FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2020 Partager sur Facebook
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  • Ardèche
    Eux se baignent...
    et moi je bosse
  • Lundi 13 Juillet 2020
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    Avec 13 clients sur une semaine bancale t'as vraiment pas le choix, #lèvetonculdebonneheuregros. Donc à 4h je suis à Bourogne. Pour une fois que je suis au volant la nuit je profite de mettre un coup de marche arrière, wouaouhhh le feu de travail à leds ça claire fort, l'hiver quand il fait nuit à 17h ce sera appréciable.

    Pas le temps ni l'envie de passer par le Haut Doubs, je garde l'autoroute jusqu'à Besac'. Comme d'hab' première pause à Villemotier, le café du réveil à 3h et déjà loin. Je me prends un petit bout de pain pour midi, si j'ai le temps de manger, c'est pas certain.

    L'avantage de décoller beaucoup trop tôt c'est que ça roule, en 4h15 je suis à l'aire de jesaisplusquoi, Marennes, pas Oléron, juste avant Givors en haut de la bosse. Je pensais dormir une demi-heure mais le collègue Jean-Jacques est là, il vient de faire un relais Cantal Fret, on boit le café à la station.

    Sur l'A7 comme un lundi d'été ça roule fort, toujours à la régule mais par endroit c'est limite de devoir freiner. A 11h et des boulettes je suis à Pierrelatte, client facile. Le mec organisé, dans le garage tout est rangé, perforateur, niveau laser, pas le bricolo du dimanche. Il est presque midi quand c'est fini mais j'accepte un café plutôt qu'une bière.

    Ensuite je saute de l'autre côté du Rhône, je monte dans l'Ardèche profonde. Mon affaire a bien marché ce matin, je me prends un quart d'heure pour manger un morceau.

    Je dépose la Solaé à l'entrée de Saint Remèze, la maison est facile à trouver on voit la piscine depuis la route. Le client est avec un pote, pas besoin de descendre le chariot, ils se mettent à deux d'un côté, moi de l'autre et on porte la couverture sur le terrain. Cinq minutes et je file.

    A partir de là, gros kif, je passe par Vallon Pont d'Arc, ici c'est Daytona Beach, des motos partout, des camping-cars aussi hélas mais ça va ça roule, les paysages ne sont pas trop dégueulasses …

    Je suis déjà venu à Sampzon, il y a un pont à une seule voie, je reconnais mais cette fois c'est pas là, Google et le gps m'envoie faire tout une boucle, ok. Sauf qu'à un moment je me retrouve coincé sur un chemin, je recule 100 ou 200m et je trouve à faire demi-tour sans rien casser. Merde j'appelle la cliente, elle me dit : « vous voyez le grand pont à une voie ? On est 700m après » Putain je suis vert, pourquoi j'ai pas appelé avant ? En plus ici c'est facile, 3 ou 400m après la maison des clients il y a un carrefour large avec un coin poubelles, on peut se retourner tranquille. Grand terrain, clients gentils, fastoche.

    Après l'histoire se complique, je dois aller à Alès pour récupérer une piscine. C'est à Mons exactement, par hasard c'est moi qui ai livré la piscine l'an dernier. Faut que j'y retourne, fait chier !

    Le client s'est embrouillé avec Waterair, le commercial a été licencié depuis, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, j'ai pas cherché ça ne me regarde pas, nous le transport est payé, c'est le truc que je vois. Ce que je vois aussi c'est que j'aurai 3m de plancher dans la semi, c'est mort pour recharger un complet. Rien n'a bougé, les palettes sont où je les avais posées, les colis dans le vide sanitaire, juste que les cartons ont pris l'humidité. Le client est toujours charmant, je fais mon truc.

    J'ai quasi 9h de volant, j'appelle le Pont de Barre, fermé, Issanka ne répond pas, et puis ça fait trop loin, Poussan j'en parle pas... Je descends à Nîmes. Je suis au centre routier avec 9h52 de volant, et 14h30 d'amplitude, journée parfaite finalement. Je ne vais pas sur le parking, demain en plein cagnard ce sera la mort là au milieu, je me gare à l'ombre d'un bâtiment dans la zone, je serai au soleil demain matin mais c'est moins grave. Normalement cette idiote de Terre va tourner sur elle-même et l'après-midi je serai à l'ombre aux heures chaudes.