FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2020 Partager sur Facebook
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  • stationnement limite dangereux
    il étais temps que je m'arrête
    Pouzilhac, ça paye pas de mine, pourtant !
  • Mardi 13 Octobre 2020
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    Bizarre, je vois le jour derrière les rideaux...j'attrape mon téléphone : 7h38. Bordel ! C'est pas que le réveil n'a pas sonné, c'est que je l'ai pas mis du tout hier soir. J'émerge, je réfléchis, en fait je ne suis pas pressé, j'ai une toute petite journée. Café, pain-beurre, douche, à 8h25 décollage.

    A 10h30 je suis à Bagnols sur Cèze sur la route d'Alès. Malgré le loupé du réveil je suis encore dans le créneau 9-11h. La maison est en retrait de la route mais le chemin est étroit, pas le choix faut que je reste sur la route mais ça roule fort par ici. Je me claque devant une maison fermée, au bord du bord du fossé, c'est fin pour ne pas basculer le chariot. La remorque a fait des vaches d'ornières, pas sûr que ce soit adapté pour un camion. Je me débarrasse d'un kit, escalier, et de la couverture Solaé. Le client est en plus d'être sympa, vigneron. Il me donne une bouteille de blanc Côtes du Rhône, mélange de cépages Marsanne et Roussanne, en conversion bio, on testera ça ce week-end avec ma meuf. A midi j'ai fini et je ne me suis pas fait écraser par une bagnole, tout va bien.

    Je trouve un parking correct et je mange un morceau, soupe maison, ça me change des tomates.

    Ensuite je descends à Avignon, aucune envie de me payer la rocade je fais le tour par le haut, Roquemaure Courthézon Le Pontet, pas de péage, nickel.

    Je livre à Morières dans un lotissement pas facile, faut faire déplacer une voiture, ça dure un temps fou pour trouver le proprio. La maison a un portail à l'arrière, je dois faire le tour, en chariot, en camion c'est pas la peine d'essayer. La cliente est une femme assez impressionnante, elle me dit qu'elle va monter sa piscine toute seule, elle a déjà bien étudié la notice de montage, à chaque carton que j'ouvre elle sait à quoi lcorrespond le truc qui est dedans. Le trou est fait, la bétonnière en place, tout est planifié, carré, le genre de femme qui ne s'en laisse pas raconter.

    Demain j'ai deux assistances petit camion, je n'ai pas été prévenu, c'est con sinon je les aurais collées ensemble. J'appelle le second client, il veut bien qu'on vienne plus tôt. J'appelle Jimmy, on se cadre pour demain matin.

    Cette fois pas le choix, faut que je me pète la rocade d'Avignon, en fin d'après-midi inutile de dire que c'est la plaie, ceci dit je n'ai que ça à foutre...

    Je finis cette toute petite et pénible journée à Pouzilhac chez la reine des desserts. Je traîne à table avec deux mecs bien intéressants, une pure soirée à refaire le monde, loin des camions. Ceux qui disent qu'il n'y a que des cons dans les routiers n'avaient qu'à venir ce soir.