| Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
Petit déj douche, à 6h je me taille histoire de passer Chalon à la fraîche. C'est Chalon sur Saône c'est pas porte de St Cloud / porte de Bercy un vendredi à 18h mais quand même j'aime bien quand c'est dégagé.
A 8h45 je suis au lavage chez City Car. Le laveur ne pleure pas le savon, personne derrière il pourrait bâcler pour glander mais non il est super minutieux. Ensemble propre je rentre au dépôt.
Quand ils me voient arriver Laurence et Étienne sont hilares. Quoi ? J'ai glissé avec mon rouge à lèvres ? Non ils ont reçu un mail pleurnichard d'une société. Dans ce carnet je les ai critiqués j'ai dit que c'était hyper vieillot, ce qui est vrai ma foi et que le cariste n'est pas doué. Comment ont-ils lu mon carnet ? Mystère ! Chez Wat il y a une veille internet pour de suite désamorcer toute diffamation, d'ailleurs ils ne me lisent plus depuis belle lurette ils savent que je suis clean, mais une imprimerie du Tarn ? C'est incroyable cette histoire. En tous cas ce mail a bien fait rire mes chefs c'est déjà pas mal.
Je vide le Compo, fais les pleins et je descends à la halle fret pour dételer et récupérer une double-plancher. La tournée est énorme, 16 ou 17m de plancher, j'ai fait des dessins, des essais, c'est impossible à rentrer dans une remorque normale. Pauline m'avait dit, oui mais Pierre y arrive toujours. Oui d'accord c'est gentil mais à un moment ça va pas ça va pas quoi. Donc je prends la semi de Geoffroy qui sera en FCO la semaine prochaine et je laisse la mienne pour Bruno le régional qui en aura besoin, j'imagine que sa tournée de Tred ne rentre pas dans sa city.
Je me rentre par la Haute-Saône et à midi et demi je suis à la maison, je mange vite fait, bobonne a déjà tout préparer, je suis comme un coq en plâtre comme dirait l'autre.
A 14h je suis au stop dans Seppois, Fabrice m'appelle je lui fais croire que je suis au péage de l'Isle sur le Doubs, encore trois quarts d'heure ! Il doit aller chercher sa fille ce soir, je lui promets de faire au plus vite... Pas rancunier il me donne un coup de main pour monter le double-plancher, les barres font le poids d'un âne mort. Heureusement Jean-Charles a la même semi, il m'a bien donné les cotes pour ne pas me faire ierch. A la fin il faut décaler une tôle pour rentrer la dernière margelles, les palettes se frottent ça fait des copeaux, bah bon dieu on fera pas mieux. Avec ma remorque normale c'était mission impossible.
Au quatrième top de 17h je suis garé à Bourogne, bon week-end à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.