FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2019 Partager sur Facebook
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  • pour les amateurs de la marque
    rebelote
  • Jeudi 14 Novembre 2019
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    Va falloir que je trouve un autre point de chute, 7€15 pour un café croissant et une douche c'est abusé. Ça fait la douche à 4 balles, c'est propre mais quand même. En passant à Hostalric je m'arrête au petit troquat qu'on voit depuis l'autoroute, je bois un café, ils ont des douches, c'est bon j'ai trouvé une alternative.

    A 9h je suis garé devant chez le client. Un employé de Raùl est là, je commence en attendant Nestor. Il arrive aussitôt, suivi du client. Je vide, contrôle et le client insiste pour nous emmener boire le café en ville, en route les quatre dans la Merco. On ne traîne pas au bistro je ne veux pas faire le rabat-joie mais j'ai un métier.

    A 11h je suis à l'agence, je vide une rénovation. C'est Mariona qui m'ouvre la boutique. La semaine prochaine j'ai une piscine pour elle mais elle me dit que ça ne va pas, faudra la déposer ici. J'avoue que je n'étais pas spécialement chaud pour me faire caguer dans Sitges.

    Comme d'hab' Laurence m'a envoyé mon retour, comme d'hab', Narbonne. Elle a fait avancer un voyage.

    Su r l'AP7 je rêvasse et on se croise avec Samu, j'ai failli le louper, je ne m'attendais pas à le voir là. On papote jusqu'à Figueras, où je m'arrête au gas-oil. Je prends du pain à la boutique, vu la météo annoncée faut être prévoyant...

    Juste avant 15h je suis au pinard, quai 4, comme toujours ça va super bien, à 16h je me casse. Maintenant commence le casse-tête, la météo nous bassine avec une alerte neige. L'A7 est interdite depuis Orange, ça pue bien. Je surveille Maps et Waze toutes les 5 minutes. J'arrive à Remoulins sans encombres, sauvé ! S'il y a des flics je m'arrête à Pouzilhac chez la reine des desserts. Personne, ça roule. Moi tant que ça roule, je roule. C'est mon erreur. A Bagnols c'est un incroyable merdier. Il tombe des seaux d'eau, on est à l'arrêt pendant des plombes. On met trois quarts d'heure pour traverser le bled. Le merdier continue jusqu'au rond-point du resto routier, il y a un accident on s'engage tous sur une route de chèvres. Je vous la fais courte mais j'aurai mis deux heures pour faire 20 bornes.

    Arrivé sur la N7 c'est pas mieux bien sûr, des camions en vrac partout. Je précise qu'il pleut toujours, on n'a pas vu le moindre flocon. Au rond-point du marchand de tracteurs les gendarmes obligent les Pl à faire demi-tour. Je baratine, dis que je vais couper aux Blaches, ils me laissent passer. Aux Blaches impossible de s'arrêter c'est blindé de camions. Ils mangent tous au resto ces gars ? J'ai comme l'impression que d'habitude on est moins nombreux. Je continue, du coup je suis tout seul sur la nationale, ça fait bizarre. Je trouve mon bonheur au Relais à Pierrelatte. Il est 20h30 j'en ai ras le cul j'avoue.