Carnet de bord de Mars 2024 | Partager sur Facebook |
A peine le temps de faire chauffer l'huile qu'il faut déjà couper le moteur, à 7h et demi je suis dans la file d'attente chez Novoceram. La boutique n'ouvre qu'à 8h mais il y a déjà du peuple, une ou deux tautliner, des bennes qui doivent venir vider, un ou deux plateaux... Ma foi on verra. A 8h la barrière se lève mais c'est pas la foire d'empoigne, les gars sont respectueux, ça avance tranquille. Il y a un vent de fou ce matin, je tends l'oreille à l'interphone, la fille me donne le quai 5, je lui ai fait répéter. Je vire le chariot, je n'ouvre les portes que devant le quai, le zef est incroyable, les bâches les portes claquent. Le cariste tarde à venir mais ensuite ça va pas trop mal, 9 palettes c'est pas le bout du monde non plus. Dès que la petite dame a fini de bricoler l'imprimante elle sort ma paperasse, à 9h je me casse.
Le complément est à Satolas la mauvaise heure est passée, ça roule. La procédure pour charger est bizarre, il me faut aller chercher les papiers chez Air chépluquoi et ensuite aller charger chez What the Fuck. Chez W machin c'est un peu long, il n'y a que deux caristes. On charge des fringues de femme qui viennent de Chine par avion. C'est parfait pour l'empreinte carbone tout ça... A 11h et quart c'est chargé, je n'ai pas été emmerdé avec mon fourbi en retour, au poil.
En sortant de Satolas le plus simple de reprendre l'autoroute, jusqu'à Bourg, ça suffit. Je mange un bout là le long histoire de remettre le compteur à zéro.
L'entrée de Besançon est muy complicado, le feu de régulation est allumé, comme le matin. J'aurai perdu un bon bout de temps. Est-ce-que c'est les départs en long week-end ? J'en sais rien mais c'est chiant. Le carrelage n'est à vider que mardi dans la zone de Trépillot, je passe devant, je tente ma chance. Un vendredi à 16h faut pas trop rêver mais le Bisontin est courageux, un gamin saute sur un Fen, j'ouvre, je lui prête mes rallonges de fourches pour l'autre côté, en un gros quart d'heure c'est par terre. Ça c'est fait.
Je descends chez LDI, c'est plus Les Dirigeants Incarcérés comme il y a quelques années, désormais c'est le groupe Dimotrans. Normalement c'est trop tard mais ils veulent bien me vider, « les collègues se démerderont la semaine prochaine ». Voilà, bonne idée, ne change rien.
Je traverse Devecey et je passe au dépôt pour faire coucou et rendre la paperasse. Cyrille me demande quels lots je ramène, rien du tout, j'ai vidé les deux, je mérite une médaille en chocolat.
Je n'ai plus qu'à me rentrer, j'ai le temps je passe par la Haute Saône, à 19h je suis garé à Bourogne.