| Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
Après un long week-end bien maussade faut retourner tafer. A 7h30 j'échange la Fiesta contre le S, en avant. J'ai le temps je prends la nationale 83 mais elle est fermée après l'Isle sur le Doubs, déviation par l'A 36, c'est con. Ce pont de Navilly qui est ouvert jusqu'à la fin de l'année c'est un bonheur, ça change la vie. Je quitte la RCEA à St Eusèbe, je ne fais pas trop le mariole, il pleut, il y a des feuilles mortes partout, prudence. Je croyais ne pas connaître le coin mais ça me revient en y passant, j'ai fait une piscine vers Luzy et une mini-pelle par là aussi pour une mairie. Les 4h30 de volant sonnent quand je suis à 10km de mon bled, il est midi, c'est bien fichu mon histoire. Par beau temps il doit y avoir une belle vue sur le Morvan depuis ce parking, aujourd'hui faut oublier.
A 13h je suis dans un petit bled, petite rue, petite piscine. La cliente, jolie Marie-Laure coupe à la garçonne, d'ailleurs elle est un peu jeune pour s'appeler Marie-Laure, dans « la ruelle des morts » Thiéfaine parle de Françoise Martine Claudine ou Marie-Laure. Le prénom fait trop jeune mais c'est pour la rime en or. Elle m'offre le café quand on a fini, ça réchauffe, il fait un vrai temps de merde, pluie et brouillard.
Ensuite j'ai une rénovation à une trentaine de bornes de là. J'appelle, à la voix la cliente est une mamy. Sa rue n'existe nulle part, elle m'explique que le lieu-dit a été renommé. La maison est au bord de la route, je ne me sers pas trop c'est mou. Grand-mère veut m'aider, elle est toute frêle, si le liner lui tombe dessus elle meurt étouffée. On va éviter un drame, je lui demande une brouette. Pas pour la promener elle, pour le liner, je range la bête dans la cuisine d'été. Elle me file un chèque et un billet de 5 balles pour me remercier. Je ne l'ai pas fait pour le billet mais le liner d'une Barbara 1 ça fait le poids d'un âne mort jamais elle n'aurait réussi à le bouger.
Il est 15h et je n'ai plus qu'à rouler. Je reprends l'ex RCEA à Moulins, avant Montmarault les panneaux indiquent un gros bouchon direction Montluçon. Alors moi payer pour rouler au pas c'est pas trop mon truc, à choisir je préfère la départementale interdite au transit. Je remets le compteur à zéro juste avant Montluçon. Nico 72 m'a vu depuis l'autoroute, il me dira un peu plus tard qu'en fait le bouchon n'avait rien de méchant. Tant mieux. J'ai économisé un péage et voilà.
Je me tâte pour la coupure de ce soir, j'aurais aimé pousser jusqu'à Parthenay mais il va être tard, en passant à Lussac les Châteaux je vois qu'il reste une place ou deux sur le parking du pays, c'est assez pour mon petit camion. Le resto est potable sans plus, on trouvera mieux demain et voilà.