FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2019 Partager sur Facebook
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  • BĂ©darieux en Manitou
    c'est mort...
  • Mardi 17 Décembre 2019
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    Hier soir le parking était blindé au resto, je me suis garé au resto abandonné 200m plus loin. Sauf que ce troquet n'est plus désaffecté, c'est rouvert, le patron d'Issanka m'a dit qu'il ne faut plus s'y garer ça se comprend. Donc à l'issue de mes 11h je démarre, je fais les 200m et je viens me doucher.

    Avec tous ces changements de rendez-vous j'ai une journée de merde, je vais pas en faire lourd !

    Donc je redémarre à 8h tranquille. Je commence à Clermont l'Hérault, je déteste ce bled, c'est étroit, les rues en pente, tout pour casser le camion. En fait je connais le quartier, j'y suis venu cette année, jusqu'au collège ça va puisque les bus passent, c'est après que ça se complique. La rue grimpe sec après le collège dans un quartier neuf. Au fil du temps la ville s'étend et pas dans les coins les plus praticables. En haut c'est assez large, ça va.

    La cliente a le même accent que moi, tu m'étonnes elle est de Montbéliard, en discutant elle me dit que son mari est de la Haute-Saône, il a de la famille à Granges, sa mémé c'était ma voisine en face. Le monde est petit ma pôv dame ! Certes son mari est de la Haute-Saône mais il est bordélique. Faut faire un peu de place dans le garage, pas facile, puis déposer la structure dehors ...bon bref je me suis débrouillé c'est fait.

    Donc là ben je glande jusqu'à 13h, j'ai le temps de faire un repas de communion ; entrée, plat, trou normand, fromage, farandole des desserts, café, pousse café, sieste.

    A 1h je suis à Bédarieux, encore un bled que je déteste. Quand on passait en ville, le marchand de fruits et légumes rembobinait son store pour ne pas qu'on l'arrache avec le porte à faux avant dans un virage je ne sais plus où. J'arrive à me garer potablement pas loin du chemin des clients. Je descends le Manitou et j'emmène la palette rénovation. Sauf qu'effectivement le chemin est super étroit, à peine deux mètres de large, la cliente m'avait prévenu... Je laisse le chariot et vais voir à pied, c'est une catastrophe ce chemin. En fait il faut venir par l'autre côté, côté ville c'est un peu plus large, mais la ville est interdite. La cliente se souvient qu'avec la piscine neuve ils avaient pris une camionnette et étaient passés par la ville. J'ai du bol, un gars est là avec un vieux Citroën Berlingo, on redescend vers mon Manitou et on charge la réno dans la bagnole. La bonne dame est contente, elle fait péter le café, un chèque et je me sauve. Le gars veut me ramener en voiture, non merci la marche à pied c'est bon pour ce que j'ai. Il ne pleut plus et j'ai le temps, ça me balade.

    C'est la journée je glande encore une heure. A 16h30 je suis à St Thibéry, je suis venu dans ce lotissement il y a peu, je me gare au même endroit, c'est tout petit, inutile d'aller plus loin. Je tombe sur des gens super gentils. D'entrée la cliente me dit : « on est au courant, le commerciel nous a dit, vous n'avez pas le droit de nous aider, faut qu'on se débrouille. » Oh putain ! On passe du tout au tout ! Je lui réponds que non bien sûr, je veux bien aider mais je ne suis pas le larbin. Le gars voulait qu'on laisse tout devant mais avec la journée que j'ai eu je ne suis pas fatigué, la maison est mitoyenne des deux côtés pas d'accès arrière, on passe les tôles par le salon. Ils sont ravis. J'explique pour la millième fois que j'ai des bras je m'en fous d'aider quand les gens sont gentils.

    Fin de cette micro journée à Poussan, je prends le plat du jour, typiquement méditerranéen, choucroute. Bé franchement elle est presque aussi bonne que la mienne, lol, le chou, parce que la charcut' c'est clair que dans le menu routier ils ne peuvent pas mettre de la Montbéliard ou de la Morteau.