Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
Je suis garé loin mais je fais le mec courageux, je vais au troquet à pied. Raahh merde j'ai oublié mon rasoir électrique hier à Ribaute, je l'ai branché pour le charger et je l'ai laissé. C'est l'ancien de mon Monsieur Bonhomme, lui c'est un homme viril il ne se rase plus il a une barbe fournie, moi j'ai une barbe de blond, si je la laisse pousser je suis encore plus ridicule que d'habitude.
Ce matin je me fais encore une palette de margelles chez un client que j'ai déjà fait, à Creissan. L'autre fois je ne connaissais pas je me suis fait baiser, cette fois je reste dans la zone vers Point P. La maison est à 1 km en gros, pas grave, je préfère rouler en chariot que de faire un demi-tour à l'arrache en pleurant sur mes ailes peintes et mes cordons tendus comme des cordes de guitare. (vous avez cru que j'allais dire tendu comme un string ? Eh bien non, pas de vulgarités dans ce carnet, merde!)
De là je descends à Barcelone, pas d'une traite, pause pain à Narbonne puis pause à La Jonquera pour des bricoles.
Pour 13h je suis à Sainte Perpétuité, je vide tout ce qu'il me reste. Marionna vient me claquer la bise, puis Jaume, lui non, pas la bise. Je devais livrer une piscine ici puis une à Terrassa mais ça va pas, problème, je dois laisser les deux ici, ça m'arrange j'avoue. Je mets quand même une petite heure pour tout ranger dans le dépôt. J'envoie un message à Laurence, elle me dit de rouler. Je prends le temps de manger un bout.
J'appelle au Vieux Moulin, ils ont trouvé mon rasoir, ils me le gardent...si ça trouve je ne vais pas y retourner de sitôt, c'est toujours comme ça.
On a reçu les programmes pour la semaine de reprise, Pauline m'appelle, il les faut pour cet après-midi. Merde ! Je m'arrête au gas-oil à Figueras puis au resto à Biure d'Emporda, je fais la tournée puis je vais me jeter mon cortado de l'après-midi.
Entre-temps Laurence m'a trouvé un retour à Perpignan. J'appelle le transporteur qui nous a affrété, je tombe sur la fille qui nous a donné le boulot, elle me dit : « ah t'es à la Jonquere, viens charger tout de suite, je t'attends. » C'est pas beau ça ? A 18h15 je suis dans leur cour, on charge des caisses, des 4m, une 8m, sur les étiquettes je lis que ce sont des volets de piscines, je n'en sors pas...
Je remonte chez la Vosgienne à Sigean, je ne pensais vraiment pas être là ce soir, nickel-chrome.