FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2019 Partager sur Facebook
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  • Madrid
    Madrid
    on dirait une cour de prison
  • Mercredi 20 Novembre 2019
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    Le truc que je ne fais jamais d'habitude, ce matin je regarde le niveau de batteries au tableau de bord: 24,2 volts après 12 heures de Wébasto. Samu va finir par me traumatiser avec ses batteries. Merci Seigneur de ne pas me faire rouler en Volvo, les nuits sans chauffage ce n'est plus de mon âge. A propos de chauffage je suis un peu inquiet, hier soir j'ai vu que les douches sont à côté des toilettes et le local n'est pas chauffé. Je déjeune et je demande une clé de douche à la chica derrière le comptoir, elle me file une clé de chambre de l'hôtel. Ouf ! Chambre 8, c'est nickel propre et chauffé ! 2€ parfait.

    Je surveille le trafic sur Google, je commence dans Madrid capital comme ils disent. Pas loin de l'A2 certes mais le matin c'est bien bouché par ici. Roman m'a écrit hier soir il ne peut pas venir, il m'envoie Pedro le monteur pour 10h. A 8h et demi je démarre. A l'auberge de Meco c'est à dire au km 38 je m'arrête un quart d'heure pour laisser verdire la situation. A 9h et demi je suis dans ma rue, sans encombres. C'est un quartier bien chicos, Audi Benz Smart, j'ai l'impression qu'ils aiment les bagnoles allemandes dans le coin. Je sonne, la femme de ménage est toute seule, bon, j'attends. J'appelle Pedro il ne me répond pas, texto, pareil. En Espagne faut pas s'affoler, ça finit toujours par s'arranger. A 10h et demi le monteur se pointe comme une fleur, il me dit qu'il y avait du trafico. D'habitude il est avec ces gars, là il est seul dans sa Passat, la maison est mitoyenne de deux côtés, c'est compris, on se pète tout à la main. Pis il y en a du bazar, local technique, pompe à chaleur, douche solaire...full options. A 11h et demi je m'en vais, j'avais dit midi pour la suite à Roman, je n'y serai jamais. Je le préviens.

    La circulation s'est bien tassée, ça roule nickel sur la capitale. Juste que je me retouve devant le tunnel de la M30, c'est interdit aux 7t5 et 4m50. Je n'y suis jamais passé, j'ai pas vu de camions mais je pense que les Espagnols ne doivent pas se faire chier, je suis le seul camion sur l'itinéraire d'évitement. C'est pas bien long, un boulevard, deux feux, pas sûr que ça vaut le coup de se faire emmancher par la guardia civil.

    A midi et demi je suis à Yuncos. Ça fait bien de dire que c'est dans la province de Tolède, ça fait exotique mais c'est la banlieue sud de Madrid, rien de plus. Roman n'est pas là non plus, il me dit de m'adresser à Julian. C'est qui Julian ? La maison est en construction, c'est un mec du chantier. Les abords sont finis, des hauts murs, un portail qui ferme à clé, et puis après tout, moi hein ! Je m'en tamponne mes papiers sont signés.

    Je retraverse Madrid de bas en haut cette fois, ça roule plutôt bien. Juste un petit bouchon de curiosité, en face ça a tapé sur la M40. Je mange un bout en 30 minutes pas plus sur l'A1 à la sortie de la ville. Le temps change, il fait froid, il pleut, je ne voudrais pas trouver de neige dans le Sommosierra avec juste une piscine dans la remorque. Ça floconne, je vois la saleuse au loin devant moi, pile poil. Petit arrêt pour mon cortado de l'après-midi, j'en profite pour ouvrir mes mails, on est mercredi, dans deux semaines j'ai une tournée 34 11 66 Barcelone, étonnant non ?

    Le gas-oil et l'Ad blue sont à marée basse, petit arrêt à l'AS24 de Burgos. Je textote mon client de demain, je sais que je serai tout seul il n'y a plus de commercial ici. J'avais dit 9h, c'est pas franchement tôt, il me demande de venir à 10h. Purée ça ne m'arrange pas m'enfin... Laurence m'a envoyé un retour, on recharge par ici pour le 68. Ça va être tendu l'histoire.

    Je boucle la journée à Egino, non pas Ogino le gynéco de la méthode qui ne marche pas, j'ai bien dit Egino.