FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2020 Partager sur Facebook
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  • Vienne
    vallée du Rhône
  • Lundi 25 Mai 2020
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    A 8h et demi je suis dans la cour, je fais chauffer les chevaux de feu. Bon c'est juste une expression hein ! Faut se calmer. Je complète les pleins, y compris le Moffett, vu le programme cette semaine je vais faire autant de km en chariot qu'en camion. Quand je m'en vais j'ai 45h de coupure hebdomadaire, c'est pas une obligation mais c'est pas plus mal non plus. Au départ je pensais transvaser ce matin, comme je l'ai fait samedi j'ai un peu de temps, je vais laver chez Jeantet. Ensuite je passe chez AD, mon essuie-glace côté passager est bien fatigué, et chez Scania ils se pignolent un peu avec les tarifs. En même temps je demande où en est la commande de mes supports de câble TIR, la saga continue. J'ai touché la semi à Noël, elle sera revendue dans dix ans, j'aurai toujours le câble dans le coffre... J'y pense, si ça trouve, mon Moffett neuf est dans le même carton que les supports, tombés dans un trou noir dans le vide sidéral de l'univers.

    Je descends à Lyon par la Girteka road. On est lundi, je m'arrête donc au pain à Buvilly et je mange avant la capitale des quenelles de brochet.

    Pour 15h je suis à St Maurice l'Exil, le nom est ronflant mais c'est juste un bled après Vienne pas loin de la centrale nucléaire de St Alban. L'impasse des clients est au bord de la départementale qui traverse le village, ça roule fort, je suis encore un peu trop jeune pour mourir, je vais me garer plus loin dans une rue à sens unique, au calme.

    Je me suis mis encore une livraison cet ap' vers Annonay. Le gps du tracteur est censé être un gps poids-lourd, j'avais regardé sur maps, la rue me semblait étroite mais par ici faut pas être gourmand. Je tourne à l'équerre au coin d'un poteau électrique, j'avance de 2 ou 300m la rue est de plus en plus étroite, me vlà coincé entre deux murs de pierres sèches. Je vais voir à pied, en fait le quartier est à flanc de colline, je suis une rue trop bas. Je recule, le cul sur la grande route, je n'ai tué personne c'est déjà pas mal. Plus loin il y a un rond-point à la con, je dois aller me retourner plus loin pour arriver pas trop mal, un classique. J'y arrive enfin. Le client est un jeune type super sympa, on se fait l'escalier à la main, j'apporte les tôles au plus près, il est content, tout va bien.

    Il ne me reste plus qu'à me rapprocher de Privas pour demain, je finis la journée au Disque Bleu. On mange nos repas à emporter sur une terrasse à l'arrière, c'est bien cool, je tape la discut' avec mon voisin éloigné de table, on passe un moment bien agréable.