FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2025 Partager sur Facebook
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  • on n'est pas bien là ?
    hasta luego
  • Jeudi 31 Juillet 2025
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    On est jeudi et je suis encore dans le sens de la descente, je n'ai pas vraiment le temps d'attendre l'ouverture du troquet. Je roule jusqu'à Gùmiel, j'aime bien ce resto, c'est la vieille Espagne profonde, ça fleure bon le porteur Pégaso à 4 essieux. La douche est archaïque mais je m'en fiche. Je coupe un petit 30 pas plus, je ne sais pas ce que je fais après.

    Arrivé au Somossiera j'écris à Javier le monteur, je m'annonce pour 9h30. Pile poil à l'heure je grimpe dans Manzanares, c'est étroit mais je sais que ça passe. Sauf que là ça passe pas du tout, il y a des travaux, ma rue est barrée. Je tombe sur la policia local, le flic râle, me demande ce que je fais là. Du tourisme pardi ! Il me prend le chou, avec un camion aussi gros fallait s'annoncer prendre rendez-vous gnin gnin gnin. Là je vois arriver le Master de Javi, il se gare et vient discuter avec les keufs, j'en profite pour faire demi-tour et me sauver. Je fais le tour du bled pour arriver par l'autre côté. Tiens, je ne pourrai plus prendre de photo devant le château, ils ont mis des gros pots de fleurs pour barrer la rue. De l'autre côté je trouve un lotissement, ça me revient on y est déjà venu, une grosse Sara dans une énorme maison. Je me gare au mieux, je suis à 800m de l'adresse. Premier tour avec l'escalier et les margelles, à la maison les flics sont là ! Purée mais ils n'auraient pas décidé de me faire chier des fois ? Le flic me demande où est le camion, je lui dis en bas. Où en bas ? Bouhh mais tu crois que je connais le nom des rues ? Je fais celui qui n'a pas compris et je me casse. Je laisse Javi se débrouiller avec nos nouveaux copains. Je reviens avec le kit, je lui demande pour les flics il me fait un geste genre je les ai envoyés péter. Il est tout seul, me demande un coup de main pour l'escalier, le client à 75 piges, faut pas compter sur lui. Tant qu'on y est je l'aide pour les tôles et les colis, ce gars est super gentil, c'est pas correct de le laisser se démerder. On prend une bonne suée et je redescends au camion. Les flics ne sont pas là, ils ont dû trouver un autre os à ronger.

    J'écris à Étienne, il cherche depuis lundi, nada, roule !

    Allez, route en sens inverse. Je pensais m'arrêter à la biscuiterie à Lerma mais ça ferme à 13h, j'arrive un chouilla trop tard. Tant pis. Je n'ai plus de pain, je m'arrête manger à un resto entre Burgos et Vitoria, j'ai le temps et faut bien que je fasse une coupure. Plus tard dans l'après-midi Laurence m'envoie un retour, on recharge demain matin dans le 33, au poil. Je finis la journée de bonne heure à Biaudos, j'ai déjà cramé deux 10h, on dira que j'ai pas fait attention et voilà. Demain je ne ferai que 9 promis. J'ai fait tirer un peu aujourd'hui comme ça sauf accident samedi je rentre en moins de 4h30. Faut tout calculer ma pôv dame.