FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2020 Partager sur Facebook
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  • à Polinya
    c'est étroit pour vider
  • Mardi 10 Novembre 2020
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    Arrivé tard je n 'avais pas la meilleure place, garé au bord de la route mais j'ai bien dormi. Un grand café, une grande douche et zou ! Malgré le confinement ça roule sur le contournement de Béziers. A 8h je suis à Servian, d'entrée le client me dit qu'il est surpris de me voir, il n'attendait que le gabarit de traçage. Mouais. A d'autres. Comme tout le monde il a reçu une chiée de mails et de textos automatiques pour verrouiller la livraison. Bon il est bien cool quand même. On range tout dans le jardin, il fait péter le café pendant qu'on fait la paperasse.

    Autant Servian c'est facile, autant les bleds au-dessus de Narbonne sont pénibles, Mirepeisset pareil.

    Sauf qu'aujourd'hui ça va, j'ai failli m'inquiéter pour rien. La rue qui mène au chemin du client est en barrée pour travaux mais faut tourner juste avant. Je laisse le camion là et je finis en mobylette.

    La suite est à Barcelone, je me fais une petite réserve de pain si des fois que...

    Laurence m'appelle, elle a trouvé un retour mais à vider jeudi matin dans le 39, normalement c'est mort mais je lui dis de le prendre, on va se débrouiller. Ensuite c'est Jaume le boss d'Iberica, je m'annonce pour 15h à Polinya.

    J'aime pas ce bled, ma rue grimpe sec pour dégringoler de l'autre côté, les rues de San Francisco à miniature, donc pas bon en camion. En montant les suspensions j'arrive à ne rien arracher, garé prêt à repartir, ouf ! Je tombe sur un commercial qui s'appelle David, il me dit qu'il a été vendeur Waterair dans les années 2000, je ne le connais pas, ça doit être pile poil à l'époque où chez Buffa on a perdu le boulot. Ses monteurs sont là, je passe l'escalier par dessus la palissade, je vais chercher le kit, le temps de faire les allers et retours tout est rangé. Efficaces les gars.

    Après ça je vais déposer deux rénovations à l'agence, je monte me faire payer le café par les filles. De retour au camion je vois que Angel m'a écrit, il veut savoir à quelle heure je serai à La Corogne demain. Snif snif, c'est pas la peine de remuer le couteau dans la plaie. C'est mon collègue José qui vient. Les deux se parlent en portugais, ils se débrouillent. J'avoue que ça me fait un peu iéch de louper ce tour mais ce n'est que partie remise.

    Je textote Pablo pour demain à Tarragone, je dois livrer deux piscines dans l'arrière pays mais ça ne va pas paraît-il, faut que je vienne tout poser à son dépôt. Impeccable !

    Je finis la journée à Altafulla, le troquet est ouvert à l'emporter. Repas complet pour 9€50, y a rien à dire.