FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2020 Partager sur Facebook
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  • Madrid 8h30
    Gijon au loin
  • Jeudi 21 Mai 2020
  •  

    J'avoue que j'étais un peu inquiet pour la douche par les temps qui courent mais est-ce-que j'ai du bol ? J'en sais rien. En fait si je sais, l'A2 Barcelone Madrid je connais le moindre gravillon sur la route. C'est pas un exploit hein ! C'est à force de traîner là. Bref, ce matin encore je trouve une douche nickel propre.

    A 9h pile je suis à Madrid capital comme ils disent. L'adresse est « avenida » mais c'est une impasse. Sur maps j'ai vu un terrain vague où j'aurais pu faire demi-tour mais un square a été fait depuis, je recule sur 400m. Il y a plein de monde chez le client, je ne comprends pas qui est qui. Dans les dix minutes arrive Iñaki, le monteur de Madrid nord. Si j'ai bien compris il est monté en grade, il est désormais concessionnaire Waterair, il fait bosser du monde. C'est vrai que ça me fait bizarre de ne plus voir mes copains Isodoro et Roman, les deux sont « en la calle ». Après ma foi, si j'étais patron de Waterair Ibérica ça se saurait, donc voilà. Ces nouvelles têtes m'ont l'air bien sympa, à suivre. A 10h je me casse, direction les Asturies.

    A partir de là c'est la régalade pour les yeux. 465Km entre Madrid et Gijon. La sortie de Madrid est connue mais c'est toujours un plaisir, des montagnes, des rochers qui affleurent et des vaches dans les prairies. Ensuite c'est la Castille jusqu'à Leon, des champs de blé à perte de vue. Après Leon on attaque la montagne, les forêts, l'industrie du bois, le retour des vaches. Le nouveau commercial qui fait les Asturies et la Galice a eu mon numéro par Barcelone, on se whatsappise, je m'annonce pour 17h.

    A 5h moins 5 je me gare sur un chemin escarpé, je trouve José Angel, qui me fait une bonne impression, le gars sympa jovial. La maison est à 300m de la route en contre-bas. J'y vais en trois fois, pas le choix. Quand je reviens avec l'escalier le commercial explique au client, je constate qu'il connaît bien. C'est mieux pour vendre de connaître le produit me direz-vous. A 18h je remballe les gaules.

    Comme vous le savez c'est férié en France donc sur les consignes de Pauline j'envoie un texto à Laurence pour lui dire que je commence à remonter. J'ai dit que je ne dépasserais pas Bilbao, si des fois que...

    Il me reste trois heures à rouler, allez fonce tonton Pierre. Entre Santander et Bilbao, juste après Laredo je vois une dizaine de camions garés en face, je roule trop vite, je loupe la sortie, pas grave la suivante est à 300m, cambio de sentido, et je tombe sur un troquet ouvert ! Le rêve ! On mange soit dehors soit sous le patio, le patron est seul au service mais c'est pas grave j'ai tout mon temps. Au contraire, je savoure l'instant, un repas à table ! Pas de verre à vin, un gobelet en carton mais tant pis, c'est le pied intégral !