FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2023 Partager sur Facebook
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  • le Lot, lundi soir
  • Mardi 19 Septembre 2023
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    Je commence mes livraisons à 15 bornes de là, autant dire que je démarre cool cool après le pain-beurre douche. Je sonne à la maison, rien, nada, pas âme qui vive. J'ai laissé le camion plus loin sur un dégagement, la rue est trop passante, pas envie d'y laisser ma vie. Donc je retourne au camion à pied, la dame me dit qu'elle est au boulot, la sonnette ne fonctionne pas mais elle appelle son mari. Le gars m'ouvre, ouvre le garage, occupé par une voiture de gendarmerie... Il doit être gradé, c'est pas un Cruchot qui rentre à la maison avec sa caisse de service non ? Peu importe, il est bien sympa, il fait péter le café quand c'est fini, tout bien.

    Après je quitte Montauban, il ne faudrait jamais... Je me fais la jolie route Montauban Castres. J'ai le temps à cause de la piscine de 10h avec la Solaé qui a sauté. Je tente le coup de vider la réno de 13h ce matin. J'appelle la cliente, aussi pour des explications, Maps et le GPS ne sont pas d'accord, il y a 10 bornes entre les deux ! Elle me dit qu'elle est chez elle, elle m'explique et me dit de taper un autre truc sur le GPS, j'y arrive direct...sinon je tournerais encore. A un moment j'ai tourné entre deux maisons, putain sans explications t'y vas pas ! J'arrive enfin chez une dame d'un certain âge, elle doit frôler les 60 piges, comme moi oui c'est ça... Je dépose sa réno-margelles en échange d'un chèque et zou ! Pour repartir c'est un peu plus simple, quelques virages et je retrouve la route de Verfeil.

    Il est midi, je mange à l'ombre, il fait bien beau, pas trop chaud, c'est le temps idéal pour bosser et pour manger une tomate.

    A 14h je suis à Revel, c'est ma journée forces de l'ordre, cette fois je suis chez un policier national. En rigolant il me dit, vous les routiers vous ne nous aimez pas. « Oh non, je suis un mâle blanc de plus 50 ans, je ne crains rien de la police. » On boit le café, il me raconte son métier, les nuits, accepter de se faire insulter et cracher à la gueule par des trous du cul. Pourquoi on en est arrivé là ? Qui de la poule et de l’œuf...

    Après je remonte à Gaillac, ne cherchez pas la logique il n'y en a pas, la tournée est sortie comme ça pour respecter un impératif. Donc à 17h je suis garé à Gaillac au bout d'une zone industrielle, fastoche. J'appelle le client, il me dit qu'il est en route, 35 minutes. Je commence mon truc. Il arrive assez vite. Son portail est bien merdique avec une avancée de toit, on se fait l'escalier Enjoy à la main après l'avoir passé en haut de la barrière avec l'engin, on s'est quand même fait une grosse couille. A 18h15 je me sauve, pour un créneau 18-20 c'est beau.

    Il me faut 45 minutes pour arriver à Toulouse, 19 h, le plus mauvais est passé, c'est la queue de la comète des bouchons. Je m'offre même le luxe d'esquiver le péage de Roques en passant par la zone commerciale, je fais tout le temps ça d'ailleurs. Un peu avant 20h je suis à La Fermière à Mondavezan, je valide ma seconde 11h, parfait.