FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2020 Partager sur Facebook
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  • Peugeot
    Hérimoncourt
  • Lundi 4 Mai 2020
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    A 8h moins le quart je suis chez Peugeot Hérimoncourt, vieille usine qui n'en finit pas de mourir, l'activité échange standard doit déménager à Vesoul, les papiers sont déjà à l'adresse du 70 c'est dire qu'ici ils sont en sursis. J'entre derrière un Lituanien, la fille du poste de garde le fait mettre de côté ensuite elle me demande si je suis allé en Italie Espagne Haut-Rhin, Lorraine et je ne sais plus quoi. Je me garde bien de lui dire la vérité, elle me laisse entrer. Il me faut palabrer à la réception, le cariste me dit qu'il attend un camion prioritaire à 8h15, sachant qu'il faut une bonne heure pour vider, je suis mort pour être à l'heure à Seppois. J'insiste, la cheffe du gars lui dit de m'attaquer tout de suite. Purée nickel... Dans les cinq minutes le Lituanien arrive, merde, désolé mon grand je t'ai niqué mais involontairement, l'usine est grande je ne pouvais pas deviner qu'on venait tous les deux là. C'est chiément long à vider, ils contrôlent, pointent, collent des étiquettes... Affolez-vous putain.

    A 10h10 je suis aux piscines, tip top. J'ai à nouveau des reports, trois piscines complètes en moins, une fois de plus il faut virer les escaliers qui vont avec. Punaise entre les gens qui veulent absolument leur piscine et ceux qui la refusent faut garder ses nerfs. Quand c'est chargé je passe au bureau prendre mes papiers, Martine me parle d'une énorme tournée dans quinze jours en Espagne, ça rentre même pas dans mon camion, incroyable. Wait and see comme on dit en castillan.

    Pour changer je commence vers Millau, c'est rare, je descends par la RCEA ça fait mille ans que je ne suis pas passé par là. A Digoin je me tâte de passer par Vichy ou par Moulins-St Pourçain, je n'hésite pas longtemps tout le monde sort direction Lapalisse, la route est fermée. Je suis dans le cortège des étrangers, t'as beau connaître la route par cœur tu peux pas doubler, tu suis la procession.

    Je pensais devoir faire une coupure mais non depuis Besançon j'ai 4h25 de volant arrivé à la gare à Cournon, ça n'a pas si mal roulé finalement. Je vais chercher mon plateau-repas, la patronne a mis un bout de Cantal vieux, rien que pour le fromage ça vaut le coup ! Une tuerie.