FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • photo d'époque
    des petites nouvelles, nouvelle pub
  • Vendredi 13 Décembre 2019
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    Au café je retombe sur mon collègue de tablée d'hier soir, il a quelques photos de l'époque Coing sur son téléphone, je lui demande de me les envoyer. Ça me coûte une tournée de cafés, je ne recule devant aucun sacrifice pour FDR. Une douche là-dessus et zou !

    Je devais faire un tour de Tillet pour Noirefontaine mais il arrive parfois que dans le transport l'exploitation change d'avis. Donc je passe au dépôt je décroche ma caravane pour en prendre une vide et je descends chez Compo charger deux lots. Ce n'est pas vraiment la saison du terreau, je suis tout seul au bureau et à la rampe. A midi moins le quart je me barre. Je remonte à Devecey les Bains. Avec ce qu'il flotte c'est le mot. Je vide la ramasse, décroche à quai, reprends ma semi et je balance le pinard dans la remorque vide. Magnifique organisation.

    Un coup de gasoil dans le Suédois et à 13h45 je file. Fabrice m'a déjà appelé : « viens je t'attends j'ai personne. »T'es gentil mais faut quand même le temps de venir. Je mange un bout vite fait en route, à 4h moins le quart je suis à Seppois.

    Comme vendredi dernier il y a pas mal de bordel. Avec tout le vrac de cette semaine j'ai juste percé un sac de sable, il en est tombé un demi-verre sur le plancher, j'ai fait un pansement ni vu ni connu, la piscine va filtrer quand même. Le chargement d'aujourd'hui a en gros la même tête, Fabrice a une super idée, on met un escalier debout sur la tranche, on gagne 3m de plancher d'un côté, nickel. Faudra que je fasse encore bien gaffe et voilà.

    A 18h je pose le camion à Bourogne, je saute dans la Fiesta, et zob ! Elle n'a plus de batterie, comme un vulgaire FH, la loose. A cette heure il n'y a plus personne chez Jacky, coup de bol un gars en Vico à gaz rentre à ce moment. Je l'arrête, re coup de bol il a des câbles, je suis quitte de sortir les miens. En solo il recule sa gazinière vers moi et la Ford démarre au quart de tour. Je lui offre le café à la salle chauffeur. Jamais plus je ne critiquerai ces saloperies de Vico au gaz qui nous font chier à se traîner sur la route, grâce à lui je suis en week-end pas trop tard.

    Le ciel vous tienne en joie.