Carnet de bord de Mai 2020 | Partager sur Facebook |
Je déjeune au camion bien sûr et je décolle tranquillou. Premier arrêt à La Panadella au gros resto où j'ai mes habitudes. Le troquet est ouvert, service en terrasse. Je perce le cul du Moffett pour fixer ma plaque ensuite je vais me laver les mains et boire un café. C'est tout une histoire, la chica désinfecte la table, la chaise, ensuite tu peux t’asseoir, ensuite seulement elle prend la commande, sert, revient avec la monnaie, faut vingt minutes pour un café con leche. Je demande pour la douche, c'est niet comme on dit en catalan. En repartant je vois une femme de ménage qui récure le hall, je redemande pour la douche, nouveau refus. On verra plus loin...
Plus loin c'est Alfajarin à l'entrée de Saragosse. Le bistrot est fermé mais pas les sanitaires à la station. Les douches déjà nickel ont été refaites à neuf, tu regrettes pas tes trois balles. Faut juste mettre le masque pour entrer dans la station, c'est pas une contrainte énorme.
Je mange sur le parking de Roger Hanin, el Navarro. Chaque fois que je passe ici je me fais la blague, je me fais rire tout seul, le comble de la solitude. Quand même Roger Hanin à 80 piges jouait un commissaire censé prendre sa retraite de fonctionnaire à 60 ans grand max. A TF1 ça ne choquait personne.
Nouvel arrêt à Torremocha pour du gasoil et un cortado vendu à la fenêtre du resto. Pauline m'appelle, demain c'est férié en France, elle me dit de rouler quand je serai vide, c'est vu avec le chef. Bon.
Je finis cette micro journée à Guadalajara, la station est ouverte, plus bas c'est l'entrée de Madrid, tout est fermé j'imagine, ça sert à rien d'aller se casser les dents.