Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
Je démarre à 7h, caféiné et douché. Je m'étais annoncé chez Moffett dans l'après-midi mais sans forcer mon talent j'y suis à 11h.
On fait en premier la restitution du vert. Les gars sont limites tatillons, ils notent un catadioptre cassé alors que ça doit coûter 2€50 le paquet de 12. Je leur rappelle que je suis tombé en panne, que ça m'a bien foutu en retard, je les fais redescendre un peu quoi ! Je me la pète un peu, je leur raconte que le chariot a vu plus de pays en six mois avec moi que des années chez Cargomatic. Je signe le torche-cul et on passe au neuf. Grosse surprise il y a eu une erreur à la fabrication, je me retrouve avec l'écarteur de fourches hydraulique. Tant pis pour eux, le tablier n'est pas le même, ils n'allaient pas démonter, payer des heures de mécano pour ça. Après je suis content, j'avance en âge, j'aurai moins à descendre d u chariot pour dérégler les fourches pour prendre les palettes en long. J'aurais préféré un Manitou mais le chef ne s'est pas entendu avec eux, j'avoue que ce Moffett n'est pas mal quand même, feux à leds et autre option ; le projecteur de travail arrière s'allume avec les feux de recul. Avant c'était impossible à cause des circuits 12 et 24 volts. A midi et quelques, je me casse.
Je mange un bout là le long et vers 16h je me présente chez Geodis à Dijon. A peine garé un cariste vient me demander pour où je charge, ah non mon garçon moi je viens vider. D'entrée il me dit que c'est mort, pas de réception l'après-midi. Je fais le Caliméro, je sais que c'est un rdv demain matin mais j'ai piscines à 9h, ça n'ira jamais, mon patron va me tuer, patati et patata...J'ai le premier prix au conservatoire, je peux intégrer la Comédie Française... Il va voir son chef, ensemble ils vont voir une cheffe, vont-ils remonter jusqu'au président de Geodis ? Je suis la conversation de loin, j'entends pas tout mais je comprends que la cheftaine demande au cariste ce qu'il fait ? Rien pour le moment. Alors tu vas le vider. Le gars se retourne vers moi : quai 2 ! Yessssss ! Dans la demi-heure je suis vide, purée, le plan parfait ! J'appelle Pauline, elle commençait déjà à s'inquiéter, soulagée.
Je passe au dépôt refaire les pleins, lundi j'aurai vraiment pas le temps de passer par là.
A 20h je suis à Audincourt, inespéré !