de faire arrêter son élève à un arrêt de car, ça aurait fluidifié le trafic et appris à se remettre dans le trafic !? Je me le suis coltiné jusqu'à St Quentin Fallavier, j'en pouvais plus. Je finis par me garer à Belleville à 19h30, 8h54 de volant pour la journée mine de rien, tranquillos !

Il tombe des cordes ce matin, et ça n'a pas arrété de la nuit. Les escargots du coin sont enfin à la fête. Pas d'affolement ce matin, j'ai RDV à 11h. A 9h, je tente le coup, j'y vais sur la pointe des pieds, des fois sur un malentendu ça peut marcher, on ne sait jamais. J'ai 500m à faire, je change juste de parking. Pas de miracle : "reviens nous voir entre 10h30 et 11h". Pas panique, pas de stress, chez Alainé, ils ont fait une douche 4 étoiles, autant en profiter.

C'est enfin mon tour, ils m'ont dit dès que le quai 1.1 se libère, mais ça bouge pas depuis un moment, et pour cause, le chauffeur s'est endormi pendant que ça vidait, et n'a pas entendu le cariste taper à la remorque. Quand c'est enfin bon, ils se sont mis à 2 pour vider, ça à pris 12 minutes, 13 maxi. 

Je m'attendais à retourner comme hier aux géraniums, mais non, juste 3 palettes de déchets de colle à prendre chez Boisset un gros expediteur de pinard du coin à Cercié. Le temps de trouver les palettes et le bon interlocuteur ça dure un bon moment, enfin, j'ai visité, c'est très joli. De là, cap sur Saint Georges de Reinens pour charger 5 palettes de grandes feuilles de plastique pour Daventry. La dernière fois que j'ai traversé le bled ça devait être pour charger des salades, dans une autre vie. Bien sûr c'est l'heure de la bouffe, la chef de quai part quand j'arrive, mais pour pas que j'attende trop, elle a speedé pour manger, je lui ai payé le café, c'est rare les gens comme ça.

Il ne me reste plus qu'une seule ramasse à St Priest, chez un grossiste en carrelage, des grosses caisses de 1200kg, heureusement il y en avait que 2, la palette de sacs de ciment à côté paraissait bien légère. Je rentre sans aucun bouchon pour sortir de Lyon, ça sera pas la même dans une semaine ou deux le vendredi soir, il faut apprécier. Au dépôt c'est l'effervecence habituelle et humide aussi. Mon chef de quai Christophe m'aide à charger en surveillant que je fasse pas de boulettes, y a de la joie sur le quai ce soir, ça se voit que c'est pas lundi.

Je me rentre tranquille avec du Vigan pour lundi et du Barcelone pour... mercredi ! Mais mon petit doigt me dit que je vais pas glander mardi sous les palmiers. 19h30, ridal, c'est week end, gros bisous à tous, et oubliez pas le muguet demain.