Carnet de bord de Mai 2020 | Partager sur Facebook |
Vu que le monde est un peu revenu, le patron rouvre le matin, il fait beau ça ne change rien de boire le café sous le patio ou au bar. Une douche là-dessus et zou !
Je commence à St André de Sangonis, le quartier est tout neuf, mais bien étroit. Les volets sont fermés, pas de sonnette, j'entre pour frapper à la porte, arrive un énorme berger allemand, le portillon est trop loin pour ressortir, je la joue copain copain, on fait un gros câlin, je me suis fait un pote. Je réveille la cliente, désolé mais il est 8h et demi. Je fais mon truc pendant qu'elle émerge. La porte du garage est pétée, je bricole, j'arrive à l'ouvrir, ce n'est pas que par bonté d'âme, c'est aussi que c'est plus facile pour moi.
Ensuite je monte à Neffiès, le bled où je me suis pris le chou avec un pelliste la semaine dernière. Le gps voulait me faire passer par l'autoroute mais je vois sur l'atlas Michelin une jolie route par Clermont l'Hérault. C'est pas l'itinéraire idéal en semi mais le coin est sublime, je ne regrette pas.
Je suis déjà venu il y a longtemps dans ce lotissement, ça me revient, je me gare à l'entrée, je me souviens qu'il ne faut pas aller plus loin. Le client est super inquiet, je le rassure au mieux. Je ne traîne pas quand même j'ai rendez-vous avec Fabien pour mon relais.
Petit arrêt à La Jonquera pour des clopes pour Martine, bé oui la frontière Suisse est fermée, les fumeurs frontaliers sont dans la misère. Je m'achète une plaque rouge et blanche de camping-car ou de porte-voitures au choix, cette semaine je sors de Catalogne, faut éviter les embrouilles.
La sortie pour la zone industrielle de Santa Perpetua est un peu bizarre, on revient sur ces pas, c'est là que je vois mon compañero en face, je l'attends pour zigzaguer dans les rues, c'est Dédale qui a fait le plan de circulation faut dire.
Montsé me donne une feuille, elle voudrait que je range dans le dépôt dans l'ordre inverse où les piscines vont ressortir, c'est logique mais ça ne m'arrange pas. On ouvre les deux remorques, et vas-y. En même temps faut que je recharge les miennes, en plus l'usine lui a rajouté des rénovations. Sa semi est pleine comme un œuf, dévisser les escaliers, tout ranger pour que Raùl s'y retrouve, je vous la fais courte mais on y a passé plus de deux heures ! Heureusement mon frère de Scania lui aussi s'est arrêté à La Jonq' mais il a pensé à acheter des cervezas, lui !
Quand on a fini, Fabien repart direction Gérone pour recharger demain et finir ses heures. Moi je reste là, la programme a changé quinze fois, je n'ai plus de piscines à vider ici mais il est trop tard pour changer le rendez-vous à Madrid. Tant pis, du coup je suis cool cool.