Carnet de bord de Mai 2023 | Partager sur Facebook |
Réveil 3h45, je suis le premier de la pile, certain de ne pas être bloqué. Je me fais le podcast de Thomas Legrand sur Trotski, oui moi j'ose en parler, un peu de courage devant les staliniens merde ! Blague à part ça me tient éveillé jusqu'à l'Euroscar, je vais déjeuner et me doucher, le tout en 45 pour remettre le compteur à zéro.
Ce matin il me faut passer chez Scania faire un devis pour mon pare-choc, il faut réparer la griffure que l'autre en BM m'a faite à Bordeaux il y a quelques semaines, ensuite il me faudrait transvaser les palettes, et vider à St Hippolyte. Mouais ça me semble tendu mon histoire... J'appelle Cyrille si des fois il a un gars qui monte mardi à Seppois, c'est non, mais il me dit de poser le lot à quai pour ne pas me mettre en retard, il va se démerder avec. Bon. C'est bien, mais non c'est pas bien de refiler ma merde. Je le rappelle, je vais charger avec la remorque en ruine et je transvaserai mardi de bonne heure dans la mienne, on fait ça.
Je passe chez Scan vite fait, le chef me commande le coin, en fait ça tombe bien il va y avoir un petit entretien prévu, on fera tout d'un coup.
A 11h je suis à St Hip', la dame me dit : « ah c'est vous qui avez appelé, ouvrez les côtés je vous envoie un cariste. » Quand t'arrives à 11h dans une boutique t'es pas trop serein, surtout un vendredi. Le Doubiste est courageux et travailleur... Le gars finit de charger un Cordier et il me vide dans la foulée, il pose tout par terre, il rangera plus tard dit-il. A midi je me casse, nickel.
J'ai eu Michel au téléphone ce matin, je serai à l'usine avant lui, il me dit de charger avant. C'est bien aimable mais on verra. Quand j'arrive il y a un Croate et un Perrenot, Fabrice est tout seul, il me faut attendre, je mange un morceau en attendant. Le Croate charge 4 piscines, ça va vite, le Jacky traîne un peu, fait tourner le tachy mais pas trop pour ne pas que ça m'énerve. En plus il le dit carrément : les marteaux c'est bien. D'accord mais laisse la place, après tu pourras en mettre 4 heures sur le parking si tu veux je m'en tamponne.
Michel arrive entre-temps, je lui propose qu'il reprenne sa place bien sûr, on se fait des politesses : « après vous cher ami
-mais je n'en ferai rien, après vous,
-vous êtes bien urbain cher ami »
Au final il me laisse passer, on charge à l'envers, j'aurai plus facile pour transvaser mardi.
A 16h je suis à Bourogne, un tour de Tolède finit pour le goûter, je suis bien content. Bon long week-end ensoleillé à tous, le ciel vous tienne en joie.