FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2020 Partager sur Facebook
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  • accès merdique
  • Lundi 18 Mai 2020
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    Puisque je démarre bien trop tôt du dépôt je suis tout seul ou presque à Cayenne, à fond dans les travaux sauf devant le radar chantier faut pas déconner. A propos de radar, celui de Bourogne, tout neuf depuis peu a de nouveau cramé, pied coupé à la disqueuse paraît-il. L'avantage c'est que la carcasse sera facile à enlever les boulons n'ont pas eu le temps de rouiller...

    Je fais une infidélité à la boulan' de Buvilly, puisque Villemotier est rouvert je m'y arrête. La patronne est seule, elle s'occupe de la partie boulangerie et de la partie bar. Je me prends mon pain pour midi avec un café pain aux raisins, faut reprendre les bonnes habitudes,c'est impératif. La distanciation est respectée, je suis seul au bar.

    Je passe Lyon en milieu de matinée, fastoche. Comme l'autre fois les 4h30 m'amènent à l'aire de Jemenfousdunom entre Valence sud et Loriol. La demi-heure dans la niche me fait le plus grand bien.

    Pour 13h je suis à Calvisson. Je passe par la cave coopérative, c'est vrai que j'aime les caves mais c'est surtout que les camions y viennent, donc ça passe. Au bout de la rue je suis bloqué, je tombe sur un employé municipal en Boxer ou Jumper j'en sais rien, il me dit que par là ça passe pas, faut passer par la route de Nîmes, au bout à gauche puis tout droit je tomberai sur ma rue. Cool ! Merci !

    Je fais le tour du bled, ok, mais au bout de la route de Nîmes ça va pas du tout. Je tombe sur un autre cantonnier, celui-ci roule en Kangoo, ça doit être un chef, il me demande ce que je fais là, je lui raconte le truc, il me répond que son collègue a dit n'importe quoi, j'étais tout près de ma rue tout à l'heure. Rebelote, je re-contourne le bled, re-cave coopérative, c'est le deuxième qui avait raison, c'est pour ça qu'il est chef, je suis à 200m de la maison. Premier voyage l'escalier les margelles, deuxième voyage le kit, en une heure c'est vidé contrôlé.

    Ensuite je vais dans Montpellier vers le stade de la Mosson. Il fait une chaleur à crever, la cliente a la petite cinquantaine pimpante, short en jean, débardeur sans soutien-gorge, bon ben voilà, je vais vous laisser les amis, moi je suis un hétéro-sexuel de base, je tombe amoureux dans la seconde, c'est pas de ma faute !

    Ensuite j'ai une dernière piscine à Juvignac. La maison est mitoyenne, je fais le tour du pâté de maison, l'accès est merdique. Il n'y a qu'un portillon d'un mètre mais derrière un petit fossé, même mes super rallonges de fourches sont trop courtes. On dépote tout le bazar, pas grave j'ai le temps et le type est sympa. Pour l'escalier il appelle deux voisins, à quatre ça va le faire. Sauf que celui qui se met avec moi est un peu court sur pattes, faut lever vraiment haut au dessus du mur, bon ben je me retrouve tout seul... J'imaginais le gars accroché à l'escalier avec les pieds qui moulinent dans le vide mais on n'est pas dans un dessin animé, tout seul j'en chie.

    Comme d'hab' je finis la journée juste à côté au Pont de Barre, à 5 minutes près je valide une 11h, nickel chrome.