FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2023 Partager sur Facebook
  • Photos
  • le péage de Figueras a vécu
    petit lavage
    l'éclairage de kéké
  • Mercredi 18 Janvier 2023
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    On s'était mis d'accord hier soir, Philippe mon fidèle assistant vient me rejoindre au troquet, c'est un gars de Montpellier qui vient, il est loin de chez lui mais il n'y a plus personne dans les P-O. On boit le café et il me ramène au camion, ça m'évite de marcher jusque là-bas.

    Je laisse le camion à Perpi nord, on transvase une réno et on grimpe à Latour de France, on est à 8h tout pile devant la maison. Bouh, il y a une chaîne au portail, une toile d'araignée à la serrure, des feuilles mortes visiblement la porte n'a pas été ouverte depuis un moment, ça pue l'histoire... J'ai deux numéros, les deux sont sur messagerie... Je fais le tour de la baraque, ça craint. Je rappelle, miracle, un gars me dit qu'il est à Paris mais quelqu'un doit venir réceptionner. Il me donne un numéro, la dame me redonne un autre numéro, putain c'est un jeu de piste cette livraison. Je me vois repartir avec la réno quand un type arrive dans une vieille Kangoo de facteur. Il s'en branle, on laisse tout dehors, je lui dis bien que c'est pas terrible... Ma foi, moi j'ai livré, j'ai fait le job, après...

    On redescend à Perpi et on va direction Le Boulou pour livrer une couverture. Je dis à Philippe que je connais le client, j'ai livré la piscine je veux bien y aller tout seul même si c'est difficile, il me répond qu'il facture une prestation, il tient à la faire. Ben ok.

    On laisse le camion à Prades, on transvase la Solaé. Les clients sont toujours aussi gentils, café, petit chocolat, bonne maison. Il me repose au camion, on se quitte au péage du Boulou.

    Sur le tachy la fonction « entrée pays, Espagne » est poussiéreuse, ce pauvre camion n'a jamais passé une frontière, c'est son dépucelage. Par précaution je passe au gas-oil à Figueras, je ne sais pas si l'AS24 est valide à l'étranger, ce taxi n'a fait que du régional ou presque. J'ai demandé à Ludyvine au bureau, elle m'a dit que normalement oui, c'est le normalement qui m'inquiète un peu. Ouf, ça marche direct.

    J'envoie un WhatsApp à Iñaki, on se cadre pour demain 9h, nickel. Je passe le reste de la journée à fond à fond, vent du cul dans la plaine. Après Saragosse les chasses-neige sont en place, gyrophares tournant sur les bretelles de l'autovia, mouais ça craint un peu d'autant qu'il fait 0°. Je me magne d'autant plus, avec une seule piscine dans la cabane, s'il neige je suis mal. Je n'ai rien vu dans le Morata, ni du côté d'Alcolea del Pinar, les plus mauvais coins de cette route. C'est pas plus mal.

    Je m'arrête à l'area 103 à la karcher, je mets un coup sur le tracteur, j'ai roulé dans la boue et puis faut que je le chouchoute, il est terrorisé il n'est jamais allé aussi loin de la maison.

    Je combine mes heures, je vais arriver à Madrid avec 9h15 ou 30 de volant, c'est con, je coupe à Trijueque avec 8h49, je garde mes deux cartouches de 10.