Carnet de bord de Septembre 2020 | Partager sur Facebook |
Je vais déjeuner, il y a deux flics de la guardia civil au bar qui sirotent leurs cafés, restez zen les gars j'ai pas encore démarré. Pas de douche ici j'ai demandé hier soir, je décolle à 7h.
La grosse Jeep des keufs me double peu après, ils freinent à ma hauteur, je pense qu'ils vérifient la ceinture, satisfaits ils filent.
Je m'arrête comme d'hab' au km 112 pour laver mon petit corps.
A 10h et demi je suis banlieue nord de Madrid. La maison est dans une résidence, je reste dehors, vais voir le gardien en grande tenue, je lui demande mon chemin, il me montre une grue, c'est là.
Effectivement ça rigole pas, le jardin est enclavé, ils ont passé une mini-pelle par dessus la maison et évacuent la terre dans un bac, ça va durer une éternité l'histoire, en plus d'un fric monstre, la grue ne doit pas se déplacer pour un billet de 100 balles... Après moi hein ! Je fais mon truc, en deux voyages je suis vide. Laurence m'a trouvé un retour à Burgos, venga !
A 15h je suis devant chez Kronospan, c'est en gros la même usine qu'à Sully sur Loire. Première chose ; abandonner le chariot et ma palette de produits en retour, pas trop près pour ne pas que le gardien ou un chieur me voit mais pas trop loin non plus pour ne pas me faire voler. Je trouve une place un peu cachée au bout du parking des bagnoles.
Je vais voir le gardien, je m'annonce, problème c'est le bon numéro de commande mais pas les bonnes immat' du camion, au vu de la feuille je dirais tracteur polonais et semi lituanienne, normal en 2020. Le gars me demande mon tél et m'envoie au parking. J'appelle Laurence, elle me dit que bien sûr elle a donné mon immat', normal quoi. Dans le quart d'heure un portable espagnol m'appelle, le type me dit que c'est bon, bascule. Retour vers le gardien, il tape le numéro, c'est toujours pas bon ! Putain c'est quoi cette histoire de fous ? Il me demande qui m'a dit de venir, j'en sais rien moi ! Cette histoire le saoule autant que moi, il force la bécane, entre mes immat' et basta ! Merci monsieur.
Dans ces grosses boutiques faut pas venir en se disant : ça va le faire dans une heure je suis reparti. J'ai de l'amplitude jusqu'à 20h, j'ai repéré un resto sur la route, pourvu que je sois sorti à 8h moins le quart... A mon point de chargement il n'y a que 5 camions devant moi et ils chargent 4 par 4, ça va aller. Un cariste se pointe et il fait signe à un Espagnol et moi de le suivre, on va charger un peu plus loin. Tip top ! Ici on n'ouvre qu'un côté, je passe les sangles pendant qu'il charge l'autre, 6 paquets 25t de panneaux en sciure collée pour fabriquer des meubles de merde. Après faut faire le singe sous le toit pour passer les sangles et les équerres, il fait bon être jeune... CMR au bureau, retour bascule, à 17h15 j'ai récupéré mon chariot et ma palette. Trop bien. On est mercredi et je suis déjà chargé pour rentrer, nickel.
Il ne me reste plus qu'à remonter un bout, après avoir fait le plein à l'AS 24 à la sortie de Burgos.
Je finis mes heures au Pays Basque, à côté de chez Patinter.