Carnet de bord de Juillet 2025 | Partager sur Facebook |
Dans le doute samedi j'ai un peu rechargé la Fiat, je démarre à 74%, ça suffit. A 6h je la pose au dépôt et je la branche. C'est vraiment pas fait pour la route, c'est une caisse de cagole pour aller faire du shopping et boire un jus de carotte noire détox en terrasse. Ma foi, elle m'a ramené au camion c'est le principal.
On s'est calés avec Jean-Charles pour boire le café chez le José mais ce serait mieux de passer l'interdiction au plus tôt. On passe Verdun sur le Doubs avant 8h, nickel. On boit le jus à St Eusèbe, ça devient une habitude.
Rebelote on ignore la pseudo interdiction du Donjon, ça va bien les détours inutiles. On se sépare au péage de Gannat, oui à un moment faut finir par payer, j'ai 4h25 depuis le dépôt, c'est cohérent.
Je mange une tomate à l'aire de Corrèze et à 14h30 je suis à côté de Brive, Cosnac. Le chemin est bien étroit, pas très rassurant. Je sonne, personne. Je téléphone, le client m'envoie son fils qui habite la maison d'à côté. Il a le chèque c'est ce qu'il me faut. Le gars m'ouvre un grand hangar, il est commerçant sur les marchés avec un porteur Iveco. Je lui demande pour repartir, il me dit de ne surtout pas descendre, avec son porteur il ne tourne pas, me dit de faire comme je veux mais voilà. Tu penses bien que je l'écoute, il connaît un minimum les camions. Comme dit je trouve une ferme plus ou moins abandonnée à 200m, assez facile pour me retourner. Je contourne Brive par le sud, je reprends l'autoroute à Noailles, au poil.
La seconde livraison du jour est dans le Lot, pas loin. J'y suis à 16h, les maisons n'ont pas de numéro, j'appelle la cliente, elle me dit qu'elle rentre du boulot, elle arrive. Le ciel est bleu mais bien noir au-dessus des collines. Je commence en attendant. Elle m'ouvre le portail, je range les colis au sec, contrôle, et c'est le déluge, vent pluie c'est un enfer. J'accepte un café le temps que ça se tasse, à café. Il paraît qu'ils ont eu une grosse tempête il y a deux ou trois semaines, pleins d'arbres au sol, des maisons bâchées, on voit encore les stigmates.
A 18h je suis à un petit resto entre Souillac et Sarlat, par ici il n'y a pas bien de choix.