Carnet de bord de Mai 2025 | Partager sur Facebook |
Samedi en se baladant on a poussé la porte du garage BM de Mulhouse, c'est des motos de vieux n'est ce pas ? Je suis le client pile poil dans le créneau. En fait je voulais voir la nouvelle RT mais elle n'est pas sortie. Une vendeuse m'a tordu le bras pour qu'on essaye une K1600, c'est le vaisseau amiral, 160 chevaux la bête. Sur la 4 voies qui monte à Guebwiller j'ai à peine poussé 3, 4 , 5... sur le compteur c'est écrit : 200 ! Si les keufs sont là avec les jumelles, t'as plus de permis ! Et en mode « road » même pas en mode « dynamic ». Au retour la fille m'a questionné évidemment, ma chérie m'a tiré par la manche : on s'en va. On y retourne dans 15 jours pour tester une GS 1300...
Je ne devais charger que dans l'après-midi mais j'ai un rajout, semi pleine ça ne rentrait pas, je vais faire un premier tour avec une seule piscine. A 9h je suis à Seppois, le Fred est au chargement, quand il a fini je m'intercale entre lui et le Raph. 1 kit, 1 escalier, 1 palette d'accessoires, en 5 minutes c'est chargé.
Je tape l'adresse sur le gps, 27 km. C'est 27 bornes dans le Sundgau donc ça n'avance pas, aucun bled dévié, c'est une calamité. Le village est bien étroit, une ruelle, un petit pont, plus loin il y a un petit lotissement, je trouve à me retourner. On n'est pas bien loin de l'aéroport de Bâle Mulhouse, les zincs tournent. La cliente me demande si je suis salarié de Waterair quand elle signe la lettre de voiture. Je lui réponds que non, on a juste les bâches et les t-shirts. « Ah c'est comme nous à l'aéroport, on n'a que les fringues pour faire genre. »
Je suis de retour à l'usine à midi, je me claque derrière Laurent. J'ai largement le temps de manger. Ensuite je contrôle, je tamponne un carnet. Avec des semaines à 15 clients, le carnet de 25 récépissés il ne fait pas long feu. Avec Alex on se fait quelques nœuds dans le cerveau pour tout rentrer. Cette semaine Laurence est en congés c'est Étienne qui est aux retours. Moi je finis mercredi à 19h dans le 55, je sais bien que c'est mort pour recharger mais je préfère m'annoncer quand même. Il me répond : « retour chez toi direct, s'il y a une ramasse à Champagnole, Cyrille te contactera. » Putain ça va me poursuivre cette blague !
A 17h30 je suis à Sélestat, j'appelle le premier client de demain matin, la dame me dit : « oh oui venez maintenant, ça sera fait. » Je suis en place à 18h, le mari est rentré du boulot entre-temps. Milieu très populaire, Hollande aurait parlé des « sans dents » mais là c'est à prendre au premier degré. Ceci dit ils sont très gentils. En partant j'explique que ça m'arrange bien d'avoir livré ce soir, là je monte à Strass pour ma coupure. « On est contents de vous avoir arrangé. » Pas friqués mais sympas ces gens, c'est mieux que le contraire.
A 19h30 je suis garé au centre routier de Strass, nickel cette journée.