Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
Encore un lundi à démarrer trop tôt, à 5h je suis à Bourogne. Je commence à en prendre l'habitude, va falloir que ça cesse. En piscines on est dans le monde du loisir oui ou non ? Dans les loisirs on commence la journée à 9h, et encore.
Donc puisque c'est l'habitude je vais déjeuner à Villemotier en un quart d'heure. Je me prends un bout de pain pour midi mais les déjeunettes ont toutes été vendues. La serveuse en a cachées derrière, elle va m'en chercher une, je suis bien vu. Blague à part cette femme est super sympa.
Les 4h30 de volant m'amènent à Feyzin, je saute dans la niche une demi-heure, faut mettre la clim', il fait déjà une chaleur à crever.
Me vlà d'attaque pour affronter la vallée du Rhône un lundi de vacances. Bé il n'y a rien à affronter du tout, ça roule, c'est chargé mais ça roule, à peine vers Loriol où on descend à 60 sur quelques centaines de mètres. Incroyable différence avec lundi dernier où c'était l'apocalypse. A choisir...
Je mange mon bout de pain à l'ombre avant Alès et pour 14h je suis chez Marinette à Branoux. Je lui apporte la palette de margelles qui manquait l'autre jour. Cette fois je ne me fais pas avoir, je reste sagement sur la grand route. Faut avouer que c'est fastoche quand on revient dans un bled, on sait où faire demi-tour, limite c'est pas du jeu, c'est pas rigolo. La cliente est toujours bien sympa, elle m'offre le café dans sa cuisine d'été, c'est super agréable.
Ensuite je vais dans Salindres pour une rénovation. La ville est bien chiante, c'est tout interdit de partout. Ma foi tant pis. La maison des clients est entre deux chicanes, c'est trop juste pour me garer et descendre le chariot, la palette est accessible par le côté, je me la fais à la main. C'est une grosse Olivia, bouuuhhh, à la main c'est violent. C'est bien de faire le malin mais j'en ai chié. J'ai même pas pu jouer au costaud devant des filles, j'étais tout seul. C'est con.
Mine de rien j'ai déjà 9h de volant, pas loin, je termine une demi-heure pour remettre le truc à zéro.
J'ai une dernière réno pour aujourd'hui à Cruviers. Je me gare dans la rue, rue des écoles, je n'ai pas de numéro de maison, j'appelle la cliente, en fait je suis garé pile poil devant chez elle, le bol ! Ici j'arrive à descendre le chariot, c'est beaucoup moins lourd du coup.
Je finis la journée au Vieux Moulin, bon faut avouer, c'est le très vieux moulin mais souper à l'ombre en terrasse avec le chant des cigales, ça le fait.