Carnet de bord de Mai 2025 | Partager sur Facebook |
Une bonne partie du parking est vide. Tout ce qui va vers Bordeaux et au-delà est parti depuis longtemps, si tu décolles à 7h d'Angoulême, arrivé à Bassens tu pleures. Moi la même direction mais sur 10 bornes seulemnt, autant dire que je ne double pas, ça sert à rien. J'ai appelé le client hier soir, ça rue ne figure nulle part, il m'a dit de taper rue de la mairie. Un peu avant 8h j'y suis. Au bout il y a une gigantesque place, je me gare là au calme. Je vois arriver mon gars en courant : « vous avez loupé la maison ». Non non cool ! Il a pété le mur d'enceinte sur 3m, nickel. On est mercredi les nains n'ont pas école, c'est l'attraction dans le jardin. Je ne traîne pas, faut que j'avance.
Vers 10h je suis chez un routier de chez STG anciennement Renaud à Pons. Il me raconte qu'il est désormais en régional, le taf n'est pas génial. Vendredi dernier quand il a demandé son mercredi matin, son chef lui a dit : reste chez toi jusqu'à jeudi. Derrière, le salaire est en conséquence.
J'appelle le client de 13h, il est chez lui, go ! A 11h30 je suis un peu plus loin que le relais de la Roubisque. Je dépose une réno chez des gens bizarres. C'est elle qui m'aide à porter le liner, lui il porte la bride qui doit bien peser 150 à 200 grammes, avec le sachet. Pas grave j'ai gagné mon temps. Je trouve une jolie boulan' dans un bled par là et je m'arrête manger au calme un peu plus loin.
A 13h je suis à St Savin, une rue du centre est interdite aux 3t5 sur pas bien long, sinon faut faire le tour du pays. Boh merde...et là je vois un 5008 bleu avec les bandes fluo... Bon, cligno à gauche, je suis certain qu'ils ont deviné que j'allais y aller. Je livre encore une réno vite fait dans un lotissement facile.
Après ça je vais me débarrasser de la bouffe au centre équestre. Facile à trouver. Le portail est bien petit mais c'est impossible de rester sur le chemin c'est trop étroit, en plus il y a une 208 qui n'est à personne bien mal garée. J'entre. Je trouve une jeune fille qui m'explique ou poser les palettes. Je dois faire un peu de rangement, c'est pas mon boulot mais bon, des palettes d'une tonne c'est pas sympa de les laisser en merde. Maintenant il me faut ressortir. En face il y a un trou je ne peux pas reculer droit. Je fais demi-tour sur le parking. Cette fois la 208 me fait vraiment chier. J'ai pas remballé le chariot, je fais riper la semi pour éviter le fossé. A un moment je ne sais pas ce que je branle, je casse le cabochon du feu droit avec une fourche. Bravo ! Le feu n'a pas de mal c'est juste le cabochon, bah il était déjà fendu, en changeant une veilleuse j'avais trop serré une vis.
Ensuite j'ai une grosse réno-margelles à St Sulpice. Je sonne au numéro 1, une femme m'ouvre, elle ne comprend pas ce que je lui veux. Ici on est place je sais pas quoi, la rue commence à 50m plus loin. Léger moment de solitude. Quand c'est livré j'envoie une photo de mon cabochon à Pauline, on l'aura vendredi quand je rentre. Bien sûr je lui dis que c'est de sa faute avec ses palettes pour canassons. Il me reste encore une grosse rénovation dans le 24 pas bien loin. La cour est dallée, le papy a une planche à roulettes, facile pour l'énorme liner. J'en ai enfin fini.
A 19h je suis au resto sur la place à Sauveterre de Guyenne, j'ai mérité mon demi sous les platanes.